Le conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est en réunion pour trois jours à Abidjan. A l’ordre du jour, les Accords de partenariat économique (Ape), la sécurité alimentaire, la lutte contre les abus et le trafic illicite de la drogue et les crimes organisés dans la région.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) veut terminer l’année avec une idée claire des projections pour 2013. Depuis hier se tient à Abidjan la 69ème session du conseil des ministres de la Cedeao avec à l’ordre du jour des sujets d’importances capitales : les Accords de partenariat économique, la sécurité alimentaire, la libre circulation des personnes et des biens et le droit d’établissement, la lutte contre les abus et le trafic illicite de la drogue et les crimes organisés dans la région, etc. Selon le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, Daniel Kablan Duncan, il est impérieux pour la communauté de trouver un accord régional devant satisfaire tout le monde et harmoniser le régime commercial. Il a invité les ministres à examiner de très près les mesures à prendre afin d’accélérer la mutualisation des infrastructures nationales de stockage en vue de la constitution d’une réserve alimentaire régionale. «Toutes les dispositions nécessaires devront être prises pour endiguer les menaces réelles d’une insécurité alimentaire dans notre sous-région pour les années à venir», a-t-il attiré l’attention. Le chef du gouvernement ivoirien a indiqué que les participants doivent réfléchir au moyen de redynamiser les institutions de l’organisation pour plus d’efficacité. Il leur a demandé de mener une étude approfondie de tous les dossiers en cours afin de soumettre des propositions conséquentes aux chefs d’Etat dont la 42ème conférence est prévue le premier trimestre 2013. Le président de la commission de la Cedeao, Désiré Kadré Ouédraogo, a relevé que l’accélération du processus d’intégration régionale passe par la stabilité (surtout politique) des Etats. «L’on ne saurait concevoir un développement socio-économique de notre région sans une paix durable», a-t-il commenté. C’est pourquoi, a-t-il argumenté, la communauté a fait le pari de créer les conditions favorables à l’approfondissement du processus d’intégration. En s’attaquant non seulement à la gestion des crises mais aussi aux causes de la pauvreté à travers des programmes sectoriels fortement intégrateurs. A l’en croire, l’ordre du jour de la réunion traduit la volonté de la communauté d’atteindre ces objectifs. Le vice-ministre des Affaires étrangères du Venezuela est l’invité spécial de la session. En marge de la réunion, la Cedeao et son pays signeront un accord en vue d’éradiquer le paludisme. Ce traité, a révélé Kablan Duncan, met l’accent sur le transfert de technologie des techniques et le soutien financier du Venezuela et de Cuba en vue de construire des usines en Afrique de l’Ouest. L’ancien patron de la diplomatie ivoirienne a passé le témoin à son successeur, Charles Koffi Diby, au sein du gouvernement, à la présidence du conseil.
Bamba K. Inza
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) veut terminer l’année avec une idée claire des projections pour 2013. Depuis hier se tient à Abidjan la 69ème session du conseil des ministres de la Cedeao avec à l’ordre du jour des sujets d’importances capitales : les Accords de partenariat économique, la sécurité alimentaire, la libre circulation des personnes et des biens et le droit d’établissement, la lutte contre les abus et le trafic illicite de la drogue et les crimes organisés dans la région, etc. Selon le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, Daniel Kablan Duncan, il est impérieux pour la communauté de trouver un accord régional devant satisfaire tout le monde et harmoniser le régime commercial. Il a invité les ministres à examiner de très près les mesures à prendre afin d’accélérer la mutualisation des infrastructures nationales de stockage en vue de la constitution d’une réserve alimentaire régionale. «Toutes les dispositions nécessaires devront être prises pour endiguer les menaces réelles d’une insécurité alimentaire dans notre sous-région pour les années à venir», a-t-il attiré l’attention. Le chef du gouvernement ivoirien a indiqué que les participants doivent réfléchir au moyen de redynamiser les institutions de l’organisation pour plus d’efficacité. Il leur a demandé de mener une étude approfondie de tous les dossiers en cours afin de soumettre des propositions conséquentes aux chefs d’Etat dont la 42ème conférence est prévue le premier trimestre 2013. Le président de la commission de la Cedeao, Désiré Kadré Ouédraogo, a relevé que l’accélération du processus d’intégration régionale passe par la stabilité (surtout politique) des Etats. «L’on ne saurait concevoir un développement socio-économique de notre région sans une paix durable», a-t-il commenté. C’est pourquoi, a-t-il argumenté, la communauté a fait le pari de créer les conditions favorables à l’approfondissement du processus d’intégration. En s’attaquant non seulement à la gestion des crises mais aussi aux causes de la pauvreté à travers des programmes sectoriels fortement intégrateurs. A l’en croire, l’ordre du jour de la réunion traduit la volonté de la communauté d’atteindre ces objectifs. Le vice-ministre des Affaires étrangères du Venezuela est l’invité spécial de la session. En marge de la réunion, la Cedeao et son pays signeront un accord en vue d’éradiquer le paludisme. Ce traité, a révélé Kablan Duncan, met l’accent sur le transfert de technologie des techniques et le soutien financier du Venezuela et de Cuba en vue de construire des usines en Afrique de l’Ouest. L’ancien patron de la diplomatie ivoirienne a passé le témoin à son successeur, Charles Koffi Diby, au sein du gouvernement, à la présidence du conseil.
Bamba K. Inza