x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 5 décembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Financement du PND 2012-2015 / Ouattara rassure les bailleurs de fonds : ‘‘La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Relance économique : Réunion du Groupe consultatif Pour le Financement du Plan National de Développement 2012-2015.
Mardi 4 décembre 2012. Salle de Conférence de la Banque mondiale - Paris
Le chef de l’Etat a présidé à Paris la cérémonie d’ouverture de la réunion sur le financement du Plan National de Développement de la Côte d’Ivoire, d’un montant de 11 000 milliards de FCFA.

«La Côte d’Ivoire est aujourd’hui en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. Elle renoue avec la paix, la sécurité et la stabilité. Elle est pleine d’espoir et résolument tournée vers l’avenir. Elle retrouve ses traditions d’accueil et d’hospitalité. Toutes les forces vives de la Nation se sont remises au travail avec ferveur et enthousiasme». Telle est l’assurance donnée hier, mardi 4 décembre 2012 par le Président de la République, Alassane Ouattara, à la représentation de la Banque Mondiale à Paris, lors de l’ouverture du groupe consultatif sur le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire pour la période 2012-2015. C’était en présence du Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan, d’une douzaine de membres du gouvernement ivoirien, des représentants d’institutions de financement internationales, du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Bert Koenders et de nombreux Diplomates ainsi que plusieurs ONG et Partenaires au Développement. Le Président Alassane Ouattara a indiqué qu’il est convaincu que les résultats de cette rencontre répondront aux espoirs du peuple ivoirien, avant de faire l’état des lieux au moment de son accession au pouvoir, il y a dix huit (18) mois. Sa première tâche, a-t-il rappelé, a consisté à tout reconstruire, tout reprendre, notamment par la remise en marche de l’Etat et de ses Institutions ; la réforme de l’armée ; la réorganisation du système de sécurité. Le bilan partiel après un an et demi de gestion, de l’avis du chef de l’Etat, est positif, à en juger par les progrès notables accomplis dans divers domaines. La sécurité est de plus en plus une réalité en Côte d’Ivoire et la détermination des autorités est très forte pour faire régner l’ordre et la paix dans le pays ; les institutions de l’Etat, notamment l’Assemblée nationale, fonctionnent et les élections municipales et régionales sont prévues pour février 2013 ; un nouveau gouvernement, avec une feuille de route précise, vient d’être formé. Au dire du Président de la République, la Côte d’Ivoire avance dans un climat de plus en plus apaisé dans la mesure où la majorité des Ivoiriens se retrouvent chaque jour dans le grand mouvement de réconciliation nationale. Le pays est également en pleine reconstruction dans les domaines des infrastructures, de la santé, de l’Education, de l’Agriculture, de l’électricité et de l’énergie, etc. «La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé. Chaque jour des frères et des sœurs se retrouvent dans le grand mouvement de réconciliation nationale que rien ne pourra arrêter…La Côte d’Ivoire est aussi en train de réussir son décollage économique», a-t-il rassuré. Au plan économique, le chef de l’Etat a souligné que le pays est en train d’amorcer son décollage. La dette extérieure de la Côte d’Ivoire ne représente plus que 18% du PIB après l’atteinte du PPTE. Le taux de croissance qui est actuellement de 8% sera porté à 2 chiffres dès 2014. Pour le Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est au travail ; elle est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. C’est pourquoi, le PND représente une rupture avec les modèles de gestion du passé. Sa mise en œuvre permettra d’atteindre une croissance forte et soutenue qui induira notamment la création d’emplois, surtout pour les jeunes et les ex- combattants. Selon le Président de la République, l’objectif du PND est de réduire de moitié à l’horizon 2015, le taux de pauvreté qui est actuellement de 50%. Tout ceci pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Dans ce sens, le Chef de l’Etat a tenu à rassurer l’ensemble des partenaires au développement sur sa ferme volonté de maîtriser les dépenses publiques et l’endettement extérieur, de même qu’il a promis de poursuivre la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’impunité. Pour terminer, le Président Alassane Ouattara a exhorté la Communauté internationale à soutenir le pays ; car investir en Côte d’Ivoire, c’est investir dans la sous-région, avec un potentiel marché de 300 millions d’habitants. En sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, il a réaffirmé sa foi en l’intégration sous-régionale et a demandé le soutien de tous pour enrayer le terrorisme, le grand banditisme ainsi que les trafics de drogue et d’armes. «La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé. J’ai le plaisir de vous informer que le climat des affaires en Côte d’Ivoire s’améliore», a ajouté le chef d’Etat ivoirien. Qui note que l’objectif recherché à travers le PND est de construire les bases pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et de réduire le taux de pauvreté de moitié vers 2015. Avant le Chef de l’Etat, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune pour réaffirmer l’engagement de leurs Institutions aux côtés de la Côte d’Ivoire.

Avec la collaboration du service de la Communication de la présidence

Les priorités et les affectations des fonds

Les priorités du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sont contenues dans le Plan national de Développement. Au titre des infrastructures économiques (transport), il est prévu la construction de 3 gares lagunaires d’un coût de 7.5 milliards FCFA. L’impact socio-économique attendu de ces réalisations, c’est de réduire les distances et la durée de trajets, les coûts des déplacements de l’ordre de 20 à 50% pour les dessertes en autobus. Toujours au titre des infrastructures économiques, il est prévu la construction d’un terminal minéralier au Port Autonome d’Abidjan d’un coût de 25 milliards de FCFA ; la construction d’un chemin de fer Ouangolo-Niellé-Sikasso d’un coût de 80 milliards de FCFA. Comme impact socio-économique attendu de ces infrastructures, la réalisation d’économies nettes sur les coûts d’exploitation des transports existants, le développement d’échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Le PND prévoit aussi la Concession pour le financement, l’aménagement, la construction, l’exploitation et l’entretien de la nouvelle gare routière interurbaine d’Abidjan d’un montant de 37 milliards FCFA. Par cette réalisation, le gouvernement entend mettre un terme aux faux frais liés au racket des syndicats et la création d’environ 8500 emplois directs et indirects. Au titre de l’Energie, Mines et hydrocarbures, le PND prévoit un projet d’accroissement de la capacité de la centrale thermique CIPREL IV d’un coût de 150 milliards FCFA. L’objectif est d’augmenter la puissance installée de 150MW, la production d’environ 1117 GWh d’énergie sans consommation de combustible supplémentaire. L’exploitation du fer du mont Gao (Man) d’un montant de 462,5 milliards FCFA et la réalisation d’un pipeline multi-produit d’Abidjan à Ferkessédougou pour un coût de 228 milliards FCFA fait partie des projets prioritaires contenus dans le PND. Concernant le secteur industriel, le Président Ouattara envisage l’aménagement et la création de nouvelles zones industrielles. D’un coût de 932 milliards FCFA, ce projet a pour impact socio-économique, l’installation de plus de 100 nouvelles entreprises. Le volet industriel prend également en compte le programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises pour un montant de 66 milliards FCFA dont la réalisation facilitera la mise en place d’outils opérationnels de financement des PME industrielles et l’augmentation du taux de transformation des matières premières locales. Dans le secteur agricole, il est prévu 172,9 de milliards FCFA en vue de l’aménagement hydro-agricole des zones Nord, Centre et Ouest. L’objectif est de produire 35000 tonnes de riz supplémentaire par an ; la création de richesses de 780 milliards de FCFA et la création de 120000 emplois directs et indirects dans les zones du projet. Le volet industriel prend aussi en compte l’appui à la diversification des productions vivrières autres que les céréales. Le coût de réalisation dudit projet est estimé à 14,384 milliards FCFA. L’objectif attendu est de diminuer l’agriculture itinérante réduisant la pression foncière, améliorer l’économie en milieu rural par la création d’activités agricoles productives d’emplois et de richesses. Toujours dans la dynamique de lutte contre la pauvreté et le chômage, le PND prend en compte la construction de 450 établissements sanitaires de proximité et Communautaires pour un coût de 58,25 milliards FCFA et la construction d’usine de fabrication de médicaments pour un montant de 3,2 milliards FCFA. Au chapitre de l’Education nationale, il est prévu la construction et l’équipement de 36 000 classes pour un coût de 226,6 milliards FCFA ; la construction et l’équipement de 99 Lycées et collèges, pour un investissement de 206 milliards FCFA. L’objectif est d’améliorer le taux de scolarisation et d’achèvement du secondaire, la création d’emplois directs, la lutte contre la pauvreté par la valorisation des ressources humaines et l’amélioration de la participation démocratique. Au titre de l’Enseignement supérieur, il est prévu dans le PND la construction de 5 universités pour un investissement de 695 milliards FCFA.

HK
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ