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Politique Publié le samedi 1 décembre 2012 | Nord-Sud

Les promesses du président Ouattara dans le Zanzan - 737 milliards FCFA pour ressusciter l’Est

© Nord-Sud Par Aristide
Visite d`Etat dans le Zanzan : le Président Alassane Ouattara à Téhini
Mercredi 28 novembre 2012. Téhini. En visite d`Etat dans la région du Zanzan, le Président Alassane Ouattara rencontre les populations de Téhini
Une enveloppe conséquente d’un montant de 737 milliards de nos francs est disponible pour le développement des régions du Gontougo et du Bounkani, a annoncé hier, le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Fin hier de la visite d’Etat du président Ouattara dans l’Est, la deuxième après celle qu’il a effectuée à l’Ouest en avril. C’est le Stade Ali Timité de Bondoukou, chef-lieu de département de la région du Zanzan qui a abrité le meeting-apothéose de la tournée débutée le mardi 27 novembre. L’occasion n’a pas été de trop pour Alassane Ouattara d’afficher à nouveau sa volonté de réduire conséquemment le taux de pauvreté estimé à 57% dans le pays Koulango, Bron, Lobi…où 3 personnes sur 5 sont pauvres. Sans compter un taux de chômage des jeunes très élevé, soit 9 sur 10 oisifs. Ses «grandes ambitions pour cette région» amènent le président à mobiliser une enveloppe d’un montant de 737 milliards FCFA soit 450 milliards FCFA pour le district du Zanzan et 287 milliards FCFA au Gontougo. «Le Programme présidentiel d’urgence a fait des investissements dans les domaines de l’eau, de l’électricité, de la santé, de l’éducation, de l’assainissement et des infrastructures pour soulager les souffrances des citoyens», a-t-il résumé ce qui a été fait de cet argent. Le temps pour lui de donner plus tard le détail des dépenses effectuées et les travaux réalisés. «Nous avons déjà investi 5 milliards FCFA dans ce programme d’urgence pour rénover et équiper les hôpitaux, réparer les pompes, rénover et construire de nouvelles classes, distribuer gratuitement des kits scolaires à nos enfants et reprofiler certaines routes», a précisé Alassane Ouattara. Il a indiqué que cela n’est qu’un début, puisqu’il a l’intention d’investir 178 milliards dans le seul département de Bondoukou. «En matière d’électricité, nous avons réhabilité, renforcé et étendu le réseau et avons aussi réparé l’éclairage public à Bondoukou. Je sais qu’il y a encore beaucoup de coupures d’électricité et de baisses de tension - j’en ai fait l’expérience moi-même hier à Bondoukou, chez mon aîné Yaya Ouattara - mais je peux vous dire que nous y travaillons». A ce point, il a mentionné la promesse de réaliser l’interconnexion électrique avec le Ghana voisin et l’extension du réseau. Ces projets prévus pour prendre forme avant fin 2013 le confortent à dire qu’à l’échéance indiquée, les problèmes d’électricité seront définitivement réglés à Bondoukou. Par ailleurs, ce sont 443 pompes villageoises sur les 543 que compte le pays Koulango qui ont été réparées, de nouveaux forages réalisés, d’anciens réhabilités ou rééquipés. Reste qu’un raccordement du réseau hydraulique local soit fait avec le barrage de Songori. Beaucoup a été également fait au plan de l’éducation où 46.000 kits scolaires ont été distribués aux écoliers, 72 classes construites, l’Epp-Sud (où le père d’Alassane Ouattara a enseigné) réhabilitée, 221 enseignants contractuels recrutés, des classes et des logements d’instituteurs réalisés. Ce n’est pas fini, car le Ppu permettra à l’Etat de construire 944 autres salles de classes et de bâtir un lycée de jeunes filles avec internat. Le gouvernement entend, par cet accent mis sur l’éducation des filles, encourager la promotion du genre. D’ailleurs, le chef de l’Etat a invité les jeunes filles à se battre afin de «devenir un jour une Kaba Nialé», en référence à sa ministre-déléguée à l’Economie et aux finances. Les domaines de la santé et celui des infrastructures routières ont connu des mutations importantes que le président n’a pas occultées. En effet, outre la réhabilitation des services publics, d’importants dons en médicaments ont été faits par la Première dame. Dominique Ouattara a également initié une campagne de vaccination contre la méningite. En dehors du reprofilage lourd des voies dont ont bénéficié les deux régions, il faut compter avec le bitumage à venir des axes Bondoukou-Soko menant à la frontière avec le Ghana. De même, le Ppu couvrira les travaux du bitumage de l’axe Bouna-Doropo jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso. Et comme cerise sur le gâteau, le projet de construction à hauteur de 5 milliards FCFA d’un pont sur le fleuve Comoé a fini de convaincre les populations que le développement est en marche chez elles. Autant elles ont acclamé ce changement à l’horizon, autant elles se sont réjouies de l’amorce à la mi-décembre d’un projet de microcrédits d’un montant d’un milliard FCFA destiné aux femmes, à l’initiative de Mme Ouattara.

Marcher dans les pas
d’Houphouet-Boigny
Allier paix et développement, comme l’a fait Félix Houphouet-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire. Tel est le pari qu’a pris Alassane Ouattara. «Je veux accomplir mon ambition de transformer la Côte d’Ivoire», a-t-il insisté, en demandant aux Ivoiriens de l’aider à réussir la mutation dont il rêve pour le pays. Cet appel commande, a-t-il prié, que chaque Ivoirien fasse un pas vers l’autre, de sorte que le pardon soit une réalité. Il est question «que la Côte d’Ivoire redevienne une terre d’hospitalité dont notre hymne national parle tant». Faire un geste de tolérance sera le signe que les Ivoiriens ont compris que la page sombre des crises fratricides est «définitivement tournée». Joignant l’acte à la parole, il a lui-même réitéré son appel à la réconciliation aux partisans de Laurent Gbagbo exilés au Ghana. En somme, des réponses aux populations dont les porte-parole ont demaUne enveloppe conséquente d’un montant de 737 milliards de nos francs est disponible pour le développement des régions du Gontougo et du Bounkani, a annoncé hier, le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Fin hier de la visite d’Etat du président Ouattara dans l’Est, la deuxième après celle qu’il a effectuée à l’Ouest en avril. C’est le Stade Ali Timité de Bondoukou, chef-lieu de département de la région du Zanzan qui a abrité le meeting-apothéose de la tournée débutée le mardi 27 novembre. L’occasion n’a pas été de trop pour Alassane Ouattara d’afficher à nouveau sa volonté de réduire conséquemment le taux de pauvreté estimé à 57% dans le pays Koulango, Bron, Lobi…où 3 personnes sur 5 sont pauvres. Sans compter un taux de chômage des jeunes très élevé, soit 9 sur 10 oisifs. Ses «grandes ambitions pour cette région» amènent le président à mobiliser une enveloppe d’un montant de 737 milliards FCFA soit 450 milliards FCFA pour le district du Zanzan et 287 milliards FCFA au Gontougo. «Le Programme présidentiel d’urgence a fait des investissements dans les domaines de l’eau, de l’électricité, de la santé, de l’éducation, de l’assainissement et des infrastructures pour soulager les souffrances des citoyens», a-t-il résumé ce qui a été fait de cet argent. Le temps pour lui de donner plus tard le détail des dépenses effectuées et les travaux réalisés. «Nous avons déjà investi 5 milliards FCFA dans ce programme d’urgence pour rénover et équiper les hôpitaux, réparer les pompes, rénover et construire de nouvelles classes, distribuer gratuitement des kits scolaires à nos enfants et reprofiler certaines routes», a précisé Alassane Ouattara. Il a indiqué que cela n’est qu’un début, puisqu’il a l’intention d’investir 178 milliards dans le seul département de Bondoukou. «En matière d’électricité, nous avons réhabilité, renforcé et étendu le réseau et avons aussi réparé l’éclairage public à Bondoukou. Je sais qu’il y a encore beaucoup de coupures d’électricité et de baisses de tension - j’en ai fait l’expérience moi-même hier à Bondoukou, chez mon aîné Yaya Ouattara - mais je peux vous dire que nous y travaillons». A ce point, il a mentionné la promesse de réaliser l’interconnexion électrique avec le Ghana voisin et l’extension du réseau. Ces projets prévus pour prendre forme avant fin 2013 le confortent à dire qu’à l’échéance indiquée, les problèmes d’électricité seront définitivement réglés à Bondoukou. Par ailleurs, ce sont 443 pompes villageoises sur les 543 que compte le pays Koulango qui ont été réparées, de nouveaux forages réalisés, d’anciens réhabilités ou rééquipés. Reste qu’un raccordement du réseau hydraulique local soit fait avec le barrage de Songori. Beaucoup a été également fait au plan de l’éducation où 46.000 kits scolaires ont été distribués aux écoliers, 72 classes construites, l’Epp-Sud (où le père d’Alassane Ouattara a enseigné) réhabilitée, 221 enseignants contractuels recrutés, des classes et des logements d’instituteurs réalisés. Ce n’est pas fini, car le Ppu permettra à l’Etat de construire 944 autres salles de classes et de bâtir un lycée de jeunes filles avec internat. Le gouvernement entend, par cet accent mis sur l’éducation des filles, encourager la promotion du genre. D’ailleurs, le chef de l’Etat a invité les jeunes filles à se battre afin de «devenir un jour une Kaba Nialé», en référence à sa ministre-déléguée à l’Economie et aux finances. Les domaines de la santé et celui des infrastructures routières ont connu des mutations importantes que le président n’a pas occultées. En effet, outre la réhabilitation des services publics, d’importants dons en médicaments ont été faits par la Première dame. Dominique Ouattara a également initié une campagne de vaccination contre la méningite. En dehors du reprofilage lourd des voies dont ont bénéficié les deux régions, il faut compter avec le bitumage à venir des axes Bondoukou-Soko menant à la frontière avec le Ghana. De même, le Ppu couvrira les travaux du bitumage de l’axe Bouna-Doropo jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso. Et comme cerise sur le gâteau, le projet de construction à hauteur de 5 milliards FCFA d’un pont sur le fleuve Comoé a fini de convaincre les populations que le développement est en marche chez elles. Autant elles ont acclamé ce changement à l’horizon, autant elles se sont réjouies de l’amorce à la mi-décembre d’un projet de microcrédits d’un montant d’un milliard FCFA destiné aux femmes, à l’initiative de Mme Ouattara.

Marcher dans les pas
d’Houphouet-Boigny
Allier paix et développement, comme l’a fait Félix Houphouet-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire. Tel est le pari qu’a pris Alassane Ouattara. «Je veux accomplir mon ambition de transformer la Côte d’Ivoire», a-t-il insisté, en demandant aux Ivoiriens de l’aider à réussir la mutation dont il rêve pour le pays. Cet appel commande, a-t-il prié, que chaque Ivoirien fasse un pas vers l’autre, de sorte que le pardon soit une réalité. Il est question «que la Côte d’Ivoire redevienne une terre d’hospitalité dont notre hymne national parle tant». Faire un geste de tolérance sera le signe que les Ivoiriens ont compris que la page sombre des crises fratricides est «définitivement tournée». Joignant l’acte à la parole, il a lui-même réitéré son appel à la réconciliation aux partisans de Laurent Gbagbo exilés au Ghana. En somme, des réponses aux populations dont les porte-parole ont demandé la clémence à l’endroit des leurs dont le ministre Augustin Comoé, exilé au pays de Kwame N’Krumah et la poursuite du développement de leurs régions.

Bidi Ignace, envoyé spécial
ndé la clémence à l’endroit des leurs dont le ministre Augustin Comoé, exilé au pays de Kwame N’Krumah et la poursuite du développement de leurs régions.

Bidi Ignace, envoyé spécial
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