Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a pris part, ce lundi 17 décembre 2012, à Niamey (NIGER), à la première session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du Conseil de l’Entente, la plus ancienne des organisations sous-régionales, qui regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. Dans son allocution de bienvenue, SEM. ISSOUFOU Mahamadou, Président de la République du Niger, a souligné que le Conseil de l’Entente, un instrument de concertation politique et de développement économique dont l’espace a une superficie de plus de 2 millions de km2 et une population de 60 millions d’habitants, avec des ressources minières et énergétiques, un capital humain et des ressources naturelles abondantes, peut faire de notre sous-région, l’une des plus prospères au monde. Il a souhaité que cette organisation mette un accent particulier sur le développement des infrastructures et accorde une importance primordiale à la mise en oeuvre du programme de renaissance « paix et sécurité » dans le sahel avec une priorité absolue au Mali où des groupes terroristes occupent le Nord. Il a salué les solutions envisagées par la CEDEAO et l’Union Africaine pour ce pays, qui consistent à négocier avec ceux des mouvements armés qui acceptent le principe d’un Etat malien laïc, un et indivisible et à recourir à la force pour les autres groupes armés. A cet égard, il a renouvelé l’appel des Africains au Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour l’autorisation de l’envoi d’une force internationale en vue de la libération du Nord du Mali. Le Président Yayi BONI, Président en exercice du Conseil de l’Entente, a, pour sa part, indiqué qu’un an après le Sommet de Cotonou qui a permis de rénover le Conseil de l’Entente et de définir une stratégie d’actions futures en vue de le rendre plus apte aux sollicitations de nos populations, des défis restent à relever. Il s’agit, entre autres, de l’entente et de l’unité des Etats membres, de la sécurité, de la paix et de la stabilité de la sous-région, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture et de l’économie verte, de la réalisation de l’intégration économique ainsi que celle de la condition sociale, basée sur la solidarité du millénaire. Pour le Chef de l`Etat béninois, il est essentiel de donner une nouvelle orientation au Conseil de l’Entente en le dotant d’un organe politique dont la mission sera la veille pour la paix et la sécurité, de l’ouvrir aux autres Etats membres de l’UEMOA et de la CEDEAO, de mobiliser nos énergies et nos complémentarités pour construire un espace de progrès et de stabilité . La signature solennelle de l’accord-cadre de coopération et de partenariat entre le Conseil de l’Entente, représenté par son Secrétaire exécutif, Patrice KOUAME et l’Organisation internationale de
la Francophonie (OIF) représenté par Hervé CRONELL, Conseiller d’Abdou DIOUF, a mis fin à la cérémonie d’ouverture, qui a été suivie par une session à huis-clos des Chefs d’Etat.
Au terme de cette rencontre, le Chef de l’Etat a regagné Abidjan, en début de soirée, où il a été accueilli à sa descente d’avion par le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Amadou GON- COULIBALY, qui avait à ses côtés, des membres du Cabinet présidentiel ainsi que la haute hiérarchie militaire conduite le Chef d’Etat- Major Général des Armées, le Général Soumaïla BAKAYOKO.
Dans la déclaration faite au salon d’honneur de l’aéroport FHB, le Président Alassane OUATTARA a souligné que les Chefs d’Etat des 5 pays membres du Conseil de l’Entente ont réaffirmé leur décision de redynamiser cette Institution, la plus vielle de la sous- région ; et dans ce cadre, toutes les dispositions nécessaires ont été arrêtées, notamment aux plans financier et humain avec par exemple le recrutement du personnel dont elle a besoin.
Le Président de la République a également relevé l’excellent travail de reprise en main du Conseil de l’Entente entrepris par son Secrétaire Exécutif, Patrice KOUAME, en mettant notamment de l’ordre dans les comptes de l’Organisation.
Poursuivant, le Chef de l’Etat a révélé que dans le cadre des analyses et évaluations, la conférence des Chefs d’Etat des pays du Conseil de l’Entente s’est rendu compte que les fonds de l’organisation sous- régionale ont été dilapidés par les Responsables précédents. Aussi, la Conférence des Chefs d’Etat a-t-elle décidé d’engager des poursuites contre ces Responsables, car l’impunité ne peut plus être tolérée.
Par ailleurs, le Président Alassane OUATTARA a annoncé la désignation du Président du Niger, SEM MAHAMADOU Yssoufou, à la tête de l’Organisation ; à qui il a été demandé de continuer les orientations et de faire en sorte qu’à la prochaine réunion, les Chefs d’Etat puissent prendre des décisions dans le sens du renforcement du caractère politique du Conseil de l’Entente.
Enfin, la Conférence a, selon le Président de la République, bien insisté sur le fait que le Conseil de l’Entente ne doit pas se substituer aux autres Instituions déjà existantes telles que l’UEMOA ou la CEDEAO. Pour les Chefs d’Etat, le Conseil de l’Entente qui a sa place, doit demeurer un cadre de réflexion et de concertation politique.
la Francophonie (OIF) représenté par Hervé CRONELL, Conseiller d’Abdou DIOUF, a mis fin à la cérémonie d’ouverture, qui a été suivie par une session à huis-clos des Chefs d’Etat.
Au terme de cette rencontre, le Chef de l’Etat a regagné Abidjan, en début de soirée, où il a été accueilli à sa descente d’avion par le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Amadou GON- COULIBALY, qui avait à ses côtés, des membres du Cabinet présidentiel ainsi que la haute hiérarchie militaire conduite le Chef d’Etat- Major Général des Armées, le Général Soumaïla BAKAYOKO.
Dans la déclaration faite au salon d’honneur de l’aéroport FHB, le Président Alassane OUATTARA a souligné que les Chefs d’Etat des 5 pays membres du Conseil de l’Entente ont réaffirmé leur décision de redynamiser cette Institution, la plus vielle de la sous- région ; et dans ce cadre, toutes les dispositions nécessaires ont été arrêtées, notamment aux plans financier et humain avec par exemple le recrutement du personnel dont elle a besoin.
Le Président de la République a également relevé l’excellent travail de reprise en main du Conseil de l’Entente entrepris par son Secrétaire Exécutif, Patrice KOUAME, en mettant notamment de l’ordre dans les comptes de l’Organisation.
Poursuivant, le Chef de l’Etat a révélé que dans le cadre des analyses et évaluations, la conférence des Chefs d’Etat des pays du Conseil de l’Entente s’est rendu compte que les fonds de l’organisation sous- régionale ont été dilapidés par les Responsables précédents. Aussi, la Conférence des Chefs d’Etat a-t-elle décidé d’engager des poursuites contre ces Responsables, car l’impunité ne peut plus être tolérée.
Par ailleurs, le Président Alassane OUATTARA a annoncé la désignation du Président du Niger, SEM MAHAMADOU Yssoufou, à la tête de l’Organisation ; à qui il a été demandé de continuer les orientations et de faire en sorte qu’à la prochaine réunion, les Chefs d’Etat puissent prendre des décisions dans le sens du renforcement du caractère politique du Conseil de l’Entente.
Enfin, la Conférence a, selon le Président de la République, bien insisté sur le fait que le Conseil de l’Entente ne doit pas se substituer aux autres Instituions déjà existantes telles que l’UEMOA ou la CEDEAO. Pour les Chefs d’Etat, le Conseil de l’Entente qui a sa place, doit demeurer un cadre de réflexion et de concertation politique.