La 14ème édition de l’Ebony, célébrant les meilleurs journalistes de Côte d’Ivoire, s’est déroulée le vendredi 08 décembre 2012, au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Marcelline Gneproust, journaliste à Fraternité Matin, a été sacrée super Ebony 2012.
Les secrets du succès de Marcelline Gneproust, à l’entendre, peuvent être résumés en ces points : rigueur dans le travail, encadrement des devanciers, possibilité à s’exprimer. «Seul le travail paye. Il faut prendre son travail au sérieux et exercer son métier avec rigueur. Je veux dire merci à Mme Josette Barry qui m’a formé et m’a appris à faire les enquêtes. Je voudrais également remercier mon directeur général, venance Konan, qui m’a fait confiance en me demandant d’animer la rubrique santé du journal», a-t-elle déclaré. Marcelline Gneproust est arrivée en tête du Super prix Ebony avec 881 points devant Eugène Attoubé, de la télévision RTI 1, qui a obtenu 808 points. Aucun candidat enregistré au niveau de la radio. Mme Sako Sarah Fadiga, première vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant Guillaune Soro, parrain de cette cérémonie, a saisi cette célébration pour indiquer que le bon journaliste n’accepte aucune tutelle. «Le bon journaliste ne vaut que par son honnêteté. Il est maître de sa plume. C’est ce journaliste qui est craint par les puissances et qui fait rêver les peuples», a-t-elle affirmé. Mme Sako Sarah Fadiga a fait savoir qu’aucun appui ne favorisera l’amélioration de la presse si le journaliste est contrôlé par une puissance. «Le journaliste n’est pas un soldat, un juge. Le journaliste est un journaliste…», a-t-elle asséné. Avant de demander aux hommes de médias encore en exil de rentrer au bercail. «Rentrer au pays. La République n’est pas vengeresse», a-t-elle exhorté. Bien avant, Mme Affoussiata Bamba Lamine, ministre de la Communication, a salué le thème, ‘’Média et réconciliation’’, autour duquel s’est déroulé cette cérémonie. Pour elle, c’est une invite aux journalistes à prendre leur place dans le processus de réconciliation nationale. «Les médias doivent être le miroir de nos divergences et convergences», a-t-elle déclaré. Puis de demander aux journalistes d’informer dans la rigueur. «Vous devez vous en tenir aux faits, rien qu’aux faits car la mauvaise information conduit à la mauvaise prise de décision», a insisté la ministre de la Communication. Mme Affoussiata Bamba Lamine a traduit l’engagement du gouvernement pour une véritable liberté de la presse en Côte d’Ivoire. Gage, dira-t-elle, de la consolidation de la démocratie. L’Etat ivoirien, a-t-elle indiqué, continuera de soutenir, à tous les niveaux, les médias locaux «afin de les hisser aux standards internationaux». Elle a terminé en rassurant sur la volonté du gouvernement à relever les défis à même de fortifier la presse. Comme défis, elle a cité, entre autres, les défis de la libéralisation de l’espace audiovisuel et du renouvellement des capacités et infrastructures. Traoré Moussa, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), a appelé ses confrères à plus de professionnalisme dans l’exercice du métier.
R.Dibi
Les secrets du succès de Marcelline Gneproust, à l’entendre, peuvent être résumés en ces points : rigueur dans le travail, encadrement des devanciers, possibilité à s’exprimer. «Seul le travail paye. Il faut prendre son travail au sérieux et exercer son métier avec rigueur. Je veux dire merci à Mme Josette Barry qui m’a formé et m’a appris à faire les enquêtes. Je voudrais également remercier mon directeur général, venance Konan, qui m’a fait confiance en me demandant d’animer la rubrique santé du journal», a-t-elle déclaré. Marcelline Gneproust est arrivée en tête du Super prix Ebony avec 881 points devant Eugène Attoubé, de la télévision RTI 1, qui a obtenu 808 points. Aucun candidat enregistré au niveau de la radio. Mme Sako Sarah Fadiga, première vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant Guillaune Soro, parrain de cette cérémonie, a saisi cette célébration pour indiquer que le bon journaliste n’accepte aucune tutelle. «Le bon journaliste ne vaut que par son honnêteté. Il est maître de sa plume. C’est ce journaliste qui est craint par les puissances et qui fait rêver les peuples», a-t-elle affirmé. Mme Sako Sarah Fadiga a fait savoir qu’aucun appui ne favorisera l’amélioration de la presse si le journaliste est contrôlé par une puissance. «Le journaliste n’est pas un soldat, un juge. Le journaliste est un journaliste…», a-t-elle asséné. Avant de demander aux hommes de médias encore en exil de rentrer au bercail. «Rentrer au pays. La République n’est pas vengeresse», a-t-elle exhorté. Bien avant, Mme Affoussiata Bamba Lamine, ministre de la Communication, a salué le thème, ‘’Média et réconciliation’’, autour duquel s’est déroulé cette cérémonie. Pour elle, c’est une invite aux journalistes à prendre leur place dans le processus de réconciliation nationale. «Les médias doivent être le miroir de nos divergences et convergences», a-t-elle déclaré. Puis de demander aux journalistes d’informer dans la rigueur. «Vous devez vous en tenir aux faits, rien qu’aux faits car la mauvaise information conduit à la mauvaise prise de décision», a insisté la ministre de la Communication. Mme Affoussiata Bamba Lamine a traduit l’engagement du gouvernement pour une véritable liberté de la presse en Côte d’Ivoire. Gage, dira-t-elle, de la consolidation de la démocratie. L’Etat ivoirien, a-t-elle indiqué, continuera de soutenir, à tous les niveaux, les médias locaux «afin de les hisser aux standards internationaux». Elle a terminé en rassurant sur la volonté du gouvernement à relever les défis à même de fortifier la presse. Comme défis, elle a cité, entre autres, les défis de la libéralisation de l’espace audiovisuel et du renouvellement des capacités et infrastructures. Traoré Moussa, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), a appelé ses confrères à plus de professionnalisme dans l’exercice du métier.
R.Dibi