Le chef de délégation régionale du CICR en Côte d’Ivoire, Georges Comninos, en visite de travail à Gagnoa, a annoncé mardi que le bureau CICR de Gagnoa fermera ses portes avant la fin du mois de décembre, tout en continuant toutefois un certain nombre d’actions d’assistance aux populations, sur le terrain.
« A la fin de cette année nous allons fermer notre bureau de Gagnoa, mais en aucun cas cela ne signifie que le CICR va cesser ses activités dans la région. Nous allons les poursuivre mais non plus directement depuis Gagnoa, mais depuis Abidjan », a déclaré Georges Comninos.
Selon lui, « c’est un retrait qui a une signification importante par rapport à l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire depuis 10 ans, il s’agit d’une réorientation des activités du CICR liée à cette évolution ». Il a rappelé que le CICR est spécifiquement actif en période d’exception, de conflits armés ou de crises qui entrainent des conséquences graves au plan humanitaire.
Le responsable de la délégation régionale du CICR a expliqué que la situation est en voie de stabilisation en Côte d’Ivoire, même si elle n’est pas encore entièrement réglée. Ce qui, dit-il, entraîne un niveau d’implication moindre du CICR en matière d’assistance aux personnes directement victimes du conflit et de la crise postélectorale.
M. Comninos a confié que le CICR va poursuivre pour des raisons humanitaires ses programmes dans des activités de protection, notamment la visite des lieux de détention, afin de contribuer avec les autorités ivoiriennes à améliorer les conditions détentions et le traitement des personnes privées de liberté.
Tous les programmes de soutien du CICR à son partenaire principal en Côte d’Ivoire, la Croix rouge de Côte d’Ivoire, se poursuivront à travers un soutien dans les actions de renforcement des capacités de ses comités locaux.
Georges Comninos a également souligné la poursuite des activités de prévention auprès des porteurs d’armes (les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, la police), afin de les sensibiliser sur le droit humanitaire et les principes de droits de l’Homme dans le cadre de leurs missions de défense et de sécurisation des populations.
Présent en Côte d’Ivoire depuis 1989, la délégation régionale du CICR a son siège à Abidjan. Elle a ouvert à l’occasion de la rébellion de septembre 2002, des sous-délégations à l’intérieur du pays, notamment à Guiglo, Man, Korhogo, Bouaké et Gagnoa.
Le bureau de Gagnoa qui ferme bientôt compte 16 employés. Les bureaux de Korhogo et de Bouaké ont fermé depuis l’année dernière.
(AIP)
« A la fin de cette année nous allons fermer notre bureau de Gagnoa, mais en aucun cas cela ne signifie que le CICR va cesser ses activités dans la région. Nous allons les poursuivre mais non plus directement depuis Gagnoa, mais depuis Abidjan », a déclaré Georges Comninos.
Selon lui, « c’est un retrait qui a une signification importante par rapport à l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire depuis 10 ans, il s’agit d’une réorientation des activités du CICR liée à cette évolution ». Il a rappelé que le CICR est spécifiquement actif en période d’exception, de conflits armés ou de crises qui entrainent des conséquences graves au plan humanitaire.
Le responsable de la délégation régionale du CICR a expliqué que la situation est en voie de stabilisation en Côte d’Ivoire, même si elle n’est pas encore entièrement réglée. Ce qui, dit-il, entraîne un niveau d’implication moindre du CICR en matière d’assistance aux personnes directement victimes du conflit et de la crise postélectorale.
M. Comninos a confié que le CICR va poursuivre pour des raisons humanitaires ses programmes dans des activités de protection, notamment la visite des lieux de détention, afin de contribuer avec les autorités ivoiriennes à améliorer les conditions détentions et le traitement des personnes privées de liberté.
Tous les programmes de soutien du CICR à son partenaire principal en Côte d’Ivoire, la Croix rouge de Côte d’Ivoire, se poursuivront à travers un soutien dans les actions de renforcement des capacités de ses comités locaux.
Georges Comninos a également souligné la poursuite des activités de prévention auprès des porteurs d’armes (les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, la police), afin de les sensibiliser sur le droit humanitaire et les principes de droits de l’Homme dans le cadre de leurs missions de défense et de sécurisation des populations.
Présent en Côte d’Ivoire depuis 1989, la délégation régionale du CICR a son siège à Abidjan. Elle a ouvert à l’occasion de la rébellion de septembre 2002, des sous-délégations à l’intérieur du pays, notamment à Guiglo, Man, Korhogo, Bouaké et Gagnoa.
Le bureau de Gagnoa qui ferme bientôt compte 16 employés. Les bureaux de Korhogo et de Bouaké ont fermé depuis l’année dernière.
(AIP)