En visite d’inspection en Côte d’Ivoire, une délégation d’entreprises indiennes a récemment rencontré Koné Bruno Nabagné, ministre de la Poste, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, à l’Hôtel Ibis. Il s’est agi de présenter les opportunités d’affaires dans le domaine des TIC. Le ministre Koné Bruno Nabagné, a traduit l’ambition de la Côte d’Ivoire en matière de développement numérique. Selon lui, le département dont il a la charge, s’est engagé dans deux projets majeurs avec l’Etat Indien. A savoir le projet Panafricain de services en ligne, financé par le Gouvernement indien et relatif à des services de téléenseignement, de télémédecine, et de gouvernance des services diplomatiques, la mise en valeur du parc technologique de la Zone Franche de Grand-Bassam. Pour le ministre, investir dans l’économie numérique, c’est investir dans l’avenir. «En Côte d’Ivoire, nous construisons l’Ecosystème des Télécommunications/TIC qui contribuera à faire de notre pays, un pays émergent, un pays modèle en termes de développement pour l’Afrique», a souligné Koné Bruno Nabagné. Avant d’apprécier le soutien des entreprises indiennes. «Le concours des entreprises indiennes ne peut qu’être la bienvenue. En Côte d’Ivoire, il existe de réelles opportunités de nouer des partenariats solides et durables avec les entrepreneurs ivoiriens dans le secteur des TIC», a fait savoir le ministre des PTIC. Pour S.E.M Anil K. Sharan, Ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, les perspectives de coopération entre les deux pays sont bonnes. «L’année 2020 sera un point de repère important pour la Côte d’Ivoire. La croissance à double chiffre dès 2014 est réalisable, si la Côte d’Ivoire se met au travail. L’Inde s’inscrit dans la philosophie selon laquelle les ressources humaines sont les plus grands patrimoines d’une nation», a-t-il souligné. Pour lui, l’Inde a acquis une expertise en matière de développement depuis son accession à l’indépendance. C’est fort de ce constat qu’elle a décidé, selon le diplomate, de les partager avec ses partenaires au développement.
Armand K
Armand K