La décision de fermeture du Groupe Ivoire Académie (GIA) et l’Institut Supérieur EZ, le 06 novembre dernier par un arrêté du Ministère de l’Enseignement Supérieur, continue de susciter le courroux des Associations des parents d’élèves. Réunis au sein d’une coordination, ces associations des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire ont tenu une conférence de presse hier, au centre Missionnaire au Plateau, pour exprimer leur colère contre la décision du Ministre Ibrahima Cissé Bacongo. Selon Kadio Aka Claude, porte-parole de la Coordination des Associations des Parents d’élèves (CAPCI), et par ailleurs président de l’Organisation des Parents d’Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI), Cissé Bacongo a pris cet arrêté sans consulter les associations des parents d’élèves. «Toutes nos tentatives de rencontrer le ministre se sont avérées infructueuses», a déploré M. Aka Kadio. Avec cette menace de fermeture, ce sont 1300 étudiants dont plus de 900 affectés de l’Etat qui vont en pâtir. Le porte-parole s’est également offusqué du fait que le ministère veuille seulement trouver un point de chute aux étudiants affectés de l’Etat. « Nous disons non ! Si la décision doit rentrer en vigueur, le ministère doit réaffecter tous les étudiants issus de cet établissement », a demandé M. Aka Kadio. Avant d’inviter le ministre Cissé Bacongo à retirer son arrêté de fermeture de ces établissements d’enseignement supérieur situés au Km 4, sur le Boulevard de Marseille. Il a par ailleurs enjoint les étudiants affectés ou non, à demeurer dans l’établissement pour continuer les cours. Plaidant même auprès du ministre pour qu’il laisse les étudiants poursuivre leurs études dans l’établissement, jusqu’à la fin de cette année scolaire. Depuis quelques mois, il y a un bras de fer entre le Ministère de l’Enseignement Supérieur et le promoteur du Groupe Ivoire Académie (GIA). Cissé Bacongo soutenant que les écoles se trouvent sur le domaine de l’Etat.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé