Depuis mercredi, le balafon des peuples Senoufo est inscrit au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco. Et cela, à l’initiative d’une action conjointe de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso. De retour, hier, de Paris, où il était allé défendre ce dossier auprès de l’Unesco, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman s’est réjoui de cette autre « victoire » pour la Côte d’Ivoire, après l’inscription en juin dernier de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’Unesco, au titre des biens culturels. « La Côte d’Ivoire est un pays riche, riche de son patrimoine matériel et immatériel », a-t-il indiqué d’emblée, peu après sa descente d’avion. Pour lui, la Côte d’Ivoire est un « beau pays ». «Et cette beauté se voit à travers la diversité de son patrimoine culturel », a ajouté le ministre Bandaman.
L’inscription du balafon des peuples Senoufo au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco est, à ses yeux, « une distinction multinationale». « C’est une solution pour renforcer l’unité de ces pays», a-t-il noté, avant d’ajouter : « Nous devons maintenant promouvoir cet instrument, à travers des activités qui s’organiseront chaque année». Ensuite, il a fait remarquer que le balafon est un instrument qui « joue un rôle spécial important ». « Il sert à renforcer les liens de solidarité, donc à célébrer la paix et l’amour. Cet instrument est reconnu comme ayant une valeur universelle, qui est à préserver et à promouvoir», a expliqué le ministre Bandaman. Enfin, il a promis des actions de promotion pour que « le balafoniste de Boundiali ou de Korhogo puisse vivre de son art».
Y. Sangaré
L’inscription du balafon des peuples Senoufo au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco est, à ses yeux, « une distinction multinationale». « C’est une solution pour renforcer l’unité de ces pays», a-t-il noté, avant d’ajouter : « Nous devons maintenant promouvoir cet instrument, à travers des activités qui s’organiseront chaque année». Ensuite, il a fait remarquer que le balafon est un instrument qui « joue un rôle spécial important ». « Il sert à renforcer les liens de solidarité, donc à célébrer la paix et l’amour. Cet instrument est reconnu comme ayant une valeur universelle, qui est à préserver et à promouvoir», a expliqué le ministre Bandaman. Enfin, il a promis des actions de promotion pour que « le balafoniste de Boundiali ou de Korhogo puisse vivre de son art».
Y. Sangaré