Alors que tout le monde crie au hold-up, à l’arbitraire et au tripatouillage des textes depuis le rejet par la commission de validation des candidatures de l’instance fédéral du sport de la candidature ce dimanche de notre compatriote Jacques Anoma qui briguait la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), le gouvernement à adopté une position ambiguë indiquant que ce sont les textes qui ont été respectés. «Il n’y a pas de réaction particulière. La CAF est régie par des textes. Nous espérons simplement que les textes ont été appliqués de la meilleure façon possible. Nous n’avons pas d’autres commentaires à faire que celui-là », a indiqué le porte-parole du gouvernement Bruno Koné ce mercredi à l’issue du conseil des ministres. Une réponse aussi surprenante qui amène à se demander à quel jeu joue le gouvernement ? Doit-on comprendre que Jacques Anoma, qui a bénéficié in extremis du parrainage de sa candidature par la Fédération ivoirienne de football (FIF) et donc du soutien de son pays, qui entend d’ailleurs faire un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) ne bénéficiera pas du soutien des autorités dans cette dernière bataille ? La question reste posée.
Sur la question du transfèrement de Simone Gbagbo à La Haye comme le réclame la CPI, Koné Bruno a réitéré la position du gouvernement expliquant que «les réflexions seront faites et le temps venu une réponse officielle sera donnée à la CPI sur cette question de transfèrement de l’épouse de l’ex-chef de l’Etat». Même s’il précise que le souhait du gouvernement c’est de ne plus envoyer quelqu’un à la CPI.
Quant à la réaction des partis de l’opposition membre du cadre permanent de dialogue qui ont dénoncé mardi la modification unilatérale du code électoral par le gouvernement en vue des élections du 24 février prochain parlant même de «tripatouillage», Koné Bruno a botté en touche, invitant à ne pas «tirer des conclusions» et que le ministre de l’intérieur et les partis concernés auront des discussions pour aplanir les divergences.
Anderson Diédri
Sur la question du transfèrement de Simone Gbagbo à La Haye comme le réclame la CPI, Koné Bruno a réitéré la position du gouvernement expliquant que «les réflexions seront faites et le temps venu une réponse officielle sera donnée à la CPI sur cette question de transfèrement de l’épouse de l’ex-chef de l’Etat». Même s’il précise que le souhait du gouvernement c’est de ne plus envoyer quelqu’un à la CPI.
Quant à la réaction des partis de l’opposition membre du cadre permanent de dialogue qui ont dénoncé mardi la modification unilatérale du code électoral par le gouvernement en vue des élections du 24 février prochain parlant même de «tripatouillage», Koné Bruno a botté en touche, invitant à ne pas «tirer des conclusions» et que le ministre de l’intérieur et les partis concernés auront des discussions pour aplanir les divergences.
Anderson Diédri