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Société Publié le vendredi 7 décembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ministère de la Communication / visite de terrain Me Affoussiata Bamba a touché du doigt les problèmes des structures sous tutelle

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Activités gouvernementales: le nouveau gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres.
Jeudi 22 novembre 2012. Abidjan. Palais présidentiel. Le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara préside le premier Conseil des ministres du gouvernement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo : Ministre de la Communicaton, porte-parole adjoint : Mme Affoussiata Bamba Lamine.
A peine nommée à la tête du ministère de la Communication que la deuxième femme ministre de ce département, Me Affoussiata Bamba-Lamine, par ailleurs porte-parole adjointe du Gouvernement, affûte ses armes pour affronter les ‘’dossiers très lourds’’ dont elle vient d’hériter de son prédécesseur Diakité Coty Souleymane. Quatrième visite ‘’marathon’’ en ce jour de mercredi 5 décembre 2012 débutée au centre émetteur d’Abobo, puis à la radio au Plateau, ensuite à la télévision nationale à Cocody et enfin à l’Agence ivoirienne de presse (AIP). Dans tous ces différents lieux où Me Affoussiata Bamba est passée, même message et même objectif. Celui de toucher du doigt les problèmes de ceux qui s’évertuent à étancher la soif informationnelle des Ivoiriens. Brou Aka Pascal et Aka Sayé Lazare, respectivement président du Conseil d’administration et directeur général de la maison bleue (Rti) ont salué cette visite et espèrent contribuer efficacement à l’édification d’une presse responsable et crédible, une presse ‘’dynamique qui prend en compte le besoin en information fiable du peuple’’. Mais aussi celle qui épouse la vision du chef de l’Etat, celle ‘’d’une presse conquérante qui réunit et qui réconcilie par la vérité’’. Poursuivant, les deux hommes ont invité madame le ministre à les soutenir dans les réformes engagées à la Rti, surtout les aider à durcir leur armure face à la libéralisation de l’espace télévisuel et du passage au numérique. Sana Barry Oumou, directrice centrale de l’Aip, a quant à elle présenté la tumeur de sa maison. ‘’Comment peut-on demander à une agence de presse dans son décret de création (n°91-181 du 27 mars 1991) d’exercer sans discontinuité et en même temps, la soumettre au statut de la Fonction publique (8h à 16h30) et ne pas rémunérer les heures supplémentaires ? C’est pour cela qu’elle appelle de tous ses vœux, la révision ‘’tant attendue du décret’’ susmentionné. Aussi, a-t-elle évoqué la polémique qui entoure la localisation du site actuel de l’Aip. À l’en croire, il lui est revenu que ‘’le terrain sur lequel est bâti les pavillons a été vendu à un opérateur économique’’. La nouvelle locataire du 22ème étage, tour C a voulu par ces visites de terrain, vivre le vécu des employés, constater de visu, bien qu’un livre blanc lui ait été remis à chacune de ces rencontres. Me Affoussiatou Bamba Lamine, devait poursuivre son périple à l’Istc, à la Haca, au Cnp à Fraternité Matin, au CSP etc.
Ben T.
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