Guy Démel ne fera pas partie des 23 de Sabri Lamouchi, le sélectionneur des Éléphants de Côte d’Ivoire. Il a décidé de tirer un trait sur l’équipe nationale de Côte d’Ivoire qui s’apprête à se lancer dans la conquête de la Coupe d’Afrique des nations 2013 qui se joue du 19 janvier au 10 février en Afrique du sud. Même si le sélectionneur ivoirien n’a pas encore dévoilé sa liste de joueurs pour la Can 2013, une chose est sûre, Guy Demel ne sera pas en Afrique du sud. Demel, qui a connu de nombreuses blessures qui l’ont plusieurs fois éloigné du terrain cette année, veut désormais se consacrer exclusivement à son club West Ham. Présent dans le groupe ivoirien lors de la double confrontation contre le Sénégal, dans le cadre des éliminatoires pour la Can 2013, le défenseur de West Ham United Football Club, un club anglais de football, ne veut pas entendre parler des Eléphants pour la Can 2013 : «J’ai aimé jouer pour mon pays et aller aux Mondiaux 2006 et 2010 avec mon pays. Je souhaite le succès à la Côte d’Ivoire dans l’avenir et j’espère qu’ils (Les Eléphants, Ndlr) réussissent leur Can. Cependant, j’ai maintenant 31 ans et j’estime que c’est mon droit de renoncer pour que je puisse me concentrer sur le West Ham», a-t-il confié à son entourage. Cette position, selon des sources proches de la Fédération ivoirienne de football et du staff technique, est liée au fait que Démel n’a pas obtenu la garantie, auprès du sélectionneur ivoirien, Sabri Lamouchi, d’être titulaire lors de la Can 2013. Démel s’est donc senti frustré d’avoir gardé le banc de touche lors des matchs aller et retour contre le Sénégal, et refuserait la perspective de revivre cette "marginalisation" lors de la Can 2013 en Afrique du sud. «Guy sait qu’il ne sera pas titulaire à la Can. Alors, pourquoi y aller et mettre sa place en danger en club ? Il est titulaire à West Ham et fait de belles prestations. Il n’est pas sûr de retrouver sa place à son retour d’Afrique du sud», a expliqué à des confrères de sportivoire.com un proche du joueur.
François Konan
François Konan