Désormais, le ministère du Logement tombe dans le portefeuille de celui de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Assainissement, dirigé par Sanogo Mamadou. A ce titre, il a reçu une pile de dossiers «cimentés» de son prédécesseur, Kaba Nialé, nommée depuis quelques semaines à la tête du département de l’Economie et des Finances. La passation de charge a eu lieu le samedi 1er décembre en fin de soirée, au 14ème étage de la tour B au Plateau. Les dossiers hérités par Sanogo Mamadou sont des programmes immobiliers. Il s’agit entres autres, d’un projet de construction de 674 logements à Abobo Biabou. La convention est en cours de négociation avec la société promotrice. Il y a aussi un programme de construction de 918 logements dans la commune de Yopougon, avec le Fonds de prévoyance de la police nationale. Il en est de même pour deux autres programmes de 2000 et de 600 logements de types sociaux, avec une société marocaine. Sans oublier un autre qui sera réalisé, à en croire, Kanga Jean Jacques, directeur de cabinet du ministre Kaba Nialé, sur un terrain de 50 hectares, dans la commune de Yopougon, où les négociations sont en bonne voie avec les propriétaires terriens. Le dernier projet de construction de logement est celui de la Banque africaine de développement (Bad). Celui-ci fait partie des conditionnalités du retour de l’Institution africaine sur les bords de la lagune Ebrié. Ce dernier dossier, selon le directeur de cabinet de Kaba Nialé a fait l’objet d’une communication en conseil des ministres. Avant de remettre ces dossiers «cimentés» à son successeur, le nouveau ministre délégué à l’Economie et aux Finances, s’est fait fort de retracer le travail abattu pour la création de ce ministère. Une action, qui, selon elle va de paire avec la construction. C’est pourquoi, elle s’est dite heureuse de remettre le flambeau à son successeur. Pour sa part, le désormais ministre de la Construction, du Logement, de l’Urbanisme et de l’Assainissement a pris l’engagement de poursuivre ce que son prédécesseur a fait. Mais, déjà, il pense que sa tâche sera plus facile, car, il n’aura pas assez de difficultés pour obtenir des financements pour la réalisation de ces différents projets, dont les coûts sont estimés à des dizaines de milliers de milliards de Fcfa.
Joseph Atoumgbré
Joseph Atoumgbré