“Leadership», «dynamisme», «volontarisme», «audace», «clairvoyance »... Les mots n’o pas manqué, hier, à l’ouverture de la réunion du Groupe consultatif pour le financement du Plan national de développement (PND). Pour l’occasion, la mobilisation était à la hauteur des attentes. La salle de Conférence de la Banque mondiale à Paris, a refusé du monde. On y notait la présence de l’ensemble de la communauté des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. Cette forte mobilisation par la présence, s’est aussi traduite dans les paroles. A la cérémonie d’ouverture de la réunion, sont intervenus cinq personnalités. Successivement, l’on a écouté la ministre française déléguée chargée des Français de l’Etranger, Hélène Conway-Mouret, Makhtar Diop, vice-Président de la Banque mondiale, Bert Koenders, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Zondo Sakala, Vice-président d Groupe de la BAD et Birima Sidibé, de la Banque islamique de développement. Au moment où la Côte d’Ivoire essuie des critiques d’organisations des droits de l’homme, comme dans un jeu de rôle, où chacune vient après l’autre ressasser les mêmes thèses, le patron de l’ONUCI surtout, a salué, «le leadership exceptionnel d’Alassane Ouattara» qui fait que la Côte d’Ivoire baigne dans un climat d’optimisme. Pour lui, « la Côte d’Ivoire est de retour et le pays a fait des progrès considérables, si bien que Abidjan est redevenu le siège d’événements importants ». Le diplomate onusien a poursuivi son discours en saluant la réunion du GC PND, « un Plan, a-t-il dit, clair et audacieux, qui veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Ce Plan, soutient-il, traduit « le dynamisme de la coopération entre le pays et la communauté internationale ». Saluant la paix retrouvée, Koenders a indiqué qu’il faut en valoriser les dividendes. «La Côte d’Ivoire est entrée dans une phase de consolidation de la paix. La Paix et le développement économique sont les deux faces d’une même médaille». Aussi, tout en reconnaissant les avancées en matière de sécurité, de justice et de gouvernance notamment, il a exhorté les autorités à aller plus loin des les efforts de consolidation de la paix qui passent par la réconciliation et le dialogue avec les ivoiriens qui veulent aller à la paix. Sécurité, création d’emplois, formation professionnelle et santé maternelle, sont à ses yeux, les segments sur lesquels il faudra tabler dans ce qu’il a appelé le « new deal » (nouveau contrat). La représentante du gouvernement français n’a pas dit autre chose. « Dix huit mois après l’arrivée au pouvoir du Président Ouattara, la Côte d’Ivoire sort d’une longue crise », a-t-elle soutenu. Pour elle la réconciliation sera la pierre angulaire de la reconstruction de la Côte d’Ivoire. «Sur ce point, nous saluons le dynamisme des autorités ivoiriennes», a-t-elle laissé entendre. Le représentant de la Banque islamique de développement a salué, pour sa part, à travers le PND, «une étape décisive dans la reconstruction d’une Côte d’Ivoire stable et ambitieuse. Il a dit, soutenu en cela par le représentant de la BAD, l’engagement des institutions financières à soutenir et accompagner la Côte d’Ivoire.
Le Chef de Mission de la Délégation de l'Union Européenne en Côte d’Ivoire, Thierry de saint Maurice a salué le retour de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest. Il a demandé que les autorités ivoiriennes allient fermeté et réconciliation dans la justice et l’équité, car pour lui, c’est « la pierre angulaire de la renaissance de la Côte d’Ivoire ». L’Union européenne, a-t-il laissé entendre, attend la Côte d’Ivoire sur six chapitres qui sont : la gouvernance, les besoins sociaux des populations, l’organisation de l’Etat, le redressement économique et les infrastructures. Phillip Carter III, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, ajoute, dans ces secteurs prioritaires pour son pays, la société civile et la décentralisation. Il a surtout dit l’urgence d’agir sur l’administration publique qui, à ses yeux, reste « corrompue».
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, dans son exposé a dit que « la Côte d’Ivoire se trouve désormais dans la normalité». Ce qui a permis au ministre du Plan, Albert Mabri Toikeussse, de présenter les grandes lignes du PND. On ne retiendra que ce plan, «qui fait un diagnostic sans complaisance de la situation en Côte d’ Ivoire », entend mobiliser des fonds pour la construction prioritaires de cinq universités publiques à Bouaké, San-Pedro, Bondoukou, Daloa, Man, la construction de 450 établissements sanitaires et 36000 classes au Primaire.
Après une première journée consacrée aux bailleurs institutionnels, la session de ce mercredi sera dédiée au secteur privé, dont le gouvernement attend 10,6 milliards de dollars d’investissements pour la période 2013-2015. L’occasion de présenter des projets clés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), mais aussi de faire valoir l’amélioration de l’environnement des affaires avec, notamment, l’adoption d’un nouveau code des investissements et l’ouverture d’un guichet unique pour la création d’entreprises.
Charles Sanga, Envoyé spécial
Le Chef de Mission de la Délégation de l'Union Européenne en Côte d’Ivoire, Thierry de saint Maurice a salué le retour de la Côte d’Ivoire en Afrique de l’Ouest. Il a demandé que les autorités ivoiriennes allient fermeté et réconciliation dans la justice et l’équité, car pour lui, c’est « la pierre angulaire de la renaissance de la Côte d’Ivoire ». L’Union européenne, a-t-il laissé entendre, attend la Côte d’Ivoire sur six chapitres qui sont : la gouvernance, les besoins sociaux des populations, l’organisation de l’Etat, le redressement économique et les infrastructures. Phillip Carter III, ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, ajoute, dans ces secteurs prioritaires pour son pays, la société civile et la décentralisation. Il a surtout dit l’urgence d’agir sur l’administration publique qui, à ses yeux, reste « corrompue».
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, dans son exposé a dit que « la Côte d’Ivoire se trouve désormais dans la normalité». Ce qui a permis au ministre du Plan, Albert Mabri Toikeussse, de présenter les grandes lignes du PND. On ne retiendra que ce plan, «qui fait un diagnostic sans complaisance de la situation en Côte d’ Ivoire », entend mobiliser des fonds pour la construction prioritaires de cinq universités publiques à Bouaké, San-Pedro, Bondoukou, Daloa, Man, la construction de 450 établissements sanitaires et 36000 classes au Primaire.
Après une première journée consacrée aux bailleurs institutionnels, la session de ce mercredi sera dédiée au secteur privé, dont le gouvernement attend 10,6 milliards de dollars d’investissements pour la période 2013-2015. L’occasion de présenter des projets clés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP), mais aussi de faire valoir l’amélioration de l’environnement des affaires avec, notamment, l’adoption d’un nouveau code des investissements et l’ouverture d’un guichet unique pour la création d’entreprises.
Charles Sanga, Envoyé spécial