Excellence mesdames et messieurs les ambassadeurs, messieurs distingués chefs religieux et chefs traditionnel mesdames et messieurs
Réunir tant de sommités rompues à la gestion des antagonismes de la cité, pour parler de « dialogue interculturel et paix », est une chance pour la Côte d’Ivoire, et partant pour l’Afrique. C’est une occasion unique de catharsis collective génératrice pour gravir les montagnes de la défiance envers autrui et de la déviance vis-à-vis de soi. Car dans la réalité, il y a deux types de dialogues qui s’instaurent pour arriver à la paix : le dialogue avec l’autre et le dialogue avec soi. Autrement, pour ne pas dire de façon consubstantielle, l’un ne va jamais sans l’autre. Et Les deux sont liés et expriment une même réalité sous deux formes comme les deux faces d’une même pièce.
Si le dialogue avec l’autre est embrigadé par les idéaux politiques, les idées de l’esprit, les dogmes politiques et les doctrines, qui peuvent facilement conduire à un blocage, ou alors à des probabilités liées à des évènements extérieurs exceptionnels. Le dialogue avec soi est plus subtile, plus discret, plus difficile, car il demande un repli sur soi, un renoncement à soi. Mais, mesdames et messieurs, distingués congressistes c’est là, la plus grande des montagnes à franchir, la montagne du moi, la montagne de la ‘personnalité. Car si, on est plus à l’aise de voir les défauts des autres, il est plus difficile de voir ses propres défauts, du fait qu’on est moins enclin à reconnaître notre part de responsabilité dans une situation conflictuelle. C’est pourquoi, on a tendance à dire que ceux qui doivent changer, ce sont les autres et pas nous. Parce que nous sommes tout simplement sous le diktat de notre moi.
On est plus compatissant avec soi qu’on ne l’est avec autrui. Dès lors, on est ici dans ce cloisonnement entre l’extérieur et l’intérieur, entre le moi personnel et le moi des autres. Car dans une Nation, on trouve des condensés de diversités.
Peut être que finalement, la solution se trouverait dans une culture humaine plus approfondie. Si on perd un peu de son moi, on peut gagner un peu des autres. Et cela peut conduire à l’émergence d’un flux de revitalisation pour marquer la vraie dimension de notre humanité commune.
La vraie solution se trouverait dans la rupture avec soi, pour ouvrir des brèches à l’autre et découvrir notre lien commun. Peut être là, trouverait-on une culture ontologique personnelle à tout point de vue.
Car le danger qui guette, c’est d’ignorer la nature propre des rapports humains, qui va au-delà des choses visibles de la vie pour s’inscrire dans une perspective plus spirituelle. Je veux parler de la spiritualité des sommets, non pas celle du souterrain. Comme nous l’enseigne les hommes de Dieu.
Le vrai dialogue, c’est finalement celui que nous menons avec nous-mêmes pour gravir les montagnes intérieures afin que nous découvrions la beauté de l’esprit humain.
En réalité, la finalité de tout dialogue est d’apaiser d’abord son propre cœur, de taire les turbulences, quelque fois incompréhensifs en soi, et de s’attacher au plus sublime en chacun de nous: «Je veux parler du sublime en nous que d’années ou de siècles d’incompréhensions ont enseveli sous les montagnes de nos convictions empruntées».
Pour terminer, je voudrais dire que «Dialoguer, c’est d’abord se vaincre afin de s’ouvrir aux autres». Nous comptons sur tant de sommités réunies en Abidjan pour nous y aider. Tel est notre seul et unique vœu. »
Je vous remercie.
Le service de communication
Réunir tant de sommités rompues à la gestion des antagonismes de la cité, pour parler de « dialogue interculturel et paix », est une chance pour la Côte d’Ivoire, et partant pour l’Afrique. C’est une occasion unique de catharsis collective génératrice pour gravir les montagnes de la défiance envers autrui et de la déviance vis-à-vis de soi. Car dans la réalité, il y a deux types de dialogues qui s’instaurent pour arriver à la paix : le dialogue avec l’autre et le dialogue avec soi. Autrement, pour ne pas dire de façon consubstantielle, l’un ne va jamais sans l’autre. Et Les deux sont liés et expriment une même réalité sous deux formes comme les deux faces d’une même pièce.
Si le dialogue avec l’autre est embrigadé par les idéaux politiques, les idées de l’esprit, les dogmes politiques et les doctrines, qui peuvent facilement conduire à un blocage, ou alors à des probabilités liées à des évènements extérieurs exceptionnels. Le dialogue avec soi est plus subtile, plus discret, plus difficile, car il demande un repli sur soi, un renoncement à soi. Mais, mesdames et messieurs, distingués congressistes c’est là, la plus grande des montagnes à franchir, la montagne du moi, la montagne de la ‘personnalité. Car si, on est plus à l’aise de voir les défauts des autres, il est plus difficile de voir ses propres défauts, du fait qu’on est moins enclin à reconnaître notre part de responsabilité dans une situation conflictuelle. C’est pourquoi, on a tendance à dire que ceux qui doivent changer, ce sont les autres et pas nous. Parce que nous sommes tout simplement sous le diktat de notre moi.
On est plus compatissant avec soi qu’on ne l’est avec autrui. Dès lors, on est ici dans ce cloisonnement entre l’extérieur et l’intérieur, entre le moi personnel et le moi des autres. Car dans une Nation, on trouve des condensés de diversités.
Peut être que finalement, la solution se trouverait dans une culture humaine plus approfondie. Si on perd un peu de son moi, on peut gagner un peu des autres. Et cela peut conduire à l’émergence d’un flux de revitalisation pour marquer la vraie dimension de notre humanité commune.
La vraie solution se trouverait dans la rupture avec soi, pour ouvrir des brèches à l’autre et découvrir notre lien commun. Peut être là, trouverait-on une culture ontologique personnelle à tout point de vue.
Car le danger qui guette, c’est d’ignorer la nature propre des rapports humains, qui va au-delà des choses visibles de la vie pour s’inscrire dans une perspective plus spirituelle. Je veux parler de la spiritualité des sommets, non pas celle du souterrain. Comme nous l’enseigne les hommes de Dieu.
Le vrai dialogue, c’est finalement celui que nous menons avec nous-mêmes pour gravir les montagnes intérieures afin que nous découvrions la beauté de l’esprit humain.
En réalité, la finalité de tout dialogue est d’apaiser d’abord son propre cœur, de taire les turbulences, quelque fois incompréhensifs en soi, et de s’attacher au plus sublime en chacun de nous: «Je veux parler du sublime en nous que d’années ou de siècles d’incompréhensions ont enseveli sous les montagnes de nos convictions empruntées».
Pour terminer, je voudrais dire que «Dialoguer, c’est d’abord se vaincre afin de s’ouvrir aux autres». Nous comptons sur tant de sommités réunies en Abidjan pour nous y aider. Tel est notre seul et unique vœu. »
Je vous remercie.
Le service de communication