L’Etat ivoirien, depuis plusieurs années, encourage la politique de diversification de ses ressources économiques. Ainsi, l’exploitation des minerais, notamment celle de l’or défraie la chronique. Pour en savoir davantage, notre équipe de reportage s’est rendue sur le site de Bonikro (Hiré).
Située à près de 50 km de Divo, Bonikro est une localité de la sous-préfecture de Hiré. Après l’obtention du permis environnemental, Newcrest, société d’exploitation minière a procédé à la production commerciale de l’or dans cette localité. Cette production commerciale s’effectue, selon Jean-Claude Diplo, Directeur des Affaires externes de Newcrest, dans les conditions et obligations nationales et internationales. L’État de Côte d’Ivoire a autorisé l’extraction de l’or par Newcrest à Hiré afin de réussir sa politique minière. Toutefois, conscient des risques (pollution environnementale…) engendrés par l’exploitation minière, notamment dans les zones habitées, l’octroi des permis par l’Etat aux sociétés minières obéit à des principes de base. «A Hiré, la société Newcrest a une obligation. Elle doit tenir compte de son environnement immédiat et répondre aux préoccupations des communautés», a soutenu le Préfet de Divo, Kpan Droh Joseph. Quant à Jean-Claude Diplo, il s’est attardé sur les attentes de toutes les parties. «Newcrest a mis en place une politique basée sur la responsabilité sociale, la santé, la sécurité et le développement durable». Ce qui apporte depuis l’entame de ses activités des avantages considérables à l’économie locale, régionale et nationale.
Contribution à la vie économique
La mine d’or de Bonikro contribue à la création de la valeur économique en Côte d’Ivoire et au sein des communautés locales. Car, l’Etat perçoit les redevances et les impôts. Selon le rapport de Newcrest, l’Etat est détenteur à 10% des actions de la mine de Bonikro et perçoit une quote-part de dividende. En 2010, cette quotte part a été estimée à 155 millions FCFA. Quant aux taxes payées par Newcrest sont de l’ordre de 5,221 milliards de FCFA pour les taxes ad valorem (selon la valeur marchande) et 6,046 milliards FCFA pour les taxes diverses. Aussi les communautés locales perçoivent-elles de manière directe et indirecte les revenus de la mine de Bonikro comme l’indiquent les chiffres.
Les actions de la société Newcrest en faveur de la population locale
Un investissement de plus de 520 millions FCFA a été réalisé sur la période de 2010 à 2011 dans les infrastructures de base (eau, électricité, routes, éducation, santé), dans des activités culturelles (sponsoring football, espaces de divertissement), à la création d’activités génératives de revenus et aux offres d’emplois à la mine. Des réalisations telles que l’école primaire de petit Bouaké, l’élevage avicole de Bandamakro, la pisciculture de Chantier Konankro, le stade de Hiré, les logements des instituteurs à Bouakako et plusieurs autres réalisations. Directement la mine de Bonikro a offert près de 260 emplois permanents aux jeunes, soit 100 permanents au sein de Newcrest et 160 dans les entreprises sous-traitantes. Selon Famoussa Kamara, chargé des relations communautaires, Newcrest a offert également près de 419 emplois temporaires en 2011 et 401 emplois temporaires de janvier à octobre 2012 aux jeunes de la communauté locale (Hiré et environ 159 emplois, 81 emplois pour les 5 campements qui entourent la carrière, et Oumé et ses environs 159 emplois). Cependant, suite à la crise postélectorale, les demandes d’emplois se sont accrues. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes se sentent lésés et frustrés, a indiqué Famoussa Kamara. A ce sujet, le préfet de Divo précise: «Il y a des travaux qu’on peut faire sans avoir une formation qualifiante. Il y a des travaux qui nécessitent une formation qualifiante. Alors, nous demandons à Newcrest de prioriser les jeunes de la communauté. S’ils ont la qualification, Ils seront retenus ». A cet effet, Newcrest a scellé un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin de mettre en œuvre le programme de développement communautaire. Les communautés se sont approprié ce programme. «Nous remercions Newcrest pour les actions qu’elle entreprend. Nous réalisons actuellement un projet de 2000 pondeuses financé à hauteur de 14 millions. Ce projet a été choisi par 14 jeunes de notre village », a indiqué Akaffou Simon Gédéon, Président des jeunes du village de Bouakako. Toutefois, certains membres de la communauté traduisent leur mécontement à l’encontre de Newcrest.
La pomme de discorde
Kouamé Kouassi Germain, chef du village de Bandamakro campement, délocalisé sur un nouveau site de 58 villas modernes se dit déçu. «Quand ils sont arrivés, ils (les responsables de Equigold société reprise par LGL puis par Newcrest) nous ont dit que nous allons être riches. Nous n’avons pas signé de papier, certes. Mais, c’est ce qu’ils ont dit. Nous étions à proximité du parc à résidus. Alors on a été déplacé dans ce village construit par Newcrest. On a été dédommagé financièrement. Mais ça ne suffit pas», s’est-il irrité. Mais pour le préfet de Divo, il ne faut pas trop en demander à Newcrest. « Newcrest est une société lucrative et non une ONG. Certes, elle a des obligations vis-à-vis des communautés, mais elle doit être considérée comme toutes les autres sociétés exerçant en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il y a moins de tensions ici. Cela témoigne du sérieux de la société. Il faut que les populations comprennent que tout le monde ne peut pas être embauché et elle ne peut pas prendre le risque de faire travailler des personnes qui ne savent pas manipuler les gros engins d’extraction », a-t-il fait savoir.
Ogou Dama
Située à près de 50 km de Divo, Bonikro est une localité de la sous-préfecture de Hiré. Après l’obtention du permis environnemental, Newcrest, société d’exploitation minière a procédé à la production commerciale de l’or dans cette localité. Cette production commerciale s’effectue, selon Jean-Claude Diplo, Directeur des Affaires externes de Newcrest, dans les conditions et obligations nationales et internationales. L’État de Côte d’Ivoire a autorisé l’extraction de l’or par Newcrest à Hiré afin de réussir sa politique minière. Toutefois, conscient des risques (pollution environnementale…) engendrés par l’exploitation minière, notamment dans les zones habitées, l’octroi des permis par l’Etat aux sociétés minières obéit à des principes de base. «A Hiré, la société Newcrest a une obligation. Elle doit tenir compte de son environnement immédiat et répondre aux préoccupations des communautés», a soutenu le Préfet de Divo, Kpan Droh Joseph. Quant à Jean-Claude Diplo, il s’est attardé sur les attentes de toutes les parties. «Newcrest a mis en place une politique basée sur la responsabilité sociale, la santé, la sécurité et le développement durable». Ce qui apporte depuis l’entame de ses activités des avantages considérables à l’économie locale, régionale et nationale.
Contribution à la vie économique
La mine d’or de Bonikro contribue à la création de la valeur économique en Côte d’Ivoire et au sein des communautés locales. Car, l’Etat perçoit les redevances et les impôts. Selon le rapport de Newcrest, l’Etat est détenteur à 10% des actions de la mine de Bonikro et perçoit une quote-part de dividende. En 2010, cette quotte part a été estimée à 155 millions FCFA. Quant aux taxes payées par Newcrest sont de l’ordre de 5,221 milliards de FCFA pour les taxes ad valorem (selon la valeur marchande) et 6,046 milliards FCFA pour les taxes diverses. Aussi les communautés locales perçoivent-elles de manière directe et indirecte les revenus de la mine de Bonikro comme l’indiquent les chiffres.
Les actions de la société Newcrest en faveur de la population locale
Un investissement de plus de 520 millions FCFA a été réalisé sur la période de 2010 à 2011 dans les infrastructures de base (eau, électricité, routes, éducation, santé), dans des activités culturelles (sponsoring football, espaces de divertissement), à la création d’activités génératives de revenus et aux offres d’emplois à la mine. Des réalisations telles que l’école primaire de petit Bouaké, l’élevage avicole de Bandamakro, la pisciculture de Chantier Konankro, le stade de Hiré, les logements des instituteurs à Bouakako et plusieurs autres réalisations. Directement la mine de Bonikro a offert près de 260 emplois permanents aux jeunes, soit 100 permanents au sein de Newcrest et 160 dans les entreprises sous-traitantes. Selon Famoussa Kamara, chargé des relations communautaires, Newcrest a offert également près de 419 emplois temporaires en 2011 et 401 emplois temporaires de janvier à octobre 2012 aux jeunes de la communauté locale (Hiré et environ 159 emplois, 81 emplois pour les 5 campements qui entourent la carrière, et Oumé et ses environs 159 emplois). Cependant, suite à la crise postélectorale, les demandes d’emplois se sont accrues. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes se sentent lésés et frustrés, a indiqué Famoussa Kamara. A ce sujet, le préfet de Divo précise: «Il y a des travaux qu’on peut faire sans avoir une formation qualifiante. Il y a des travaux qui nécessitent une formation qualifiante. Alors, nous demandons à Newcrest de prioriser les jeunes de la communauté. S’ils ont la qualification, Ils seront retenus ». A cet effet, Newcrest a scellé un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin de mettre en œuvre le programme de développement communautaire. Les communautés se sont approprié ce programme. «Nous remercions Newcrest pour les actions qu’elle entreprend. Nous réalisons actuellement un projet de 2000 pondeuses financé à hauteur de 14 millions. Ce projet a été choisi par 14 jeunes de notre village », a indiqué Akaffou Simon Gédéon, Président des jeunes du village de Bouakako. Toutefois, certains membres de la communauté traduisent leur mécontement à l’encontre de Newcrest.
La pomme de discorde
Kouamé Kouassi Germain, chef du village de Bandamakro campement, délocalisé sur un nouveau site de 58 villas modernes se dit déçu. «Quand ils sont arrivés, ils (les responsables de Equigold société reprise par LGL puis par Newcrest) nous ont dit que nous allons être riches. Nous n’avons pas signé de papier, certes. Mais, c’est ce qu’ils ont dit. Nous étions à proximité du parc à résidus. Alors on a été déplacé dans ce village construit par Newcrest. On a été dédommagé financièrement. Mais ça ne suffit pas», s’est-il irrité. Mais pour le préfet de Divo, il ne faut pas trop en demander à Newcrest. « Newcrest est une société lucrative et non une ONG. Certes, elle a des obligations vis-à-vis des communautés, mais elle doit être considérée comme toutes les autres sociétés exerçant en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il y a moins de tensions ici. Cela témoigne du sérieux de la société. Il faut que les populations comprennent que tout le monde ne peut pas être embauché et elle ne peut pas prendre le risque de faire travailler des personnes qui ne savent pas manipuler les gros engins d’extraction », a-t-il fait savoir.
Ogou Dama