- Madame et Messieurs les Ministres ;
- Excellences Messieurs les ambassadeurs et représentants des pays amis ;
- Monsieur le Représentant de l’Union Européenne ;
- Monsieur le Coordonnateur des Activités opérationnelles du Système des Nations Unies ;
- Monsieur le Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des agences et Institutions bilatérales, multilatérales et régionales de développement ;
- Madame la Présidente du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) ;
- Madame et Messieurs les Présidents des Organisations Patronales de Côte d’Ivoire ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises, Opérateurs économiques et acteurs du secteur privé ;
- Mesdames et Messieurs les consuls Honoraires et Présidents des Chambres Consulaires ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations de la société civile ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, tout d’abord, adresser mes vifs remerciements à vous tous ici présents, investisseurs et distingués invités, pour l’honneur et l’amitié que vous faites à notre pays, en acceptant de participer au Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) 2012-2015 de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais, en outre, m’acquitter d’un agréable devoir, qui est celui de vous transmettre les chaleureuses salutations et les remerciements de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, pour votre présence distinguée et votre engagement à soutenir et à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de développement.
Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Après plus d’une décennie de difficultés socio-politiques qui a connu son paroxysme de novembre 2010 à avril 2011 avec une crise post-électorale, le Gouvernement Ivoirien, sous la conduite de SEM le Président de la République, s’est engagé dans un vaste et ambitieux programme de redressement et de développement économique et social, pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Pour y parvenir, le Gouvernement a adopté en mars 2012, le Plan National de Développement (PND) 2012-2015 dont l’objectif principal est de réaliser une croissance forte, soutenue, durable et inclusive, susceptible d’améliorer les infrastructures socio-économiques de base, et de réduire la pauvreté et le chômage.
Les prévisions de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) attendues de ce Plan s’établissent, en termes réels, à 8,6% en 2012 (contre 8,1% prévu initialement) ; à 9% en 2013 et à 10% en moyenne en 2014 et en 2015.
Cette croissance sera tirée par un accroissement substantiel du volume global des investissements, tant publics que privés, qui est de l’ordre de 11 076 milliards de FCFA, soit environ 22 milliards de dollars sur la période 2012-2015.
Pour l’année 2012 qui s’achève, d’importants projets d’investissements sont en cours de réalisation.
Je peux citer les vastes chantiers de construction et de réhabilitation de routes urbaines et interurbaines, de pistes rurales sur toute l’étendue territoire, les grands travaux en vue de l’amélioration de l’offre de l’énergie, les investissements dans les secteurs de l’eau, des télécommunications, etc…
Pour la période 2013-2015, les investissements à réaliser, et qui vous sont présentés au cours de ce Groupe Consultatif, portent sur 114 projets pour des financements recherchés de 9 509,9 milliards de FCFA, soit environ 19 milliards de dollars US.
Dans ce volume, les investissements attendus du secteur privé se chiffrent à un montant de 5 324 milliards de FCFA, soit 10,64 milliards de dollars US, pour 60 projets. Ce montant représente 56% de l’enveloppe globale des financements recherchés. Ceci démontre, si besoin en est encore, la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans l’économie ivoirienne.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le secteur privé a toujours été au centre de la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire. Depuis, le processus de désengagement initié par l’Etat, notamment par la mise en œuvre de la politique privatisation, le secteur privé s’est vu confier le financement de grands projets structurants dans les secteurs clés de l’économie : infrastructures, mines, hydrocarbures, industrie, agro-industrie, tourisme, etc.
Cette politique d’incitation à l’investissement privé a dépassé les formes classiques de passation de la commande publique. De nouvelles stratégies d’investissement sont apparues grâce à la vulgarisation de la pratique des PPP, BOO et BOT.
Il convient de signaler que la Côte d’Ivoire n’est pas à sa première expérience en la matière. D’importants projets d’investissement financés par le secteur privé sous forme de PPP ou autres, ont déjà été réalisés.
Il s’agit notamment de :
- l’extension de l’Autoroute du Nord pour un montant global de 140 milliards de F CFA (280 millions de dollars US) ;
- la construction du 3e pont d’Abidjan pour un montant de 175 milliards de F CFA (350 millions de dollars US) ;
- la réalisation des trois tranches de la centrale thermique d’AZITO pour un montant de 208 milliards de F CFA soit 416 millions de dollars US.
- la réhabilitation de l’aéroport international d’Abidjan pour un coût de 25 milliards de F CFA, soit 50 millions de dollars US.
D’autres projets sont en voie de finalisation imminente. Il s’agit entre autres de :
- la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique à Soubré, pour un montant de 500 millions de dollars, soit environ 250 milliards de F CFA ;
- la réhabilitation et le développement du réseau électrique pour un montant de 818 millions de dollars US, soit environ 409 milliards de F CFA.
Conscient des enjeux, le Gouvernement s’emploie également à créer un environnement favorable à l’amélioration des affaires par la mise en œuvre de réformes majeures telles que :
- l’adoption d’un nouveau code des investissements qui prend en compte les aspirations du secteur privé et améliore l’attrait des investisseurs. Ce code offre aux investisseurs plus d’avantages que le précédent ; et permet en 21 jours de disposer de l’agrément à l’investissement ;
- l’adoption de codes spécifiques pour certains secteurs clés, notamment le code pétrolier, le code de l’électricité, des télécommunications, etc. ;
- l’ouverture par le Centre de Promotion de l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) d’un guichet de facilitation pour la création des entreprises, dans un délai maximum de 48 heures.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Ce sont là quelques-unes des actions majeures entreprises par le Gouvernement ivoirien, qu’il me plaît de souligner. Je ne peux manquer de signaler que le Centre de Promotion de l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) présent à ce Groupe Consultatif pourra mettre à votre disposition toute la documentation sur le vaste dispositif mis en place pour favoriser l’investissement privé en Côte d’Ivoire.
Pour ma part, vu la place qu’occupe ce secteur dans la réalisation de nos objectifs de développement, il me plaît d’annoncer deux (2) mesures essentielles que le Gouvernement entend prendre pour la promotion du secteur privé et le renforcement des relations secteur public-secteur privé. Il s’agit :
- en tout premier lieu, de la mise en place d’un cadre d’échanges à travers la réactivation du Comité de liaison secteur public-secteur privé. Ce cadre a déjà existé dans les années 90 et a permis d’apporter des réponses appropriées aux préoccupations des opérateurs du secteur privé.
- En second lieu, le gouvernement prévoit d’organiser à nouveau le forum « Investir en Côte en Ivoire (ICI) » qui, tous les deux ans, réunissait à Abidjan, près de 2000 chefs d’entreprises, d’investisseurs et d’opérateurs économiques d’Afrique et du monde entier.
Le Gouvernement va ré-instituer ce forum d’affaires et la première édition se tiendra à Abidjan, en octobre/novembre 2013.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Certes, ce qui est en jeu, c’est la croissance et le développement de la Côte d’Ivoire par le financement de son PND. Mais au delà, c’est toute l’économie de la sous-région qui est aussi concernée. En effet, la Côte d’Ivoire appartient à des espaces communautaires tels que l’UEMOA, avec huit pays ayant une monnaie commune, pour près de 100 millions d’habitants et la CEDEAO avec quinze pays pour environ 300 millions d’habitants.
Ces espaces communautaires offrent à n’en point douter, d’immenses potentialités d’affaires à tout opérateur qui viendrait s’établir en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, encore une fois, je vous invite à venir investir en Côte d’Ivoire et partager avec nous nos ambitions de développement
Je vous remercie de votre aimable attention.
- Excellences Messieurs les ambassadeurs et représentants des pays amis ;
- Monsieur le Représentant de l’Union Européenne ;
- Monsieur le Coordonnateur des Activités opérationnelles du Système des Nations Unies ;
- Monsieur le Directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des agences et Institutions bilatérales, multilatérales et régionales de développement ;
- Madame la Présidente du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) ;
- Madame et Messieurs les Présidents des Organisations Patronales de Côte d’Ivoire ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs d’entreprises, Opérateurs économiques et acteurs du secteur privé ;
- Mesdames et Messieurs les consuls Honoraires et Présidents des Chambres Consulaires ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations de la société civile ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais, tout d’abord, adresser mes vifs remerciements à vous tous ici présents, investisseurs et distingués invités, pour l’honneur et l’amitié que vous faites à notre pays, en acceptant de participer au Groupe Consultatif pour le financement du Plan National de Développement (PND) 2012-2015 de la Côte d’Ivoire.
Je voudrais, en outre, m’acquitter d’un agréable devoir, qui est celui de vous transmettre les chaleureuses salutations et les remerciements de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, pour votre présence distinguée et votre engagement à soutenir et à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de développement.
Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Après plus d’une décennie de difficultés socio-politiques qui a connu son paroxysme de novembre 2010 à avril 2011 avec une crise post-électorale, le Gouvernement Ivoirien, sous la conduite de SEM le Président de la République, s’est engagé dans un vaste et ambitieux programme de redressement et de développement économique et social, pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Pour y parvenir, le Gouvernement a adopté en mars 2012, le Plan National de Développement (PND) 2012-2015 dont l’objectif principal est de réaliser une croissance forte, soutenue, durable et inclusive, susceptible d’améliorer les infrastructures socio-économiques de base, et de réduire la pauvreté et le chômage.
Les prévisions de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) attendues de ce Plan s’établissent, en termes réels, à 8,6% en 2012 (contre 8,1% prévu initialement) ; à 9% en 2013 et à 10% en moyenne en 2014 et en 2015.
Cette croissance sera tirée par un accroissement substantiel du volume global des investissements, tant publics que privés, qui est de l’ordre de 11 076 milliards de FCFA, soit environ 22 milliards de dollars sur la période 2012-2015.
Pour l’année 2012 qui s’achève, d’importants projets d’investissements sont en cours de réalisation.
Je peux citer les vastes chantiers de construction et de réhabilitation de routes urbaines et interurbaines, de pistes rurales sur toute l’étendue territoire, les grands travaux en vue de l’amélioration de l’offre de l’énergie, les investissements dans les secteurs de l’eau, des télécommunications, etc…
Pour la période 2013-2015, les investissements à réaliser, et qui vous sont présentés au cours de ce Groupe Consultatif, portent sur 114 projets pour des financements recherchés de 9 509,9 milliards de FCFA, soit environ 19 milliards de dollars US.
Dans ce volume, les investissements attendus du secteur privé se chiffrent à un montant de 5 324 milliards de FCFA, soit 10,64 milliards de dollars US, pour 60 projets. Ce montant représente 56% de l’enveloppe globale des financements recherchés. Ceci démontre, si besoin en est encore, la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans l’économie ivoirienne.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le secteur privé a toujours été au centre de la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire. Depuis, le processus de désengagement initié par l’Etat, notamment par la mise en œuvre de la politique privatisation, le secteur privé s’est vu confier le financement de grands projets structurants dans les secteurs clés de l’économie : infrastructures, mines, hydrocarbures, industrie, agro-industrie, tourisme, etc.
Cette politique d’incitation à l’investissement privé a dépassé les formes classiques de passation de la commande publique. De nouvelles stratégies d’investissement sont apparues grâce à la vulgarisation de la pratique des PPP, BOO et BOT.
Il convient de signaler que la Côte d’Ivoire n’est pas à sa première expérience en la matière. D’importants projets d’investissement financés par le secteur privé sous forme de PPP ou autres, ont déjà été réalisés.
Il s’agit notamment de :
- l’extension de l’Autoroute du Nord pour un montant global de 140 milliards de F CFA (280 millions de dollars US) ;
- la construction du 3e pont d’Abidjan pour un montant de 175 milliards de F CFA (350 millions de dollars US) ;
- la réalisation des trois tranches de la centrale thermique d’AZITO pour un montant de 208 milliards de F CFA soit 416 millions de dollars US.
- la réhabilitation de l’aéroport international d’Abidjan pour un coût de 25 milliards de F CFA, soit 50 millions de dollars US.
D’autres projets sont en voie de finalisation imminente. Il s’agit entre autres de :
- la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique à Soubré, pour un montant de 500 millions de dollars, soit environ 250 milliards de F CFA ;
- la réhabilitation et le développement du réseau électrique pour un montant de 818 millions de dollars US, soit environ 409 milliards de F CFA.
Conscient des enjeux, le Gouvernement s’emploie également à créer un environnement favorable à l’amélioration des affaires par la mise en œuvre de réformes majeures telles que :
- l’adoption d’un nouveau code des investissements qui prend en compte les aspirations du secteur privé et améliore l’attrait des investisseurs. Ce code offre aux investisseurs plus d’avantages que le précédent ; et permet en 21 jours de disposer de l’agrément à l’investissement ;
- l’adoption de codes spécifiques pour certains secteurs clés, notamment le code pétrolier, le code de l’électricité, des télécommunications, etc. ;
- l’ouverture par le Centre de Promotion de l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) d’un guichet de facilitation pour la création des entreprises, dans un délai maximum de 48 heures.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Ce sont là quelques-unes des actions majeures entreprises par le Gouvernement ivoirien, qu’il me plaît de souligner. Je ne peux manquer de signaler que le Centre de Promotion de l’Investissement en Côte d’Ivoire (CEPICI) présent à ce Groupe Consultatif pourra mettre à votre disposition toute la documentation sur le vaste dispositif mis en place pour favoriser l’investissement privé en Côte d’Ivoire.
Pour ma part, vu la place qu’occupe ce secteur dans la réalisation de nos objectifs de développement, il me plaît d’annoncer deux (2) mesures essentielles que le Gouvernement entend prendre pour la promotion du secteur privé et le renforcement des relations secteur public-secteur privé. Il s’agit :
- en tout premier lieu, de la mise en place d’un cadre d’échanges à travers la réactivation du Comité de liaison secteur public-secteur privé. Ce cadre a déjà existé dans les années 90 et a permis d’apporter des réponses appropriées aux préoccupations des opérateurs du secteur privé.
- En second lieu, le gouvernement prévoit d’organiser à nouveau le forum « Investir en Côte en Ivoire (ICI) » qui, tous les deux ans, réunissait à Abidjan, près de 2000 chefs d’entreprises, d’investisseurs et d’opérateurs économiques d’Afrique et du monde entier.
Le Gouvernement va ré-instituer ce forum d’affaires et la première édition se tiendra à Abidjan, en octobre/novembre 2013.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Certes, ce qui est en jeu, c’est la croissance et le développement de la Côte d’Ivoire par le financement de son PND. Mais au delà, c’est toute l’économie de la sous-région qui est aussi concernée. En effet, la Côte d’Ivoire appartient à des espaces communautaires tels que l’UEMOA, avec huit pays ayant une monnaie commune, pour près de 100 millions d’habitants et la CEDEAO avec quinze pays pour environ 300 millions d’habitants.
Ces espaces communautaires offrent à n’en point douter, d’immenses potentialités d’affaires à tout opérateur qui viendrait s’établir en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, encore une fois, je vous invite à venir investir en Côte d’Ivoire et partager avec nous nos ambitions de développement
Je vous remercie de votre aimable attention.