Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le fonds d’assistance aux victimes, un organe indépendant de la Cour pénale internationale ( CPI), entend débloquer 800.000 Euros soit environ 524.000.000 millions FCFA au profit de quelque727 victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 participant à une procédure devant ladite juridiction, a annoncé jeudi à Abidjan, le bureau local de cette juridiction pénale internationale basé à Abidjan.
« Le montant du fonds d’assistance au bénéfice des victimes de la Côte d’Ivoire est d’un montant de 800.000 Euros pour la première année», a révélé Patrick Zadi Zadi, agent terrain au fonds, ajoutant que même si la liste des bénéficiaires ivoiriens n’est pas encore définitive, « nous pensons aux victimes des zones ouest, centre et Nord ».
Selon M. Zadi qui prononçait une communication à l’occasion du lancement des activités de commémoration du 20è anniversaire du statut de Rome, traité international qui a fondé la CPI en 1998, ce fonds qui est destiné aux personnes victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI a un double mandat de « réparation et d’assistance ».
Il a par ailleurs, souligné que cette manne financière allouée aux victimes ivoiriennes « n’est pas gérée par l’État ivoirien », assurant cependant avoir une « collaboration étroite » avec les autorités ivoiriennes.
727 victimes ivoiriennes ont été dénombrées par la CPI, a ajouté dans la même veine, Soro Nahouala, également agent terrain au bureau local de la CPI à Abidjan en charge de la participation des victimes et réparation.
Pour Nouhoum Sangaré, chef du bureau de la CPI en Côte d’Ivoire, « en 20 ans, le statut de Rome fondant la CPI a été une réponse contre les atrocités dans le monde». C’est pourquoi, il a sollicité « un partenariat fructueux » avec les médias ivoiriens en vue de mieux promouvoir cet instrument juridique qui célèbre son 20è anniversaire en juillet 2018.
Poursuivant, il a fait savoir que le bureau local qu’il dirige, investira dans le cadre de ce 20è anniversaire, l’intérieur de la Côte d’Ivoire en vue de mieux promouvoir le statut de Rome auprès du corps préfectoral, des autorités coutumières et religieuses, des associations de jeunes et de femmes, etc.
Au cours de cette rencontre qui a réuni plus d’une dizaine de médias ivoiriens et internationaux autour du thème de la contribution de la presse de Côte d’Ivoire en faveur de la promotion de la justice pénale internationale, les représentants locaux de la CPI ont notamment instruit les journalistes sur le statut de Rome et le mécanisme de fonctionnement de ladite juridiction.
LB/hs/ls/APA
« Le montant du fonds d’assistance au bénéfice des victimes de la Côte d’Ivoire est d’un montant de 800.000 Euros pour la première année», a révélé Patrick Zadi Zadi, agent terrain au fonds, ajoutant que même si la liste des bénéficiaires ivoiriens n’est pas encore définitive, « nous pensons aux victimes des zones ouest, centre et Nord ».
Selon M. Zadi qui prononçait une communication à l’occasion du lancement des activités de commémoration du 20è anniversaire du statut de Rome, traité international qui a fondé la CPI en 1998, ce fonds qui est destiné aux personnes victimes des crimes relevant de la compétence de la CPI a un double mandat de « réparation et d’assistance ».
Il a par ailleurs, souligné que cette manne financière allouée aux victimes ivoiriennes « n’est pas gérée par l’État ivoirien », assurant cependant avoir une « collaboration étroite » avec les autorités ivoiriennes.
727 victimes ivoiriennes ont été dénombrées par la CPI, a ajouté dans la même veine, Soro Nahouala, également agent terrain au bureau local de la CPI à Abidjan en charge de la participation des victimes et réparation.
Pour Nouhoum Sangaré, chef du bureau de la CPI en Côte d’Ivoire, « en 20 ans, le statut de Rome fondant la CPI a été une réponse contre les atrocités dans le monde». C’est pourquoi, il a sollicité « un partenariat fructueux » avec les médias ivoiriens en vue de mieux promouvoir cet instrument juridique qui célèbre son 20è anniversaire en juillet 2018.
Poursuivant, il a fait savoir que le bureau local qu’il dirige, investira dans le cadre de ce 20è anniversaire, l’intérieur de la Côte d’Ivoire en vue de mieux promouvoir le statut de Rome auprès du corps préfectoral, des autorités coutumières et religieuses, des associations de jeunes et de femmes, etc.
Au cours de cette rencontre qui a réuni plus d’une dizaine de médias ivoiriens et internationaux autour du thème de la contribution de la presse de Côte d’Ivoire en faveur de la promotion de la justice pénale internationale, les représentants locaux de la CPI ont notamment instruit les journalistes sur le statut de Rome et le mécanisme de fonctionnement de ladite juridiction.
LB/hs/ls/APA