La passation de charges entre Diakité Coty Souleïmane et Affoussiata Bamba Lamine à la tête du ministère de la Communication a eu lieu, lundi dernier, au cabinet du ministère de la Communication sis au Plateau.
Le ministre sortant, qui a passé 18 mois à la tête du ministère de la Communication, a indiqué qu’au-delà des nombreux dossiers que son successeur aura à gérer, il tenait à lui en transmettre trois, particulièrement importants : le premier concerne les Etats généraux de la presse ; le deuxième est celui du passage de la Côte d’Ivoire à la Télévision numérique terrestre, la Tnt ; et le troisième dossier, non moins important, selon lui, est celui de la libéralisation de l’espace télévisuel.
Concernant les Etats généraux de la presse, il a relevé qu’un livre blanc est disponible, contenant des propositions de réformes à envisager dans le secteur. Quant au passage à la Tnt, le ministre sortant a avancé qu’une stratégie nationale a été adoptée le 19 septembre 2012 en conseil des ministres. «Il est question de mettre en œuvre toutes les actions déclinées, afin que l’objectif du basculement au numérique, au plus tard en juin 2015, soit atteint par notre pays», a-t-il insisté. Il a soutenu, pour ce qui est de la libéralisation de l’espace audiovisuel, qu’à ce jour, tous les textes législatifs et réglementaires permettant à ce chantier d’être réalisé ont été pris. «La commission chargée des appels d’offres et des appels à candidatures pour la délivrance des licences a déjà été installée et travaille de concert avec la Haute autorité de la Commission audiovisuelle, Haca», a-t-il dit.
Il a souligné avoir eu à travailler en bonne intelligence avec un secteur qui est réputé difficile et complexe. «Ce fut, bien au contraire, une très belle et exaltante expérience pour moi», a révélé M. Coty Souleïmane. Qui a souhaité à tous (associations patronales, syndicats, autorités de régulation, structures sous tutelle administrative, partenaires techniques et financiers) de se mettre à la disposition de son successeur, et en le faisant, a-t-il ajouté, c’est le monde des médias et de la communication que l’on aidera ainsi à progresser.
Il a terminé son propos en paraphrasant Williams Shakespeare en ces termes : «Le monde est un vaste plateau de théâtre où chaque acteur, après avoir joué sa partition, cède la scène au suivant».
Affoussiata Bamba Lamine, émue, a promis de parachever l’oeuvre entamée par son prédécesseur. Se disant déterminée à faire de ce ministère important un modèle de rigueur et d’exemplarité, elle a signalé qu’elle situe son action dans la continuité des chantiers entamés avec tant de réussite. «Je mesure le poids et la gravité des responsabilités qui m’incombent aujourd’hui», a-t-elle lancé. Rendre la presse ivoirienne nationale plus professionnelle est, à l’en croire, un chantier qui lui tient à coeur. Tout comme veiller à l’application des résolutions des récents Etats généraux et mener à bien le basculement de la Côte d’Ivoire vers le numérique notamment.
Marcellin Boguy
Le ministre sortant, qui a passé 18 mois à la tête du ministère de la Communication, a indiqué qu’au-delà des nombreux dossiers que son successeur aura à gérer, il tenait à lui en transmettre trois, particulièrement importants : le premier concerne les Etats généraux de la presse ; le deuxième est celui du passage de la Côte d’Ivoire à la Télévision numérique terrestre, la Tnt ; et le troisième dossier, non moins important, selon lui, est celui de la libéralisation de l’espace télévisuel.
Concernant les Etats généraux de la presse, il a relevé qu’un livre blanc est disponible, contenant des propositions de réformes à envisager dans le secteur. Quant au passage à la Tnt, le ministre sortant a avancé qu’une stratégie nationale a été adoptée le 19 septembre 2012 en conseil des ministres. «Il est question de mettre en œuvre toutes les actions déclinées, afin que l’objectif du basculement au numérique, au plus tard en juin 2015, soit atteint par notre pays», a-t-il insisté. Il a soutenu, pour ce qui est de la libéralisation de l’espace audiovisuel, qu’à ce jour, tous les textes législatifs et réglementaires permettant à ce chantier d’être réalisé ont été pris. «La commission chargée des appels d’offres et des appels à candidatures pour la délivrance des licences a déjà été installée et travaille de concert avec la Haute autorité de la Commission audiovisuelle, Haca», a-t-il dit.
Il a souligné avoir eu à travailler en bonne intelligence avec un secteur qui est réputé difficile et complexe. «Ce fut, bien au contraire, une très belle et exaltante expérience pour moi», a révélé M. Coty Souleïmane. Qui a souhaité à tous (associations patronales, syndicats, autorités de régulation, structures sous tutelle administrative, partenaires techniques et financiers) de se mettre à la disposition de son successeur, et en le faisant, a-t-il ajouté, c’est le monde des médias et de la communication que l’on aidera ainsi à progresser.
Il a terminé son propos en paraphrasant Williams Shakespeare en ces termes : «Le monde est un vaste plateau de théâtre où chaque acteur, après avoir joué sa partition, cède la scène au suivant».
Affoussiata Bamba Lamine, émue, a promis de parachever l’oeuvre entamée par son prédécesseur. Se disant déterminée à faire de ce ministère important un modèle de rigueur et d’exemplarité, elle a signalé qu’elle situe son action dans la continuité des chantiers entamés avec tant de réussite. «Je mesure le poids et la gravité des responsabilités qui m’incombent aujourd’hui», a-t-elle lancé. Rendre la presse ivoirienne nationale plus professionnelle est, à l’en croire, un chantier qui lui tient à coeur. Tout comme veiller à l’application des résolutions des récents Etats généraux et mener à bien le basculement de la Côte d’Ivoire vers le numérique notamment.
Marcellin Boguy
