Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Tel est le pari pris par Alassane Ouattara, devant le peuple. Comment y arriver ? C’est la réflexion à laquelle est soumis le gouvernement ivoirien censé mettre en œuvre cette vision du chef de l’Etat. Il y a quelques jours, la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, a adopté l’un des instruments les plus importants pour l’atteinte de cet objectif. Il s’agit du Plan national de développement (PND), désormais traduit en loi de la république. Il a été élaboré par le ministère du Plan pour la période 2012-2015. C’est un cadre de référence dans lequel, devront s’inscrire toutes les interventions majeures du Gouvernement au profit des populations. Un instrument qui prend en compte la vision du Président de la république et tous les engagements avec les partenaires et les effets de la crise. Ce document de cadrage, chiffre les besoins en investissements. Outil de mobilisation de ressources, le PND n’en est pas moins un instrument de dialogue. C’est dans ce cadre que se tient aujourd’hui et demain, à la salle de Conférence de la Banque mondiale à Paris, une réunion du Groupe consultatif pour le financement du PND. Sont attendus à ce rendez-vous, partenaires bilatéraux, multilatéraux, ONG et investisseurs privés. Le coût des investissements du PND 2012-2015, issu du scénario volontariste, dit « le Triomphe de l’Eléphant » se chiffre à 11 087 milliards : 8,13% d’investissements dans les secteurs de la Justice, de l’Etat de Droit, de la Défense, de la Sécurité, de la Paix, de la Cohésion Sociale et de la Gouvernance administrative et Economique ; 74,30% pour soutenir les secteurs de création de richesses nationales et de répartition équitable des fruits de la croissance (agriculture, infrastructures économiques, transports, mines et énergie, industrie, tourisme, Poste et TIC) ; 12,93% pour améliorer l’accès des populations aux services sociaux de base (éducation, santé, emploi, protection sociale, culture, sports et loisirs) ; 4,45% d’investissements pour permettre aux populations de vivre dans un environnement sain et un cadre de vie adéquat ; 0,18% pour renforcer la coopération internationale aux fins de mieux repositionner la Côte d’Ivoire sur la scène régionale et internationale. Il faut donc mobiliser 10000 des 11076 milliards. Une partie des ressources ayant déjà été mobilisée. Les investissements publics font 4000 milliards de FCFA. Et 5000 milliards sont attendus du secteur privé.
Alassane Ouattara et une dizaine de ministres, ainsi que le Premier ministre, ont fait le déplacement pour cette réunion. Quels arguments auront-ils ? Hier, dans un hôtel parisien, le chef de l’Etat et ses ministres ont tenu une réunion d’évaluation. Il en ressort que notre pays a des arguments solides à faire valoir. En peu de mois, en effet, la Côte d’Ivoire est redevenue une destination phare pour les investisseurs en quête d’opportunités. Il faut y voir le résultat d’une gestion rigoureuse des finances publiques et la mise en œuvre des reformes. Le pays a retrouvé de sa crédibilité et partant, de sa capacité à développer des projets ambitieux notamment avec le partenariat public-privé. Déjà onze grands projets sont prêts pour un démarrage à court terme. Cela, elle ne peut pas le réussir seule. D’ou l’importance de cette réunion qui s’ouvre en la présence du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, et du Vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, dont l’institution co-organise la réunion. Outre le chef de l’Etat et le Premier ministre, Kablan Duncan, les participants auront à écouter le ministre du Plan et celui de l’Economie. Surtout, le Président de la BAD, Donald Kaberuka interviendra pour parler du «rôle de la Côte d’Ivoire dans la sous-région». Les représentants du FMI et de la Banque mondiale interviendront sur les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire. Demain mercredi, la parole sera à M. Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, au Directeur du CEPICI et au ministre du Commerce Jean-Louis Billon. Mme Fatoumata Marthe, présidente de la Fédération ivoirienne des PME, interviendra sur la situation du secteur. Chaque ministre présent aura à intervenir sur les projets dans son secteur.
Cette réunion de Paris donnera sans aucun doute un coup d’accélérateur au processus pour relancer la locomotive ivoirienne afin qu’elle puisse tirer l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.
Charles Sanga, Envoyé spécial
Alassane Ouattara et une dizaine de ministres, ainsi que le Premier ministre, ont fait le déplacement pour cette réunion. Quels arguments auront-ils ? Hier, dans un hôtel parisien, le chef de l’Etat et ses ministres ont tenu une réunion d’évaluation. Il en ressort que notre pays a des arguments solides à faire valoir. En peu de mois, en effet, la Côte d’Ivoire est redevenue une destination phare pour les investisseurs en quête d’opportunités. Il faut y voir le résultat d’une gestion rigoureuse des finances publiques et la mise en œuvre des reformes. Le pays a retrouvé de sa crédibilité et partant, de sa capacité à développer des projets ambitieux notamment avec le partenariat public-privé. Déjà onze grands projets sont prêts pour un démarrage à court terme. Cela, elle ne peut pas le réussir seule. D’ou l’importance de cette réunion qui s’ouvre en la présence du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, et du Vice-président de la Banque mondiale, Makhtar Diop, dont l’institution co-organise la réunion. Outre le chef de l’Etat et le Premier ministre, Kablan Duncan, les participants auront à écouter le ministre du Plan et celui de l’Economie. Surtout, le Président de la BAD, Donald Kaberuka interviendra pour parler du «rôle de la Côte d’Ivoire dans la sous-région». Les représentants du FMI et de la Banque mondiale interviendront sur les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire. Demain mercredi, la parole sera à M. Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, au Directeur du CEPICI et au ministre du Commerce Jean-Louis Billon. Mme Fatoumata Marthe, présidente de la Fédération ivoirienne des PME, interviendra sur la situation du secteur. Chaque ministre présent aura à intervenir sur les projets dans son secteur.
Cette réunion de Paris donnera sans aucun doute un coup d’accélérateur au processus pour relancer la locomotive ivoirienne afin qu’elle puisse tirer l’ensemble de la sous-région ouest-africaine.
Charles Sanga, Envoyé spécial