Kouadio Georges vit désormais à Johannesburg en Afrique du Sud. Il a été coopté récemment par les dirigeants du Jomo Cosmos comme conseiller technique. Dans cet entretien, il parle de sa nouvelle vie, de son départ de la Fif et surtout du rejet de la candidature de Jacques Anouma par la Caf.
Que faites-vous en Afrique du Sud ?
Je suis venu apporter ma modeste expérience à l’équipe du Jomo Cosmos qui évolue en deuxième division. Je suis conseiller technique de l’équipe. Je m’occupe entre autre de l’équipe fanion, de la réserve, de l’académie qui comprend trois catégories (U15, U17 et U19). En tout cas, je me sens bien ici. Le président-fondateur du club, monsieur Jomo Sono compte sur moi pour apporter un plus à son équipe et c’est ce que je m’attèle à faire. Et par la grâce de Dieu, je pourrai lui donner satisfaction. J’ai signé pour trois ans et je suis basé à Johannesburg. Je suis dans d’excellentes conditions de travail.
Un mot sur le football sud-africain
Un football d’un excellent niveau. La première et la deuxième division offrent de bons derbies et des matches de très haut niveau. Les installations sportives, là, c’est impressionnant. Les terrains de football existent partout, les stades aussi. Au plan des infrastructures sportives, l’Afrique du Sud est mieux lotie. Les dirigeants paient bien aussi, l’argent circule assez. Tout ceci fait que le football sud-africain se porte bien. Ils paient très bien et reconnaissent la valeur des techniciens
Est-ce pour cela que vous avez mis un terme à votre collaboration avec la Fif ?
Non pas du tout. Soyons précis, ce n’est pas moi qui est mis un terme à notre collaboration. C’est la Fif qui a mis un terme à la collaboration. Dieu aidant, j’ai eu un point de chute. Je n’ai pas chômé. Si j’avais été maintenu, je ne serai pas en Afrique du Sud. Mais, je le dis toujours, tout ce que Dieu fait est bon. Je rends grâce à Dieu et je demande à tout le monde d’être fervent croyant.
L’actualité est relative au rejet de la candidature de Jacques Anouma au niveau de la Caf. Votre impression ?
C’est dommage et en même temps révoltant. C’est anti-démocratique ce que vient de décider Issa Hayatou. C’est à l’image de beaucoup de choses en Afrique. Toutefois, je le dis haut et fort que Hayatou fait du mal à la Côte d’Ivoire et non à Anouma. Parce que nous savons que les autorités du pays soutiennent Anouma dans cette conquête de la Caf. On a besoin de Jacques Anouma à la Caf, parce que c’est un grand professionnel. J’ai travaillé avec lui et je sais de quoi je parle. Je lui souhaite assez de courage. Beaucoup de courage aussi à la Côte d’Ivoire. Et bien de choses à tous les sportifs ivoiriens.
La réaction de Jacques Anouma
« La Caf a publié sur son site internet un compte-rendu de la réunion du Comité Exécutif tenue le 10 décembre 2012 au Caire et la liste des candidatures retenues pour les élections prévues le 10 mars 2013 lors de l’assemblée générale qui se tiendra au Maroc. Notre candidature à la présidence de la Caf ne figure pas sur cette liste. Nous rappelons que notre candidature présentée par la Fédération ivoirienne de football, a été dûment déposée avec accusé de réception de la Caf, le 1er décembre 2012, donc bien avant la date de clôture de la réception des candidatures, fixée au 9 décembre 2012. Nous prenons acte de cette scandaleuse décision qui n’honore ni le football africain ni l’organe confédéral chargé de sa gouvernance. Nous remercions une fois de plus le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le président de la République, la Fédération ivoirienne de football, le public sportif ivoirien et les membres de la famille africaine du Football pour leur soutien à notre candidature. Profondément attaché que nous sommes aux idéaux de justice et au strict respect des règles régissant les compétitions électorales à la Caf et à la FIFA, garanties minimales pour des élections juridiquement irréprochables, nous nous en remettrons, dès la notification officielle de cette décision et après concertation avec nos autorités de tutelle, aux instances internationales de recours en la matière pour faire triompher le droit. Notre foi et notre engagement pour un renouveau dans la gestion du football africain demeurent intacts et inébranlables. En dépit des manœuvres de tous genres qui appartiennent à une époque révolue, nous poursuivrons avec davantage de détermination notre action tendant à doter un jour le continent d’une Confédération de football véritablement démocratique, transparente et tournée vers les vrais défis du futur ».
Jacques ANOUMA
Membre du Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA
Réalisé au téléphone par Annoncia Sehoué
Que faites-vous en Afrique du Sud ?
Je suis venu apporter ma modeste expérience à l’équipe du Jomo Cosmos qui évolue en deuxième division. Je suis conseiller technique de l’équipe. Je m’occupe entre autre de l’équipe fanion, de la réserve, de l’académie qui comprend trois catégories (U15, U17 et U19). En tout cas, je me sens bien ici. Le président-fondateur du club, monsieur Jomo Sono compte sur moi pour apporter un plus à son équipe et c’est ce que je m’attèle à faire. Et par la grâce de Dieu, je pourrai lui donner satisfaction. J’ai signé pour trois ans et je suis basé à Johannesburg. Je suis dans d’excellentes conditions de travail.
Un mot sur le football sud-africain
Un football d’un excellent niveau. La première et la deuxième division offrent de bons derbies et des matches de très haut niveau. Les installations sportives, là, c’est impressionnant. Les terrains de football existent partout, les stades aussi. Au plan des infrastructures sportives, l’Afrique du Sud est mieux lotie. Les dirigeants paient bien aussi, l’argent circule assez. Tout ceci fait que le football sud-africain se porte bien. Ils paient très bien et reconnaissent la valeur des techniciens
Est-ce pour cela que vous avez mis un terme à votre collaboration avec la Fif ?
Non pas du tout. Soyons précis, ce n’est pas moi qui est mis un terme à notre collaboration. C’est la Fif qui a mis un terme à la collaboration. Dieu aidant, j’ai eu un point de chute. Je n’ai pas chômé. Si j’avais été maintenu, je ne serai pas en Afrique du Sud. Mais, je le dis toujours, tout ce que Dieu fait est bon. Je rends grâce à Dieu et je demande à tout le monde d’être fervent croyant.
L’actualité est relative au rejet de la candidature de Jacques Anouma au niveau de la Caf. Votre impression ?
C’est dommage et en même temps révoltant. C’est anti-démocratique ce que vient de décider Issa Hayatou. C’est à l’image de beaucoup de choses en Afrique. Toutefois, je le dis haut et fort que Hayatou fait du mal à la Côte d’Ivoire et non à Anouma. Parce que nous savons que les autorités du pays soutiennent Anouma dans cette conquête de la Caf. On a besoin de Jacques Anouma à la Caf, parce que c’est un grand professionnel. J’ai travaillé avec lui et je sais de quoi je parle. Je lui souhaite assez de courage. Beaucoup de courage aussi à la Côte d’Ivoire. Et bien de choses à tous les sportifs ivoiriens.
La réaction de Jacques Anouma
« La Caf a publié sur son site internet un compte-rendu de la réunion du Comité Exécutif tenue le 10 décembre 2012 au Caire et la liste des candidatures retenues pour les élections prévues le 10 mars 2013 lors de l’assemblée générale qui se tiendra au Maroc. Notre candidature à la présidence de la Caf ne figure pas sur cette liste. Nous rappelons que notre candidature présentée par la Fédération ivoirienne de football, a été dûment déposée avec accusé de réception de la Caf, le 1er décembre 2012, donc bien avant la date de clôture de la réception des candidatures, fixée au 9 décembre 2012. Nous prenons acte de cette scandaleuse décision qui n’honore ni le football africain ni l’organe confédéral chargé de sa gouvernance. Nous remercions une fois de plus le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le président de la République, la Fédération ivoirienne de football, le public sportif ivoirien et les membres de la famille africaine du Football pour leur soutien à notre candidature. Profondément attaché que nous sommes aux idéaux de justice et au strict respect des règles régissant les compétitions électorales à la Caf et à la FIFA, garanties minimales pour des élections juridiquement irréprochables, nous nous en remettrons, dès la notification officielle de cette décision et après concertation avec nos autorités de tutelle, aux instances internationales de recours en la matière pour faire triompher le droit. Notre foi et notre engagement pour un renouveau dans la gestion du football africain demeurent intacts et inébranlables. En dépit des manœuvres de tous genres qui appartiennent à une époque révolue, nous poursuivrons avec davantage de détermination notre action tendant à doter un jour le continent d’une Confédération de football véritablement démocratique, transparente et tournée vers les vrais défis du futur ».
Jacques ANOUMA
Membre du Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA
Réalisé au téléphone par Annoncia Sehoué