Le 32ème congrès de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) s’est achevé, le mercredi 27 novembre dernier, à Abidjan. Devant les invités de marque tels que Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Nicéphore Soglo, maire de Cotonou et bien d’autres, le gouverneur du District d’Abidjan, Beugré Mambé Robert, a fait une adresse solennelle, dont voici la teneur.
La vérité nourrit l’âme de sa splendeur et entretient son extension. C’est pourquoi, je me dois de dire la vérité à cette magnifique et splendide assemblée. Cette rencontre, nous vous la devons Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire. Nous la devons au Président Abdou Diouf. Nous la devons au très distingué maire de Paris, Bertrand Delanoë. Nous la devons à tous les maires francophones qui ont compris votre combat. Pour une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère, nous devons cette rencontre à la sagesse du Président Nicéphore SOGLO qui, au cours de cette rencontre des maires francophones a passé le message de la nécessité de traduire la volonté du maire Bertrand Delanoë et du Président Abdou Diouf en acte concret en venant ici pour soutenir les Ivoiriens à la paix et à la réconciliation. Très distingués invités, je voudrais dire à Monsieur le Président que sa présence représente à nos yeux trois messages: Le premier message, c’est de faire partager son souci quotidien de faire fondre les montagnes de souffrances, de soucis qui fatalement semblent être la marque distinctive des pays africains, Il est venu nous exprimer son souci de faire disparaître ces maux. Le deuxième message Monsieur le Président de la République, c’est que vous avez toujours eu une préoccupation de faire rayonner votre vision d’une Afrique qui demeure plus que jamais le futur de l’humanité et vous n’avez pas cessé de dire que la Côte d’Ivoire, représente la troisième économie africaine. Si nous sommes sérieux travailleurs et dynamiques et que nous nous ouvrons au monde, nous pouvons être la première puissance économique en Afrique. Le troisième message, c’est d’exprimer la joie que vous inspire les idéaux de l’AIMF, voyez-vous Monsieur le Président, ils sont venus de partout. Ils sont heureux d’être avec vous nos frères et sœurs maires des pays francophones. Ils sont venus vous écouter parce que vous êtes un économiste émérite, respecté à travers le monde et que votre voix porte parce que vous parlez peu mais vous agissez avec vigueur et détermination. Voici ce que vous nous apportez. Excellence Monsieur le Président Abdou Diouf, quand on vous voit, on voit donc à la fois les Présidents Houphouët et Senghor. Votre grande humilité, votre humanisme sont la synthèse de Senghor et de Houphouët. En vous voyant, on se dit qu’ils ne sont pas morts. Ils sont avec nous. Merci d’être avec nous. Excellence Monsieur le Président Alassane Ouattara, lors de votre visite à Paris en début d’année 2012, j’ai eu le privilège de prendre part à votre entretien avec le maire Delanoë. Il a dit une chose extraordinaire et je vais essayer de le citer : «Je me sens une obligation d’aider la Côte d’Ivoire à être une grande Nation démocratique. C’est pourquoi, je ferai tout pour que nous soyons auprès du peuple ivoirien». Monsieur le Président, la grande famille de l’AIMF est là pour nous aider à sortir de la difficulté. Ainsi, Monsieur le maire Bertrand Delanoë, vous êtes un grand tribun respecté. Vous avez tenu parole parce que vous êtes un homme de conviction. Vos paroles constituent à mes yeux des chapitres de philosophie car je vous écoute souvent. Surtout la philosophie dans l’action. Comment ne pas admirer votre sens de l’innovation, quand on sait que votre ville Paris a atteint son apogée en matière de développement. Vous trouvez encore les moyens d’innover. Et vous innovez tout le temps à Paris. Nous sommes à votre école. Honneur à vous, pour le travail que vous faites au sein de l’AIMF. Grâce à vous, Abidjan et Cotonou bénéficient de près de 800 millions de FCFA de l’UE pour faire un test de restructuration des quartiers précaires qui sera analysé et appliqué à tous les pays africains et du monde en développement. Je salue avec déférence, le Président Nicéphore Soglo, maire de Cotonou (Bénin). Infatigable ouvrier au service de l’humain qui malgré le conseil de ses médecins, est venu voir son frère Alassane Ouattara. Je vous remercie Monsieur le Président pour l’honneur que vous faites à ce pays. Je voudrais avec votre permission Monsieur le Président, rendre hommage à un de vos ministres d’Etat, Hamed Bakayoko. Il aime tous ce qui est beau et juste pour la Côte d’Ivoire. Il nous a encouragés et il a soutenu de bout en bout toutes les opérations. Je voudrais avec votre permission lui dire merci. Au doyen N`koumo Mobio, je dis merci. J’ai toujours été émerveillé par sa grande humilité et son humanisme. Il a dirigé Abidjan pendant 17 ans. Je n’ai pas dit 07 ans mais, 17 ans. Membre actif du bureau de l’AIMF, il a permis à cette association d’avoir des bases solides. C’est grâce à lui aussi que l’AIMF continue et continuera de vivre. Merci doyen Ernest N’koumo Mobio que nous appelons affectueusement maire honoraire d’Abidjan. Il y a un parallélisme historique factuel entre le maire N’koumo et le maire Simon Compaoré. Ce dernier qui revendique aussi 17 ans de gestion communale à la tête de la ville de Ouagadougou et qui va rendre le tablier le 14 décembre prochain. Tous les maires francophones y sont invités. Quel honneur d’avoir eu à travailler avec un tel monument de la sagesse? Monsieur le Président, je voudrais aussi remercier le Gouverneur Amondji qui a porté le nouveau District en 2002 dans le berceau et qui lui a permis de s’alimenter du développement. Merci au gouverneur Djedji Amondji. Nous aussi, Monsieur le Président, vous nous demandez de faire de ce District un adulte qui compte. C’est pourquoi, nous ne tarderons pas à prendre des conseils auprès de vous. Pour des grandes décisions, nous n’hésiterons pas à solliciter votre ministre d’Etat Ahmed Bakayoko, qui est toujours à nos cotés et cela nous conforte. Je n’oublie pas mon frère et jumeau, le gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam. En créant ces deux grands Districts, vous nous aviez donné des instructions pour être les locomotives et chaque jour, nous essayons d’être des locomotives. Mais, nous avons toujours besoins de vos conseils, Monsieur le Président. Enfin, je voudrais saluer avec respect, tous les maires des pays francophones en Abidjan. Ici, nous sommes plus de 350 délégués. Ils sont venus en Abidjan. Ils vont certainement aimer Abidjan parce que l’AIMF est un terreau de convivialité, de fraternité, de solidarité et surtout un lieu privilégié d’échanges d’expériences ou le moindre détail peut profiter au plus grand nombre. C’est pourquoi, au nom du conseil du District je leur dit Akwaba en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire bienvenue à Abidjan et en Côte d’Ivoire. Cette organisation a été faite avec le concours de tous les maires d’Abidjan qui sont ici présents. Monsieur le Président, chacun a apporté ce qu’il pouvait donner. C’est grâce à eux et aux faîtières dirigées par le ministre Jean-Claude Kouassi et le maire François Amichia que nous avons pu organiser cette cérémonie avec les conseils avisés de votre ministre d’Etat Ahmed Bakayoko et tous ses collaborateurs, que nous remercions à nouveau. Pour clore mon propos, Monsieur le Président, je voudrais dire une chose qui nous tient à cœur car vous nous avez toujours enseigné de dire la vérité, de parler très peu mais d’agir beaucoup. Nous allons agir beaucoup Monsieur le Président, parce que grâce à vous, Abidjan qui naguère était la perle des lagunes redevient la perle des lagunes. Vous êtes aussi en train de faire d’Abidjan, Monsieur le président, la perle des lumières, parce que Abidjan devient lumière. J’invite Messieurs les maires à revenir en Abidjan parce que dans quelques jours, tout sera lumière. Monsieur le président, Au-delà de la lumière visible, vous nous enseignez la lumière invisible qui traverse l’âme, transforme l’homme en le mettant au service de la communauté et en lui intimant l’ordre d’être toujours humble, discret mais rudement efficace dans l’action. C’est le message que vous nous avez toujours donné. C’est le message pour l’AIMF ce matin. Bonne conférence à nos frères et sœurs de l’Association Internationale des maires francophones. Et que l’énergie que dégage dans sa conception de base, le Président Ouattara illumine nos pensées afin que chacun de nous aille à la transcendance pour les âmes bien-nées.
Je vous remercie.
La vérité nourrit l’âme de sa splendeur et entretient son extension. C’est pourquoi, je me dois de dire la vérité à cette magnifique et splendide assemblée. Cette rencontre, nous vous la devons Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire. Nous la devons au Président Abdou Diouf. Nous la devons au très distingué maire de Paris, Bertrand Delanoë. Nous la devons à tous les maires francophones qui ont compris votre combat. Pour une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère, nous devons cette rencontre à la sagesse du Président Nicéphore SOGLO qui, au cours de cette rencontre des maires francophones a passé le message de la nécessité de traduire la volonté du maire Bertrand Delanoë et du Président Abdou Diouf en acte concret en venant ici pour soutenir les Ivoiriens à la paix et à la réconciliation. Très distingués invités, je voudrais dire à Monsieur le Président que sa présence représente à nos yeux trois messages: Le premier message, c’est de faire partager son souci quotidien de faire fondre les montagnes de souffrances, de soucis qui fatalement semblent être la marque distinctive des pays africains, Il est venu nous exprimer son souci de faire disparaître ces maux. Le deuxième message Monsieur le Président de la République, c’est que vous avez toujours eu une préoccupation de faire rayonner votre vision d’une Afrique qui demeure plus que jamais le futur de l’humanité et vous n’avez pas cessé de dire que la Côte d’Ivoire, représente la troisième économie africaine. Si nous sommes sérieux travailleurs et dynamiques et que nous nous ouvrons au monde, nous pouvons être la première puissance économique en Afrique. Le troisième message, c’est d’exprimer la joie que vous inspire les idéaux de l’AIMF, voyez-vous Monsieur le Président, ils sont venus de partout. Ils sont heureux d’être avec vous nos frères et sœurs maires des pays francophones. Ils sont venus vous écouter parce que vous êtes un économiste émérite, respecté à travers le monde et que votre voix porte parce que vous parlez peu mais vous agissez avec vigueur et détermination. Voici ce que vous nous apportez. Excellence Monsieur le Président Abdou Diouf, quand on vous voit, on voit donc à la fois les Présidents Houphouët et Senghor. Votre grande humilité, votre humanisme sont la synthèse de Senghor et de Houphouët. En vous voyant, on se dit qu’ils ne sont pas morts. Ils sont avec nous. Merci d’être avec nous. Excellence Monsieur le Président Alassane Ouattara, lors de votre visite à Paris en début d’année 2012, j’ai eu le privilège de prendre part à votre entretien avec le maire Delanoë. Il a dit une chose extraordinaire et je vais essayer de le citer : «Je me sens une obligation d’aider la Côte d’Ivoire à être une grande Nation démocratique. C’est pourquoi, je ferai tout pour que nous soyons auprès du peuple ivoirien». Monsieur le Président, la grande famille de l’AIMF est là pour nous aider à sortir de la difficulté. Ainsi, Monsieur le maire Bertrand Delanoë, vous êtes un grand tribun respecté. Vous avez tenu parole parce que vous êtes un homme de conviction. Vos paroles constituent à mes yeux des chapitres de philosophie car je vous écoute souvent. Surtout la philosophie dans l’action. Comment ne pas admirer votre sens de l’innovation, quand on sait que votre ville Paris a atteint son apogée en matière de développement. Vous trouvez encore les moyens d’innover. Et vous innovez tout le temps à Paris. Nous sommes à votre école. Honneur à vous, pour le travail que vous faites au sein de l’AIMF. Grâce à vous, Abidjan et Cotonou bénéficient de près de 800 millions de FCFA de l’UE pour faire un test de restructuration des quartiers précaires qui sera analysé et appliqué à tous les pays africains et du monde en développement. Je salue avec déférence, le Président Nicéphore Soglo, maire de Cotonou (Bénin). Infatigable ouvrier au service de l’humain qui malgré le conseil de ses médecins, est venu voir son frère Alassane Ouattara. Je vous remercie Monsieur le Président pour l’honneur que vous faites à ce pays. Je voudrais avec votre permission Monsieur le Président, rendre hommage à un de vos ministres d’Etat, Hamed Bakayoko. Il aime tous ce qui est beau et juste pour la Côte d’Ivoire. Il nous a encouragés et il a soutenu de bout en bout toutes les opérations. Je voudrais avec votre permission lui dire merci. Au doyen N`koumo Mobio, je dis merci. J’ai toujours été émerveillé par sa grande humilité et son humanisme. Il a dirigé Abidjan pendant 17 ans. Je n’ai pas dit 07 ans mais, 17 ans. Membre actif du bureau de l’AIMF, il a permis à cette association d’avoir des bases solides. C’est grâce à lui aussi que l’AIMF continue et continuera de vivre. Merci doyen Ernest N’koumo Mobio que nous appelons affectueusement maire honoraire d’Abidjan. Il y a un parallélisme historique factuel entre le maire N’koumo et le maire Simon Compaoré. Ce dernier qui revendique aussi 17 ans de gestion communale à la tête de la ville de Ouagadougou et qui va rendre le tablier le 14 décembre prochain. Tous les maires francophones y sont invités. Quel honneur d’avoir eu à travailler avec un tel monument de la sagesse? Monsieur le Président, je voudrais aussi remercier le Gouverneur Amondji qui a porté le nouveau District en 2002 dans le berceau et qui lui a permis de s’alimenter du développement. Merci au gouverneur Djedji Amondji. Nous aussi, Monsieur le Président, vous nous demandez de faire de ce District un adulte qui compte. C’est pourquoi, nous ne tarderons pas à prendre des conseils auprès de vous. Pour des grandes décisions, nous n’hésiterons pas à solliciter votre ministre d’Etat Ahmed Bakayoko, qui est toujours à nos cotés et cela nous conforte. Je n’oublie pas mon frère et jumeau, le gouverneur de Yamoussoukro, Augustin Thiam. En créant ces deux grands Districts, vous nous aviez donné des instructions pour être les locomotives et chaque jour, nous essayons d’être des locomotives. Mais, nous avons toujours besoins de vos conseils, Monsieur le Président. Enfin, je voudrais saluer avec respect, tous les maires des pays francophones en Abidjan. Ici, nous sommes plus de 350 délégués. Ils sont venus en Abidjan. Ils vont certainement aimer Abidjan parce que l’AIMF est un terreau de convivialité, de fraternité, de solidarité et surtout un lieu privilégié d’échanges d’expériences ou le moindre détail peut profiter au plus grand nombre. C’est pourquoi, au nom du conseil du District je leur dit Akwaba en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire bienvenue à Abidjan et en Côte d’Ivoire. Cette organisation a été faite avec le concours de tous les maires d’Abidjan qui sont ici présents. Monsieur le Président, chacun a apporté ce qu’il pouvait donner. C’est grâce à eux et aux faîtières dirigées par le ministre Jean-Claude Kouassi et le maire François Amichia que nous avons pu organiser cette cérémonie avec les conseils avisés de votre ministre d’Etat Ahmed Bakayoko et tous ses collaborateurs, que nous remercions à nouveau. Pour clore mon propos, Monsieur le Président, je voudrais dire une chose qui nous tient à cœur car vous nous avez toujours enseigné de dire la vérité, de parler très peu mais d’agir beaucoup. Nous allons agir beaucoup Monsieur le Président, parce que grâce à vous, Abidjan qui naguère était la perle des lagunes redevient la perle des lagunes. Vous êtes aussi en train de faire d’Abidjan, Monsieur le président, la perle des lumières, parce que Abidjan devient lumière. J’invite Messieurs les maires à revenir en Abidjan parce que dans quelques jours, tout sera lumière. Monsieur le président, Au-delà de la lumière visible, vous nous enseignez la lumière invisible qui traverse l’âme, transforme l’homme en le mettant au service de la communauté et en lui intimant l’ordre d’être toujours humble, discret mais rudement efficace dans l’action. C’est le message que vous nous avez toujours donné. C’est le message pour l’AIMF ce matin. Bonne conférence à nos frères et sœurs de l’Association Internationale des maires francophones. Et que l’énergie que dégage dans sa conception de base, le Président Ouattara illumine nos pensées afin que chacun de nous aille à la transcendance pour les âmes bien-nées.
Je vous remercie.