Le retrait des armes de première catégorie aux entreprises privées de sécurité et de transport de fonds mécontente les associations patronales du milieu. Par la voix de Eddy Koula, président de l’Union nationale du patronat des entreprises privées de sécurité (Unapepsci), ils appellent le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, à un dialogue direct pour «une législation durable qui garantisse les intérêts des acteurs».
Face à la presse le vendredi 30 novembre 2012, au siège d’une société de sécurité privée sise à Cocody, Eddy Koula a confié qu’au terme d’un conclave le vendredi dernier, ses pairs ont félicité le ministre d’Etat Hamed Bakayoko pour avoir sollicité leur examen du projet de nouvelle réglementation, en cours de rédaction avant son dépôt sur la table du gouvernement puis celle du Parlement pour adoption. «C’est une première dans notre pays. Mais, il faut poursuivre cette dynamique de l’approche participative pour lever ensemble les incompréhensions et permettre de disposer d’une législation durable qui garantisse les intérêts des opérateurs que nous sommes», a-t-il indiqué. Revenant sur le projet de loi, il a déclaré que l’article 30 nouveau qui prescrit que l’utilisation d’armes à feu de 4ème et 7ème catégories dans le cadre des activités de transport de fonds et de garde rapprochée, est autorisée dans des conditions définies par le ministère de l’Intérieur, ainsi que la modification des articles 1er, 4, 9, 15, 30, 43 et 44 du décret n° 2005-73 du 3 février 2005, font planer le risque de faillite des entreprises du milieu. «Cette disposition dit que nous ne travaillerons plus avec des armes et que seuls les acteurs de transfert de fonds et de garde rapprochée sont autorisés à travailler avec des armes de moindre catégorie là où des bandits opèrent avec des armes de catégories supérieures. Sans armes, il est clair que nous n’aurons plus de clients et notre secteur va mourir. C’est sur ce risque que nous interpellons le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et nous l’appelons à ouvrir un dialogue direct pour que la méconnaissance de notre activité ne s’exprime pas à travers le texte législatif. La prolifération des armes n’est pas de notre fait. Et tout est une question d’organisation. Nous ne rejetons pas le nouveau projet, mais il y a des dispositions qui vont tuer notre activité. Il faut les réécrire dans une approche participative pour l’avènement d’une législation durable qui garantisse les intérêts tant des acteurs que de l’Etat», a-t-il conclu.
MTT
Face à la presse le vendredi 30 novembre 2012, au siège d’une société de sécurité privée sise à Cocody, Eddy Koula a confié qu’au terme d’un conclave le vendredi dernier, ses pairs ont félicité le ministre d’Etat Hamed Bakayoko pour avoir sollicité leur examen du projet de nouvelle réglementation, en cours de rédaction avant son dépôt sur la table du gouvernement puis celle du Parlement pour adoption. «C’est une première dans notre pays. Mais, il faut poursuivre cette dynamique de l’approche participative pour lever ensemble les incompréhensions et permettre de disposer d’une législation durable qui garantisse les intérêts des opérateurs que nous sommes», a-t-il indiqué. Revenant sur le projet de loi, il a déclaré que l’article 30 nouveau qui prescrit que l’utilisation d’armes à feu de 4ème et 7ème catégories dans le cadre des activités de transport de fonds et de garde rapprochée, est autorisée dans des conditions définies par le ministère de l’Intérieur, ainsi que la modification des articles 1er, 4, 9, 15, 30, 43 et 44 du décret n° 2005-73 du 3 février 2005, font planer le risque de faillite des entreprises du milieu. «Cette disposition dit que nous ne travaillerons plus avec des armes et que seuls les acteurs de transfert de fonds et de garde rapprochée sont autorisés à travailler avec des armes de moindre catégorie là où des bandits opèrent avec des armes de catégories supérieures. Sans armes, il est clair que nous n’aurons plus de clients et notre secteur va mourir. C’est sur ce risque que nous interpellons le ministre d’Etat Hamed Bakayoko et nous l’appelons à ouvrir un dialogue direct pour que la méconnaissance de notre activité ne s’exprime pas à travers le texte législatif. La prolifération des armes n’est pas de notre fait. Et tout est une question d’organisation. Nous ne rejetons pas le nouveau projet, mais il y a des dispositions qui vont tuer notre activité. Il faut les réécrire dans une approche participative pour l’avènement d’une législation durable qui garantisse les intérêts tant des acteurs que de l’Etat», a-t-il conclu.
MTT