Comme annoncé, le Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) a refermé ses portes samedi après-midi. Dans l’amphithéâtre de l’espace CRRAE-UEMOA, situé au Plateau, la cérémonie de clôture a connu deux temps forts : l’un consacré à la remise de présents aux participants, notamment les éditeurs, et l’autre marqué par la traditionnelle série des allocutions. Ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Maurice Kouakou Bandaman s’est réjoui de la tenue de ce salon, qui a été, à ses yeux, un succès. Ensuite, il a invité les partenaires du livre à raffermir leurs liens, parce que « les problèmes sont nombreux ». Et lesquels ont entre autres pour noms : le piratage et la contrefaçon, le manque de diffusion du livre, le défi du numérique qui s’ouvre, pense M. Bandaman, aujourd’hui comme une « possibilité ». « Le SILA est une belle occasion pour ces questions posées », a ajouté le ministre de la Culture et de la Francophonie, avant de souhaiter un espace plus grand, soit l’hôtel Ivoire, pour le SILA 2013 afin que le salon soit plus visité.
Peu avant, M. Guy Lambin, PDG du Groupe NEI/Ceda, sponsor de l’événement, avait aussi noté que le SILA 2012 a été une réussite. De son côté, Lucien Agbia, Commissaire général, a dressé un bilan des quatre jours d’activité du salon. A l’en croire, la manifestation a suscité un engouement chez les amoureux du livre, notamment les élèves qui y ont afflué, par colonies, ainsi que les institutions et les groupements professionnels. « Plus de vingt séances de dédicace ont eu lieu, 3 ateliers d’écriture, 3 tables rondes, un forum littéraire ont donné de l’animation au salon », a énuméré M. Agbia. Enfin, face aux maux qui minent l’industrie du livre, il a plaidé pour un appui conséquent des autorités.
Y. Sangaré
Peu avant, M. Guy Lambin, PDG du Groupe NEI/Ceda, sponsor de l’événement, avait aussi noté que le SILA 2012 a été une réussite. De son côté, Lucien Agbia, Commissaire général, a dressé un bilan des quatre jours d’activité du salon. A l’en croire, la manifestation a suscité un engouement chez les amoureux du livre, notamment les élèves qui y ont afflué, par colonies, ainsi que les institutions et les groupements professionnels. « Plus de vingt séances de dédicace ont eu lieu, 3 ateliers d’écriture, 3 tables rondes, un forum littéraire ont donné de l’animation au salon », a énuméré M. Agbia. Enfin, face aux maux qui minent l’industrie du livre, il a plaidé pour un appui conséquent des autorités.
Y. Sangaré