Emploi jeune : Le ministre Dosso peaufine une stratégie avec les partenaires

La problématique de l’emploi et de l’insertion des jeunes était au cœur d’une rencontre qu’a eue le ministère d’Etat, ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et des affaires sociales, Dosso Moussa, nouvellement nommé et les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire. Il était question, pour chacune des parties, de poser la question de la relance de la politique de l’emploi en Côte d’Ivoire. Le ministre d’Etat, Dosso Moussa, qui avait à ses côtés le ministre Alain Lobognon de la Jeunesse et des sports, a, à l’endroit des partenaires techniques et financiers, situé sur le cadre de cette rencontre : «il s’agit d’échanger sur la question épineuse de l’emploi et l’insertion des jeunes. Il s’agit pour nous de prendre l’attache des partenaires pour passer en revue les programmes en cours sur l’emploi. C’est un projet qui tient à cœur au président de la République. De cette rencontre, nous envisageons la mise en place d’une feuille de route pour l’emploi en Côte d’Ivoire. Il s’agit de mener toutes les réflexions pour voir sur toute l’étendue du territoire ce qui peut être fait pour donner une réponse efficace à l’emploi et à la réinsertion des jeunes». Au nom du système de l’Onu, Bert Koenders a affirmé que «La création de l’emploi est un problème principal dans le développement économique. Elle doit se faire en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires notamment le secteur privé. Nous avons besoin d’une coopération étroite et très professionnelle». Madani Talla, directeur des Opérations de la Banque mondiale, a dit que son institution «est dans de très bonnes dispositions pour vous accompagner. Elle est déjà très présente sur le terrain en termes d’aide à l’emploi a travers le Papc, le programme d’insertion et de démobilisation et bien d’autres structures qui bénéficient de notre appui financier». Il a souhaité une bonne cohérence dans les actions et indiqué l’apport primordial du secteur privé. Cette rencontre, la première, va se poursuivre toujours dans le besoin de répondre au problème de l’emploi. Le secteur privé et le patronat se sont exprimés en faveur d’une plateforme claire, situant les besoins et la responsabilité de chaque acteur.

Jean Prisca