Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Michel Lobognon, nostalgique des belles années de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), et face à la vétusté des installations, a émis le vœu de voir cet institut retrouver son lustre d’antan. «L’INJS doit être le fleuron de l’excellence. C’est regrettable de voir l’état de l’école. Il est temps de faire de l’INJS, un instrument d’excellence», a confié le ministre Lobognon, vendredi, à l’issue d’une visite guidée au sein de l’école située dans la commune de Marcory. Arrivé peu après 7 heures, l’actuel locataire du 8e étage de la Tour B, a visité tour à tour les bâtiments administratifs, les salles de cours, le bâtiment abritant la médicine du sport, les bureaux des enseignants, la salle des professeurs, la salle de cuisine, la résidence du Directeur, les aires de jeu,…Et le constat est identique. L’école a perdu de sa superbe, les installations sont plus que vieillissants. A cela s’ajoute l’accumulation des années par les étudiants. Sans oublier la destruction de certains bâtiments par les travaux du 3e pont reliant la Riviera à Marcory. Toute chose qui a amené le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs à militer en faveur d’une réhabilitation de l’Institut. Au risque de voir cette école mourir de sa propre mort. Une décision qu’il entend porter à la connaissance du chef de l’Etat et de l’ensemble de son gouvernement pour sauver le centre névralgique de la formation des athlètes et des éducateurs physiques et permanents de haut niveau. «Nous avons voulu apprécier de nous-mêmes le cœur du sport. Car, c’est à l’INJS qu’on forme les athlètes et les éducateurs physiques. Il est regrettable de constater que l’INJS n’est plus solide. Nous allons faire des propositions au gouvernement pour qu’une mesure d’urgence soit prise. Nous allons faire des propositions au gouvernement et nous pensons qu’il est temps de faire de l’INJS, un instrument d’excellence. On aurait dû le réhabiliter au même titre que les universités publiques», a-t-il ajouté. Avant d’inviter les enseignants à publier les résultats des premières années afin de «libérer les étudiants». Pour ce qui est du concours d’entrée 2012 à l’INJS, la décision de suspension prise par le ministre lors de sa première visite reste toujours en vigueur en attendant l’avis du gouvernement. «En ma qualité de ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, j’ai une obligation vis-à-vis des jeunes. Je ne peux organiser des concours d’entrée à l’INJS dans ces conditions», a clairement indiqué le ministre face aux inquiétudes évoquées par une aspirante à la formation d’enseignant d’EPS.
OUATTARA GAOUSSOU
OUATTARA GAOUSSOU