Le 10 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Internationale des droits de l’homme en vertu de la résolution 423 de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette journée marque l’anniversaire de l’adoption en 1948, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et elle est l’occasion, de célébrer les droits de l’homme, de réfléchir sur l’avancée de leur respect et de plaider pour que chaque individu, où qu’il se trouve, puisse exercer pleinement tous ses droits fondamentaux.
Notre pays la Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre cette journée internationale consacrée cette année à la liberté d’expression avec le slogan « ma voix compte ».
Il faut noter que la Côte d’Ivoire sur les questions relatives à la situation des droits de l’homme, a fait des avancées notables depuis la grave crise post électorale qu’elle a connue.
En effet, les nombreux efforts consentis par l’Etat, pour faire du respect des droits de l’homme une réalité sont perceptibles à travers la ratification de certains instruments qui prônent l’égalité des sexes tels que le protocole de Maputo en octobre 2011 et plus récemment l’adoption en commission des affaires sociales de l’assemblée nationale de la loi sur le mariage. La Côte d’Ivoire s’efforce également depuis quelques années d’honorer ses engagements devant les différents comités des conventions dont elle est partie pour rendre compte le plus régulièrement possible de la situation des droits de l’homme.
Ces faits montrent combien l’Etat a à cœur de garantir et de faire progresser les droits de l’homme dans tous les domaines de la vie sociale et politique par la réalisation de toutes les normes relatives aux droits humains.
L’OFACI tout en reconnaissant le travail accompli par nos dirigeants, tient à rappeler que les droits de l’homme ne sont pas une option, mais une nécessité pour un pays comme le notre qui aspire à être émergent à l’horizon 2020 ;
L’OFACI encourage donc l’Etat de Côte d’Ivoire dans toutes les actions qui montre son attachement aux idéaux de la Déclaration Universelle des droits de l`homme ;
Aussi, tient-elle à souligner que les défis de la sécurité, de la justice et de la réconciliation sont fondamentaux dans la reconnaissance de notre pays comme un pays des droits de l’homme. Par conséquent, l’arrestation de tous les coupables, le dédommagement des victimes ainsi que la participation de tous les fils et filles au développement du pays doivent demeurer une priorité ;
L’OFACI demande que l’accent soit mis sur les droits de tous les individus - les femmes, les jeunes, les minorités, les personnes handicapées, les personnes pauvres ou marginalisées - afin que leurs voix soient entendues dans la vie publique et prises en compte dans les décisions politiques ;
L’OFACI sollicite la mobilisation de tous et de toutes sur les questions relatives aux droits de l’homme en Côte d’Ivoire, afin de rappeler le plus régulièrement possible aux autorités publiques leur devoir de respecter les valeurs qui étayent les sociétés démocratiques ;
L’OFACI soutient toutes les femmes, tous les hommes et toutes les organisations qui comme elle, font preuve d`engagement et de courage pour exiger le respect universel des droits fondamentaux, et renforcer ainsi la démocratie et la justice sociale dans notre pays.
Fait à Abidjan le 10 Décembre 2012
SANGARE NAMIZATA
Présidente nationale
Notre pays la Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, célèbre cette journée internationale consacrée cette année à la liberté d’expression avec le slogan « ma voix compte ».
Il faut noter que la Côte d’Ivoire sur les questions relatives à la situation des droits de l’homme, a fait des avancées notables depuis la grave crise post électorale qu’elle a connue.
En effet, les nombreux efforts consentis par l’Etat, pour faire du respect des droits de l’homme une réalité sont perceptibles à travers la ratification de certains instruments qui prônent l’égalité des sexes tels que le protocole de Maputo en octobre 2011 et plus récemment l’adoption en commission des affaires sociales de l’assemblée nationale de la loi sur le mariage. La Côte d’Ivoire s’efforce également depuis quelques années d’honorer ses engagements devant les différents comités des conventions dont elle est partie pour rendre compte le plus régulièrement possible de la situation des droits de l’homme.
Ces faits montrent combien l’Etat a à cœur de garantir et de faire progresser les droits de l’homme dans tous les domaines de la vie sociale et politique par la réalisation de toutes les normes relatives aux droits humains.
L’OFACI tout en reconnaissant le travail accompli par nos dirigeants, tient à rappeler que les droits de l’homme ne sont pas une option, mais une nécessité pour un pays comme le notre qui aspire à être émergent à l’horizon 2020 ;
L’OFACI encourage donc l’Etat de Côte d’Ivoire dans toutes les actions qui montre son attachement aux idéaux de la Déclaration Universelle des droits de l`homme ;
Aussi, tient-elle à souligner que les défis de la sécurité, de la justice et de la réconciliation sont fondamentaux dans la reconnaissance de notre pays comme un pays des droits de l’homme. Par conséquent, l’arrestation de tous les coupables, le dédommagement des victimes ainsi que la participation de tous les fils et filles au développement du pays doivent demeurer une priorité ;
L’OFACI demande que l’accent soit mis sur les droits de tous les individus - les femmes, les jeunes, les minorités, les personnes handicapées, les personnes pauvres ou marginalisées - afin que leurs voix soient entendues dans la vie publique et prises en compte dans les décisions politiques ;
L’OFACI sollicite la mobilisation de tous et de toutes sur les questions relatives aux droits de l’homme en Côte d’Ivoire, afin de rappeler le plus régulièrement possible aux autorités publiques leur devoir de respecter les valeurs qui étayent les sociétés démocratiques ;
L’OFACI soutient toutes les femmes, tous les hommes et toutes les organisations qui comme elle, font preuve d`engagement et de courage pour exiger le respect universel des droits fondamentaux, et renforcer ainsi la démocratie et la justice sociale dans notre pays.
Fait à Abidjan le 10 Décembre 2012
SANGARE NAMIZATA
Présidente nationale