Pour la première fois, depuis son élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fi), Sidy Diallo a accepté d’accorder une interview. Le canard choisi, le site Internet de son institution. Le principal sujet abordé, le parrainage tardif accordé à la candidature de son prédécesseur, Jacques Anouma, pour l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf). Sur le sujet, Sidy Diallo est clair, il n’y avait pas urgence à accorder le parrainage. «Si nous nous accordons sur le terme parrainage, en l’espèce, c’est une caution morale que la Fif apporte à la candidature de M. Jacques Anouma. Et cette caution n’a de valeur légale que dans une période précise. Notamment, celle de l’ouverture des candidatures, fixée du 8 novembre au 9 décembre 2012. Déjà, le 12 juillet 2012, M. Jacques Anouma nous a adressé une lettre de demande de parrainage. C’est connu, lorsqu’on parle d’élections, on voit les différents prétendants s’annoncer longtemps avant la date officielle d’ouverture des candidatures. On peut donc parler-là, d’intention de candidature. C’est donc une période au cours de laquelle il n’y avait vraiment pas d’urgence à précipiter notre parrainage», a expliqué le président de la Fif. Pour Diallo, il n’était pas question que la polémique s’enfle, tant que la Fif était encore dans le délai. Ce pourquoi, il a fustigé certains comportements à l’endroit de son équipe dirigeante. «Nous déplorons les amalgames et les attaques personnelles sans aucun fondement dont certains de mes plus proches collaborateurs et moi-même avons fait l’objet. Et cela, de façon gratuite», a martelé Sidy Diallo.
A.A
A.A