SEM Henry Lopes, Doyen du Corps Diplomatique
du Groupe africain,
Excellences Mesdames et
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Au nom de la délégation qui m’accompagne, et en mon nom propre, je voudrais, vous exprimer, mes sincères remerciements de m’avoir honoré de votre présence, aujourd’hui, au sein de l’Ambassade de Côte d’Ivoire.
Cela témoigne non seulement de l’excellence de la coopération entre nos pays respectifs, mais aussi et surtout, de la traditionnelle et fraternelle solidarité qui nous a toujours animée.
Mon intime conviction est que nous devons avoir foi en l’avenir de l’Afrique, car son destin n’est pas la fatalité.
Oui, nous sommes optimistes, avec un taux de croissance dont la moyenne est de 5%, l’Afrique peut mieux faire. Il est de la responsabilité des dirigeants, que nous sommes, de contribuer au développement de ce continent, par une croissance durable et stable.
Certes vous êtes les représentants de vos pays respectifs, mais aussi vous incarnez l’Afrique.
Soyez donc des Ambassadeurs de la cause africaine, même si vous demeurez des Ambassadeurs de vos pays d’envoi.
Depuis mon passage au Fonds Monétaire International, en qualité de Directeur Général Adjoint, j’ai toujours nourri d’instinct la conviction que, seule l’intégration, l’harmonisation, la coordination et l’intensification de nos politiques et économies, permettront à notre continent de sortir de l’ornière du sous-développement.
Bien entendu, cela va de pair avec des valeurs que nous devrons nous approprier et partager dans la gestion des affaires publiques africaines, malgré nos diversités culturelles et linguistiques, je veux citer la Transparence, la Bonne Gouvernance, les Droits de l’Homme et la Démocratie.
Ce sont des valeurs qui transcendent nos différents clivages, dont le respect est indispensable à l’épanouissement et au bien-être de nos populations.
Mesdames et Messieurs
les Ambassadeurs,
Permettez-moi de vous faire part de l’objet de mon séjour français.
Avant de prendre part à Cannes, à une conférence organisée par l’Institut Français des Relations Internationales(IFRI), je suis venu participer à la Réunion du Groupe Consultatif pour le Financement du Plan National de Développement 2012-2015 co-organisée par mon pays et la Banque Mondiale.
En effet mon pays, qui est en train de renaître des cendres d’une décennie de crise politico civil et militaire, a adopté le 28 mars 2012, une stratégie globale de développement à moyen terme, intitulée « Plan National de Développement (PND) 2012-2015 » qui devient le cadre de référence de notre action publique.
L’objectif principal étant de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Cette ambition passe par le renforcement de la sécurité des personnes et des biens sur le territoire, la consolidation de la stabilité politique et sociale, la mise en ?uvre d’un programme d’investissement autour de puissant moteur de croissance capable d’impulser une dynamique de croissance forte, soutenable, solidaire, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.
L’investissement public devra jouer pleinement son rôle de levier de la croissance et d’entraînement de l’investissement privé, aux fins de conduire la Côte d’Ivoire, sur le chemin d’un développement harmonieux.
La réunion du Groupe Consultatif qui se déroule, en ce moment même, dans les locaux de la Banque Mondiale a pour objectif de mobiliser la communauté des bailleurs de fonds publics et privés autour de notre ambitieux PND.
De même que le secteur public, le secteur privé est au centre de la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire notamment dans le domaine des infrastructures, des mines, des hydrocarbures, de l’industrie, de l’agro-industrie et du tourisme.
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Je puis vous affirmer que la crise est certes derrière nous, mais les défis à relever restent considérables tant sur les plans économiques et sociaux.
Je voudrais saisir cette occasion pour renouveler à chacun d’entre vous ici présent, l’infinie gratitude du peuple ivoirien, de toute la marque d’attention que vous avez bien voulu lui accorder, pendant ces moments de perturbations de notre histoire ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions des Nations Unies ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions de l’Union Africaine ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions de la CEDEAO dont la Côte d’Ivoire assure actuellement la Présidence, grâce à votre concours.
Et c’est la raison pour laquelle, à la tête de cette prestigieuse institution d’intégration, Mon pays ne ménage aucun effort pour soutenir les pays dont l’intégrité territoriale et la stabilité politique sont menacées par des barbares, qui n’ont pas encore appréhendé le mal qu’ils font à l’Afrique.
Le Mali, la Guinée Bissau et la RDC qui traversent pour l’heure, une période difficile, ne doivent pas manquer du soutien dont mon pays a bénéficié pendant ces mêmes moments par le biais de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies.
Il y va de la dignité du peuple africain, v?u cher à nos Pères Fondateurs qui ont tracé les sillages de cette flamme de l’unité africaine ;
Nous devons être les dignes successeurs de ce précieux héritage, si nous voulons assurer un avenir meilleur à notre jeunesse, si nous voulons bâtir une Afrique nouvelle et décomplexée pour les générations futures.
Je vous remercie de votre attention
du Groupe africain,
Excellences Mesdames et
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Au nom de la délégation qui m’accompagne, et en mon nom propre, je voudrais, vous exprimer, mes sincères remerciements de m’avoir honoré de votre présence, aujourd’hui, au sein de l’Ambassade de Côte d’Ivoire.
Cela témoigne non seulement de l’excellence de la coopération entre nos pays respectifs, mais aussi et surtout, de la traditionnelle et fraternelle solidarité qui nous a toujours animée.
Mon intime conviction est que nous devons avoir foi en l’avenir de l’Afrique, car son destin n’est pas la fatalité.
Oui, nous sommes optimistes, avec un taux de croissance dont la moyenne est de 5%, l’Afrique peut mieux faire. Il est de la responsabilité des dirigeants, que nous sommes, de contribuer au développement de ce continent, par une croissance durable et stable.
Certes vous êtes les représentants de vos pays respectifs, mais aussi vous incarnez l’Afrique.
Soyez donc des Ambassadeurs de la cause africaine, même si vous demeurez des Ambassadeurs de vos pays d’envoi.
Depuis mon passage au Fonds Monétaire International, en qualité de Directeur Général Adjoint, j’ai toujours nourri d’instinct la conviction que, seule l’intégration, l’harmonisation, la coordination et l’intensification de nos politiques et économies, permettront à notre continent de sortir de l’ornière du sous-développement.
Bien entendu, cela va de pair avec des valeurs que nous devrons nous approprier et partager dans la gestion des affaires publiques africaines, malgré nos diversités culturelles et linguistiques, je veux citer la Transparence, la Bonne Gouvernance, les Droits de l’Homme et la Démocratie.
Ce sont des valeurs qui transcendent nos différents clivages, dont le respect est indispensable à l’épanouissement et au bien-être de nos populations.
Mesdames et Messieurs
les Ambassadeurs,
Permettez-moi de vous faire part de l’objet de mon séjour français.
Avant de prendre part à Cannes, à une conférence organisée par l’Institut Français des Relations Internationales(IFRI), je suis venu participer à la Réunion du Groupe Consultatif pour le Financement du Plan National de Développement 2012-2015 co-organisée par mon pays et la Banque Mondiale.
En effet mon pays, qui est en train de renaître des cendres d’une décennie de crise politico civil et militaire, a adopté le 28 mars 2012, une stratégie globale de développement à moyen terme, intitulée « Plan National de Développement (PND) 2012-2015 » qui devient le cadre de référence de notre action publique.
L’objectif principal étant de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Cette ambition passe par le renforcement de la sécurité des personnes et des biens sur le territoire, la consolidation de la stabilité politique et sociale, la mise en ?uvre d’un programme d’investissement autour de puissant moteur de croissance capable d’impulser une dynamique de croissance forte, soutenable, solidaire, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.
L’investissement public devra jouer pleinement son rôle de levier de la croissance et d’entraînement de l’investissement privé, aux fins de conduire la Côte d’Ivoire, sur le chemin d’un développement harmonieux.
La réunion du Groupe Consultatif qui se déroule, en ce moment même, dans les locaux de la Banque Mondiale a pour objectif de mobiliser la communauté des bailleurs de fonds publics et privés autour de notre ambitieux PND.
De même que le secteur public, le secteur privé est au centre de la stratégie de développement de la Côte d’Ivoire notamment dans le domaine des infrastructures, des mines, des hydrocarbures, de l’industrie, de l’agro-industrie et du tourisme.
Chers amis de la Côte d’Ivoire,
Je puis vous affirmer que la crise est certes derrière nous, mais les défis à relever restent considérables tant sur les plans économiques et sociaux.
Je voudrais saisir cette occasion pour renouveler à chacun d’entre vous ici présent, l’infinie gratitude du peuple ivoirien, de toute la marque d’attention que vous avez bien voulu lui accorder, pendant ces moments de perturbations de notre histoire ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions des Nations Unies ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions de l’Union Africaine ;
Vous nous avez soutenus à travers les résolutions de la CEDEAO dont la Côte d’Ivoire assure actuellement la Présidence, grâce à votre concours.
Et c’est la raison pour laquelle, à la tête de cette prestigieuse institution d’intégration, Mon pays ne ménage aucun effort pour soutenir les pays dont l’intégrité territoriale et la stabilité politique sont menacées par des barbares, qui n’ont pas encore appréhendé le mal qu’ils font à l’Afrique.
Le Mali, la Guinée Bissau et la RDC qui traversent pour l’heure, une période difficile, ne doivent pas manquer du soutien dont mon pays a bénéficié pendant ces mêmes moments par le biais de la CEDEAO, de l’Union Africaine et des Nations Unies.
Il y va de la dignité du peuple africain, v?u cher à nos Pères Fondateurs qui ont tracé les sillages de cette flamme de l’unité africaine ;
Nous devons être les dignes successeurs de ce précieux héritage, si nous voulons assurer un avenir meilleur à notre jeunesse, si nous voulons bâtir une Afrique nouvelle et décomplexée pour les générations futures.
Je vous remercie de votre attention