Après avoir visité la Rti, l’Aip, c’est au tour du Conseil national de la presse (CNP) et de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de recevoir la visite de la ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine. Objectif, s’imprégner des problèmes que vivent ces structures sous-tutelle. «J’effectue cette visite pour vous saluer et prendre la mesure de l’importance de votre travail», a-t-elle indiqué. Pour la ministre de la Communication, il ne s’agit pas de s’ingérer dans les prises de décision de ces deux instances d’autorité de régulation, mais de veiller à la séparation des tâches, et ce, pour épouser les engagements du Gouvernement et du président de la République. Ibrahim Sy Savané, président de la HACA, a réaffirmé à sa tutelle que la structure qu’il dirige est fin prête pour acceuillir la libéralisation de l’espace télévisuel. «La HACA a déjà élaboré les cahiers de charges, les éléments essentiels du dossier d’appel d’offre (…) La HACA a d’ailleurs remis au Gouvernement pour validation, depuis le mois de juillet 2012, un mémorandum qui fixe le chronogramme ainsi que le budget afférent à la libéralisation», a expliqué le président de l’autorité de régulation de l’audio-visuelle. Cependant, tout ceci manque de véritables actions concertées et décisives des gouvernants, malgré la volonté politique exprimée, dira-t-il. Amoakou Sidonie, Secrétaire général du CNP, représentant le président Raphaël Lakpé a souhaité quant à elle, une plus grande implication de la ministre dans la réhabilitation tant attendue de son siège. Affoussiata Bamba-Lamine veut, avec le monde de la presse, relever le défi d’une presse responsable et digne.
Ben T.
Ben T.