Le Grand Patronat ivoirien, la Banque Mondiale , les confédérations d’entreprises privées, le PNUD( Programme des Nations Unies pour le Développement) , le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs et le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi , des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, ont tenu une séance de travail présidée par le Ministre d’Etat Dosso Moussa, ce mercredi 28 novembre 2012 dans les locaux dudit Ministère. Objectif principal, trouver les voies et moyens propices à la création d’emplois jeunes, cheval de bataille de l’actuel Président. Pour sa part, le Ministère à charge de la jeunesse, intervenant sur la question, a lancé un plaidoyer à l’endroit des Confédérations d’entreprises ou sociétés privées et la Banque Mondiale en faveur de la jeunesse ivoirienne, dont la situation de l’employabilité est préoccupante. L’intervention du Ministre Lobognon.
« Les cols blancs, on en a besoin. Mais la Côte d’Ivoire a plus besoin de blouses, de casques colorés. C’est ce qui nous permet de rejoindre donc les jeunes .Il faut donc que tout le monde se mobilise pour renforcer l’employabilité des jeunes .C’est vrai, le privé a des besoins. Mais quels sont ces besoins ? Nous avons conduit une étude en septembre 2011 via un cabinet pour que le privé nous dise quels sont les besoins de sorte à amener les jeunes à s’orienter vers les besoins des entreprises. Mais les entreprises ne disent pas aux jeunes voici les besoins. C’est cela le drame ! Aujourd’hui, on fait la promotion de l’auto-emploi, la promotion de l’Entrepreneuriat. Il y’a un autre voile à lever, un autre problème à solutionner : c’est celui du financement. C’est vrai que le Gouvernement vient de mettre en place le Fonds National de la Jeunesse(FNJ) pour financer effectivement les jeunes qui veulent s’orienter vers l’Entrepreneuriat. Et le dispositif mis en place voudrait que ces jeunes soient pris en charge dans la formation. Il faut donc une véritable politique de formation des porteurs de projets. Il y’a vraiment nécessité de subventionner ces formations. Une formation aujourd’hui en entrepreneuriat a un coût. Le Fonds existe certes, mais il est important que les jeunes sentent derrière eux un soutien général. Il ne sert à rien de dire bon, emploi des jeunes, emploi des jeunes. Quel dispositif on met en place ? C’est à ce niveau que nous pensons que l’on doit faire la Promotion de l’Emploi comme on fait la Promotion des danses et musiques urbaines à la télévision et qu’effectivement les jeunes comprennent que l’Etat pense à eux et se disent que les enjeux, c’est l’agriculture ! Ils veulent bien aller vers l’agro-pastoral, vers l’agro-business, vers l’environnement, les services. Aujourd’hui, la question des terres ne se pose plus. Mais ils ont besoin de ce soutien pour le renforcement de leur employabilité pour aborder tous ces métiers qu’offre l’agriculture. Avec le programme de promotion socio-économique que nous avons élaboré, nous entendons orienter ces jeunes qui ont manifesté l’intérêt.
Mais je le répète ; Il faut que les bailleurs de fonds comprennent qu’il faut accompagner le mouvement : Ne laissons pas les jeunes face aux banques : Les banques diront qu’ils n’ont pas le profil idéal pour recevoir le financement. L’Etat a fait sa part en mettant en place un Fonds de garantie. Il faut que les jeunes soient accompagnés parce que ce ne sont pas tous les jeunes qui veulent faire des petits métiers. Les jeunes veulent devenir des créateurs d’emplois en dirigeant des entreprises. Et nous devons les accompagner via un programme déjà élaboré. On vous reversera ce programme. Il y’a des jeunes qui veulent réussir ! Mais ils ont besoin du soutien de tout le monde pour éviter que ce soit toujours les mêmes qui accèdent aux emplois. Il faudrait insister sur la traçabilité de l’emploi que nous créons afin que l’on sache ce qui se fait en une semaine sur le nombre d’emplois créés, afin de s’assurer que ce ne sont pas les mêmes qui se retrouvent aux mêmes emplois, dans la même année. Cela est inquiétant. On ne sent pas les effets de tous ces milliards que nous allons investir en faveur des jeunes! Je vous remercie. »
CELLCOMM/MPJSL.
« Les cols blancs, on en a besoin. Mais la Côte d’Ivoire a plus besoin de blouses, de casques colorés. C’est ce qui nous permet de rejoindre donc les jeunes .Il faut donc que tout le monde se mobilise pour renforcer l’employabilité des jeunes .C’est vrai, le privé a des besoins. Mais quels sont ces besoins ? Nous avons conduit une étude en septembre 2011 via un cabinet pour que le privé nous dise quels sont les besoins de sorte à amener les jeunes à s’orienter vers les besoins des entreprises. Mais les entreprises ne disent pas aux jeunes voici les besoins. C’est cela le drame ! Aujourd’hui, on fait la promotion de l’auto-emploi, la promotion de l’Entrepreneuriat. Il y’a un autre voile à lever, un autre problème à solutionner : c’est celui du financement. C’est vrai que le Gouvernement vient de mettre en place le Fonds National de la Jeunesse(FNJ) pour financer effectivement les jeunes qui veulent s’orienter vers l’Entrepreneuriat. Et le dispositif mis en place voudrait que ces jeunes soient pris en charge dans la formation. Il faut donc une véritable politique de formation des porteurs de projets. Il y’a vraiment nécessité de subventionner ces formations. Une formation aujourd’hui en entrepreneuriat a un coût. Le Fonds existe certes, mais il est important que les jeunes sentent derrière eux un soutien général. Il ne sert à rien de dire bon, emploi des jeunes, emploi des jeunes. Quel dispositif on met en place ? C’est à ce niveau que nous pensons que l’on doit faire la Promotion de l’Emploi comme on fait la Promotion des danses et musiques urbaines à la télévision et qu’effectivement les jeunes comprennent que l’Etat pense à eux et se disent que les enjeux, c’est l’agriculture ! Ils veulent bien aller vers l’agro-pastoral, vers l’agro-business, vers l’environnement, les services. Aujourd’hui, la question des terres ne se pose plus. Mais ils ont besoin de ce soutien pour le renforcement de leur employabilité pour aborder tous ces métiers qu’offre l’agriculture. Avec le programme de promotion socio-économique que nous avons élaboré, nous entendons orienter ces jeunes qui ont manifesté l’intérêt.
Mais je le répète ; Il faut que les bailleurs de fonds comprennent qu’il faut accompagner le mouvement : Ne laissons pas les jeunes face aux banques : Les banques diront qu’ils n’ont pas le profil idéal pour recevoir le financement. L’Etat a fait sa part en mettant en place un Fonds de garantie. Il faut que les jeunes soient accompagnés parce que ce ne sont pas tous les jeunes qui veulent faire des petits métiers. Les jeunes veulent devenir des créateurs d’emplois en dirigeant des entreprises. Et nous devons les accompagner via un programme déjà élaboré. On vous reversera ce programme. Il y’a des jeunes qui veulent réussir ! Mais ils ont besoin du soutien de tout le monde pour éviter que ce soit toujours les mêmes qui accèdent aux emplois. Il faudrait insister sur la traçabilité de l’emploi que nous créons afin que l’on sache ce qui se fait en une semaine sur le nombre d’emplois créés, afin de s’assurer que ce ne sont pas les mêmes qui se retrouvent aux mêmes emplois, dans la même année. Cela est inquiétant. On ne sent pas les effets de tous ces milliards que nous allons investir en faveur des jeunes! Je vous remercie. »
CELLCOMM/MPJSL.