Le Président de la République, Alassane Ouattara, vient de supprimer huit portefeuilles ministériels pour mettre fin à un imbroglio dans l’administration ivoirienne. Une situation qui a beaucoup désorienté ses concitoyens.
On ne savait plus qui faisait quoi ! Tellement des ministères étaient confondus à d’autres. Une situation qui n’a que trop désorienté les administrés. Ce ne sont pas les journalistes qui diront le contraire. Eux qui, à chaque fois, se disputaient les reportages dans les services quand il s’agissait d’aller soit au Ministère de la Construction ou de la Promotion du logement. Au point de voir des ministères « ensevelis » dans une même structure. Et, les Ivoiriens le savent bien. Ils étaient tiraillés par ces deux ministères. La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) s’est bel et bien retrouvée dans cette confusion. On ne savait pas si la structure était sous la tutelle du ministère de la Promotion du logement ou sous celle de la Construction. D’aucuns diront que la SICOGI était la chasse-gardée de Kaba Nialé, nouvellement promue au ministère de l’Economie et des Finances. Pourtant, des agents de cette structure immobilière ne comprenaient pas cette main mise dans leur « affaire » de construction. Qui logiquement, est revenue de droit au ministère de la Construction, dirigé par Mamadou Sanogo. Même son de cloche du côté du Ministère des Affaires Sociales et de la solidarité et celui des Ex-combattants et des victimes de guerre. Si l’on a créé un département spécialement chargé des victimes de la crise post-électorale, n’est-ce pas pour leur venir en aide ? Sinon, leur être solidaires? Alors qu’il existait, au même moment, le poste du ministre Kafana Koné. De quelle aide s’agissait-il alors ? Les enfants de la rue ou des victimes de la guerre ? Cette situation a mis beaucoup de requérants dans l’impasse. Certains ne savaient pas à qui s’adresser. Quand les plus « subtiles » se voyaient pris en charge par les deux ministères en question. Mais, l’un a eu raison de la suppression de l’autre.
L’un a eu raison de la suppression de l’autre !
Pareil au ministère de la Justice et celui des Libertés publiques. Certainement que l’un « jugeait », envoyait ou non en prison après avoir réhabilité les lieux de détention et l’autre, « luttait » contre certaines pratiques, tout en donnant son « approbation » sur des cas de tortures. Un démembrement qui parait un peu flou. Si tel n’est pas le cas, c’est sûr que les deux ministères exécutaient les mêmes tâches. Au ministère de la Salubrité urbaine, le citoyen lambda pensait que le boulot de « maman bulldozer » n’avait rien d’environnemental. Comme la jonction vient d’être faite. Puisqu’il s’agissait de casses et de déguerpissements, le Ministère de la Construction regardait de temps à autre de quoi il était question dans les quartiers précaires. Avec le départ de Anne Ouloto pour le Ministère de la Famille, sans doute que les « récalcitrants » reviendront à la charge, si le ministre de la Construction ne met pas l’accent sur ces dits quartiers. Au Ministère des Eaux et forêts, Nabo Clément « surveillait » les bois, mais pas la forêt. Parce que, c’était l’affaire d’Allah Kouadio Rémi. Qui doit, aujourd’hui, gérer les ordures ménagerères et les parcs nationaux. Va-t-il déguerpir les braconniers, alors que, maintenant, Mathieu Babaud Darret gère les Eaux et Forêts avec ses soldats verts. Et, Alain Lobognon ? On ne comprenait pas comment est-ce qu’on pouvait parler des jeunes sans parler de sport et loisir ? Des doyens peuvent être des fanatiques du sport. Cela n’est pas anodin. Mais, au point de désintéresser la jeunesse, ça devenait inquiétant. Il s’en est fallu de peu pour que l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) mette la clé sous le paillasson. Heureusement, le Président Ouattara a eu le nez creux en rapprochant le triptyque, jeunesse, sports et loisirs dans un seul ministère. Sinon bien de jeunes pensaient à monter des « projets » avec la « carte jeune » que de passer leur temps à faire du « sport ». Enfin, les artisans « vadrouillaient » entre le Ministère des PME et celui du Tourisme. Nul doute, à cette allure, que les Tisserands de Waraniéné « refuseraient » de vendre leur production artistique aux touristes. Décidément, avec tout cet imbroglio, on ne savait pas qui faisait quoi dans des ministères. Si bien qu’en évaluant ces départements, constitués du 01 juin 2011 au 21 novembre 2012, Alassane Ouattara a essayé de remettre de l’ordre dans ses rangs.
Encore des ministères à problème !
Sans présager le malheur. Dans le gouvernement Duncan, certains ministères apparaissent clairement comme des sacs à problème. Ils avaient du pain sur la planche à leur création en juin 2011. Avec la multiplicité des charges depuis le 21 novembre dernier, on peut dire que des départements ministériels se transforment en ‘’cadeaux empoisonnés’’. Qui ne sait pas que le ministère du Commerce qui, même confié à un sachant, peut fait mordre la poussière à son baron. Tant ‘’la baisse des prix et la lutte contre la cherté de la vie’’ sont bien des domaines où personne n’a encore gagné la bataille. Puisque, dans une économie libérale qui sort de la guerre, avec des pénuries de presque toutes les denrées de base, la logique veut que les prix qui, sont librement fixés par le marché, marquent une tendance inflationniste réelle et quasi insupportable. Le technocrate que Ouattara vient de positionner, aujourd’hui, à une double charge avec la gestion des PME. Au ministère des Transports, la réalité du terrain syndical (informel) présente le visage hideux de ce secteur. Les usagers continuent de se poser la question de savoir qui pourra faire disparaitre les ‘’gnambolo’’ et autres syndicats mafieux dans les gares routières? Ceux par la faute de qui les populations assistent à des grèves intempestives de transporteurs. La même préoccupation risque de se poser au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique. D’abord, l’équation la plus difficile doit être solutionnée au département de l’éducation nationale. Qui demeure après tout, un point névralgique dans la formation de l’élite ivoirienne. Prions Dieu afin que les choses se passent autrement. Sinon, ce serait la « honte » !
F.B.I
On ne savait plus qui faisait quoi ! Tellement des ministères étaient confondus à d’autres. Une situation qui n’a que trop désorienté les administrés. Ce ne sont pas les journalistes qui diront le contraire. Eux qui, à chaque fois, se disputaient les reportages dans les services quand il s’agissait d’aller soit au Ministère de la Construction ou de la Promotion du logement. Au point de voir des ministères « ensevelis » dans une même structure. Et, les Ivoiriens le savent bien. Ils étaient tiraillés par ces deux ministères. La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) s’est bel et bien retrouvée dans cette confusion. On ne savait pas si la structure était sous la tutelle du ministère de la Promotion du logement ou sous celle de la Construction. D’aucuns diront que la SICOGI était la chasse-gardée de Kaba Nialé, nouvellement promue au ministère de l’Economie et des Finances. Pourtant, des agents de cette structure immobilière ne comprenaient pas cette main mise dans leur « affaire » de construction. Qui logiquement, est revenue de droit au ministère de la Construction, dirigé par Mamadou Sanogo. Même son de cloche du côté du Ministère des Affaires Sociales et de la solidarité et celui des Ex-combattants et des victimes de guerre. Si l’on a créé un département spécialement chargé des victimes de la crise post-électorale, n’est-ce pas pour leur venir en aide ? Sinon, leur être solidaires? Alors qu’il existait, au même moment, le poste du ministre Kafana Koné. De quelle aide s’agissait-il alors ? Les enfants de la rue ou des victimes de la guerre ? Cette situation a mis beaucoup de requérants dans l’impasse. Certains ne savaient pas à qui s’adresser. Quand les plus « subtiles » se voyaient pris en charge par les deux ministères en question. Mais, l’un a eu raison de la suppression de l’autre.
L’un a eu raison de la suppression de l’autre !
Pareil au ministère de la Justice et celui des Libertés publiques. Certainement que l’un « jugeait », envoyait ou non en prison après avoir réhabilité les lieux de détention et l’autre, « luttait » contre certaines pratiques, tout en donnant son « approbation » sur des cas de tortures. Un démembrement qui parait un peu flou. Si tel n’est pas le cas, c’est sûr que les deux ministères exécutaient les mêmes tâches. Au ministère de la Salubrité urbaine, le citoyen lambda pensait que le boulot de « maman bulldozer » n’avait rien d’environnemental. Comme la jonction vient d’être faite. Puisqu’il s’agissait de casses et de déguerpissements, le Ministère de la Construction regardait de temps à autre de quoi il était question dans les quartiers précaires. Avec le départ de Anne Ouloto pour le Ministère de la Famille, sans doute que les « récalcitrants » reviendront à la charge, si le ministre de la Construction ne met pas l’accent sur ces dits quartiers. Au Ministère des Eaux et forêts, Nabo Clément « surveillait » les bois, mais pas la forêt. Parce que, c’était l’affaire d’Allah Kouadio Rémi. Qui doit, aujourd’hui, gérer les ordures ménagerères et les parcs nationaux. Va-t-il déguerpir les braconniers, alors que, maintenant, Mathieu Babaud Darret gère les Eaux et Forêts avec ses soldats verts. Et, Alain Lobognon ? On ne comprenait pas comment est-ce qu’on pouvait parler des jeunes sans parler de sport et loisir ? Des doyens peuvent être des fanatiques du sport. Cela n’est pas anodin. Mais, au point de désintéresser la jeunesse, ça devenait inquiétant. Il s’en est fallu de peu pour que l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) mette la clé sous le paillasson. Heureusement, le Président Ouattara a eu le nez creux en rapprochant le triptyque, jeunesse, sports et loisirs dans un seul ministère. Sinon bien de jeunes pensaient à monter des « projets » avec la « carte jeune » que de passer leur temps à faire du « sport ». Enfin, les artisans « vadrouillaient » entre le Ministère des PME et celui du Tourisme. Nul doute, à cette allure, que les Tisserands de Waraniéné « refuseraient » de vendre leur production artistique aux touristes. Décidément, avec tout cet imbroglio, on ne savait pas qui faisait quoi dans des ministères. Si bien qu’en évaluant ces départements, constitués du 01 juin 2011 au 21 novembre 2012, Alassane Ouattara a essayé de remettre de l’ordre dans ses rangs.
Encore des ministères à problème !
Sans présager le malheur. Dans le gouvernement Duncan, certains ministères apparaissent clairement comme des sacs à problème. Ils avaient du pain sur la planche à leur création en juin 2011. Avec la multiplicité des charges depuis le 21 novembre dernier, on peut dire que des départements ministériels se transforment en ‘’cadeaux empoisonnés’’. Qui ne sait pas que le ministère du Commerce qui, même confié à un sachant, peut fait mordre la poussière à son baron. Tant ‘’la baisse des prix et la lutte contre la cherté de la vie’’ sont bien des domaines où personne n’a encore gagné la bataille. Puisque, dans une économie libérale qui sort de la guerre, avec des pénuries de presque toutes les denrées de base, la logique veut que les prix qui, sont librement fixés par le marché, marquent une tendance inflationniste réelle et quasi insupportable. Le technocrate que Ouattara vient de positionner, aujourd’hui, à une double charge avec la gestion des PME. Au ministère des Transports, la réalité du terrain syndical (informel) présente le visage hideux de ce secteur. Les usagers continuent de se poser la question de savoir qui pourra faire disparaitre les ‘’gnambolo’’ et autres syndicats mafieux dans les gares routières? Ceux par la faute de qui les populations assistent à des grèves intempestives de transporteurs. La même préoccupation risque de se poser au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement Technique. D’abord, l’équation la plus difficile doit être solutionnée au département de l’éducation nationale. Qui demeure après tout, un point névralgique dans la formation de l’élite ivoirienne. Prions Dieu afin que les choses se passent autrement. Sinon, ce serait la « honte » !
F.B.I