x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 30 novembre 2012 | LG Infos

An un du transfèrement de Gbagbo à la Haye / Ago Marthe (Sg Cnrd) : «La Cpi est un instrument de chantage des patrons du monde»

© LG Infos Par DR
Mme AMON AGO Marthe.
Secrétaire Général du C.N.R.D
Le Congrès national pour la résistance et la déclaration (Cnrd) a animé une conférence de presse, hier jeudi 29 novembre 2012, au Qg de campagne Laurent Gbagbo à Attoban (II-Plateaux) pour se prononcer sur le transfèrement éventuel de Simone Ehivet Gbagbo, Sg de cette organisation, à la Cour pénale internationale (Cpi), à la Haye. Ainsi, du point de vue juridique, Amon Ago Marthe, Secrétaire générale du Cnrd, a affirmé que les idées qui ont prévalu à la création de la Cpi sont certes louables, mais elle est aujourd’hui un organe de répression et d’intimidation des dirigeants du tiers-monde ; qu’ils soient des démocrates avérés comme le Président Laurent Gbagbo, où qu’ils soient des chefs de guerre, qui désobéissent ou tentent de désobéir aux «patrons du monde» réunis ou représentés au sein de l’Onu. A cet effet, l’article 14 de la Charte de l’impérialisme, stipule, a expliqué la conférencière : «On ne parle pas de génocide, de massacres ni de crime de guerre ou de crime contre l’humanité dans les pays où nos intérêts sont garantis même si le nombre des victimes est très important.» Ce qui explique, a-t-elle poursuivi, que les crimes commis par la rébellion en 2002 soient passés sous silence par la communauté internationale. Par ailleurs, la conférencière a noté que la communauté internationale s’est précipitée à bombarder Laurent Gbagbo, parce que l’article 7 de la Charte précitée est sans équivoque: «Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité, sa crédibilité. Il doit disparaître.» Et Ago Marte de préciser que la Cpi viole un grand principe du droit pénal selon lequel la punition vise à rétablir l’ordre social troublé par un fait qui heurte la conscience collective d’une communauté donnée. C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, le procès pénal est déclenché par le Ministère Public et la Justice rendue au nom du peuple. «Le Procureur de la Cpi dépend de quel Exécutif et quel ordre a-t-il été troublé? Les Juges qui y siègent vont juger au nom de quel peuple? En d’autres termes, y-a-t-il un ordre international, lequel ? Y-a-t-il un peuple international?» S’est interrogée la Sg du Cnrd. «C’est pourquoi nous concluons au regard des faits et de ce que dit la Charte de l’impérialisme que la Cpi est un instrument politique de répression, de chantage, d’intimidation des dirigeants du tiers-monde qui dérangent ou osent déranger l’ordre mondial établi pour que les plus riches soient de plus en plus riches et que les plus pauvres soient de plus en plus pauvres», a-t-elle martelé. Et de conclure: «Si l’on respecte la souveraineté des peuples, les citoyens Ivoiriens ne doivent pas être déférés à la Cpi. Ainsi, Monsieur Laurent Gbagbo doit être purement et simplement relaxé de ses poursuites, et son épouse ne peut être déférée.»
B.T
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ