À Paris, au troisième jour du procès des quatre militaires français accusés de l`assassinat du "coupeur de route" ivoirien Firmin Mahé, en 2005, les langues se sont déliées. Au sujet des responsabilités présumées et de la chronologies des faits. Compte rendu.
À son troisième jour, le procès de l’affaire Firmin Mahé est entré dans le vif du sujet avec les auditions des accusés. Les deux premiers (sur quatre), l’ancien adjudant-chef Guy Raugel, 48 ans, et l’ancien colonel Éric Burgaud, 50 ans, ont été interrogés pendant près de 10 heures 30 d’audience, jeudi 29 novembre. Le résident de la Cour d’assises de Paris, Olivier Leurent, a décortiqué quasiment heure par heure le déroulement des événements de cette journée du 13 mai 2005, durant laquelle le sort du « coupeur de route » présumé, Firmin Mahé, a été scellé.
Les deux accusés sont revenus sur les faits qui leur sont reprochés et ont « assumé ». Assumé d`avoir tué Firmin Mahé de sang-froid, à l’aide d’un sac poubelle et de rubans adhésif dans un blindé français pour le premier, Guy Raugel. Et pour le second, ÂÂÂÉric Burgaud, qu’il lui en a bien donné l’ordre, après l’avoir lui-même reçu - implicitement - de son supérieur hiérarchique, le général Henri Poncet.
À son troisième jour, le procès de l’affaire Firmin Mahé est entré dans le vif du sujet avec les auditions des accusés. Les deux premiers (sur quatre), l’ancien adjudant-chef Guy Raugel, 48 ans, et l’ancien colonel Éric Burgaud, 50 ans, ont été interrogés pendant près de 10 heures 30 d’audience, jeudi 29 novembre. Le résident de la Cour d’assises de Paris, Olivier Leurent, a décortiqué quasiment heure par heure le déroulement des événements de cette journée du 13 mai 2005, durant laquelle le sort du « coupeur de route » présumé, Firmin Mahé, a été scellé.
Les deux accusés sont revenus sur les faits qui leur sont reprochés et ont « assumé ». Assumé d`avoir tué Firmin Mahé de sang-froid, à l’aide d’un sac poubelle et de rubans adhésif dans un blindé français pour le premier, Guy Raugel. Et pour le second, ÂÂÂÉric Burgaud, qu’il lui en a bien donné l’ordre, après l’avoir lui-même reçu - implicitement - de son supérieur hiérarchique, le général Henri Poncet.