L’atelier de lancement des Consultations de la Banque Mondiale sur le Genre en Côte d’Ivoire, s’est tenu le mercredi 28 novembre 2012 à Abidjan. Une occasion pour l’Institution financière internationale et les structures locales en charge des questions du Genre, de poursuivre les réflexions sur les enjeux majeurs de la parité en Côte d’Ivoire, en vue de leur prise en compte dans les programmes. A partir de cet atelier, a indiqué la première Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Mme Fadika Sarra Sako, la prise en compte de la cause de la femme, pour être effectif, doit s’ancrer sur des actions concrètes et pérennes de manière à impulser la place et le rôle de la femme dans notre société. Car, selon la députée de Touba, le défi qui s’impose à la femme, aujourd’hui, en tant que pouvoir économique indéniable dans la société, c’est de passer d’une économie informelle à une économie formelle. D’où l’intérêt du présent atelier. Qui, selon Madani Tall, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, devrait consister à « élaborer un calendrier réaliste des consultations qui démarrent bientôt à l’intérieur du pays et aux termes desquelles, l’Institution aura à finaliser son plan d’action qui prendra en compte les principales préoccupations de la Femme ivoirienne ». Pour sa part, Mme Emilienne Anikpo, représentant la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, marraine de la cérémonie, a encouragé les différents acteurs à poursuivre la lutte pour l’élimination des obstacles qui empêchent les femmes de participer pleinement à la construction et au développement. Elle a toutefois relevé les actions déjà menées par le Gouvernement dans le cadre de la réduction des inégalités hommes /femmes. « Le chemin qui reste à parcourir sur la voie de la réduction des inégalités afin d’atteindre le développement équitable est encore long. Nous avons besoin d’une Côte d’Ivoire en paix et réconciliée pour réussir, et cela est à notre portée », a-t-elle conclu.
JEAN-HERVE GUICAHUE (Stg)
JEAN-HERVE GUICAHUE (Stg)