Depuis longtemps, on voyait la Fif avancer encagoulée. Mais hier, Sidy Diallo a laissé tomber le masque. Dans un communiqué hébergé sur le site de la Fif et en réaction au rejet de la candidature d’Anouma par la Caf, le président de la Fédération ivoirienne de football a poliment fait savoir qu’il n’accompagnera pas son prédécesseur à la Maison de verre devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) en dépit du parrainage qu’il lui a accordé. «… Assurée ainsi que la décision de rejet du Comité exécutif de la Caf peut être frappée de recours directement par Monsieur Jacques Anouma et certaine qu’une telle action se déroulera dans les meilleures conditions juridiques, la Fifa estimé qu’il n’était dès lors pas opportun qu’elle se substitue à ce dernier pour l’introduction du recours eu égard à ses propres impératifs…» lit-on dans le communiqué.
Le président de la Fif évoque, comme il le fait depuis l’annonce de la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Caf, la préparation de la Coupe d’Afrique des nations. «En effet, pour l’heure, compte tenu de l’intérêt national, la Fif mobilise tous ses efforts pour la préparation de la Can qui se tiendra dans quatre semaines, afin de faire en sorte que la Côte d’Ivoire parvienne à cette compétition dans les meilleures dispositions possibles. Le Gouvernement et la Nation toute entière placent énormément d’espoir dans le succès de l’Equipe Nationale et ces attentes justifient une implication sans faille de la Fif dans ces préparatifs». A lire ces lignes du communiqué de la Fif, on comprend clairement que pour Sidy Diallo, le fait pour Jacques Anouma de briguer la présidence de la Caf relève d’une ambition purement personnelle. Ce qui est loin d’être vrai, d’autant que Anouma a toujours soutenu qu’il n’irait pas à cette compétition contre Hayatou sans le soutien de son pays. Conscient qu’il est de ce que la Côte d’Ivoire gagne en présidant aux destinées de la Caf. D'ailleurs, c'est au nom de cet intérêt national qu'il avait été adoubé par le Président Ouattara lui
-même à l'occasion des J.O 2012 de Londres. Enfin pour justifier son lâchage en pleine tempête, la Fédération mentionne dans son communiqué que «… la participation de la Fif à un tel recours devrait faire l’objet d’une analyse juridique minutieuse, de manière à garantir qu’une telle action n’irait pas à l’encontre des dispositions de l’article 21.1 des statuts de la Caf dont la Fif est signataire et qui disposent que «Les décisions prises par l’Assemblée générale lient impérativement les associations nationales». Le Libéria n’avait-il pas avertit qu’il saisirait le Tas si cette loi était votée ? D’où vient alors que «Les décisions prises par l’Assemblée Générale lient impérativement les associations nationales» ? Il est à présent clair dans tous les esprits, que la Fif n’a jamais voulu soutenir la candidature de Jacques Anouma. Que son parrainage n’était que de façade et que tous les arguments qu’elle avance ne sont que du dilatoire. Maintenant, il appartient à Sidy Diallo de tout mettre en œuvre pour ramener le trophée de la Can en février prochain. Et là, on l'attend.
COULIBALY Vamara
Le président de la Fif évoque, comme il le fait depuis l’annonce de la candidature de Jacques Anouma à la présidence de la Caf, la préparation de la Coupe d’Afrique des nations. «En effet, pour l’heure, compte tenu de l’intérêt national, la Fif mobilise tous ses efforts pour la préparation de la Can qui se tiendra dans quatre semaines, afin de faire en sorte que la Côte d’Ivoire parvienne à cette compétition dans les meilleures dispositions possibles. Le Gouvernement et la Nation toute entière placent énormément d’espoir dans le succès de l’Equipe Nationale et ces attentes justifient une implication sans faille de la Fif dans ces préparatifs». A lire ces lignes du communiqué de la Fif, on comprend clairement que pour Sidy Diallo, le fait pour Jacques Anouma de briguer la présidence de la Caf relève d’une ambition purement personnelle. Ce qui est loin d’être vrai, d’autant que Anouma a toujours soutenu qu’il n’irait pas à cette compétition contre Hayatou sans le soutien de son pays. Conscient qu’il est de ce que la Côte d’Ivoire gagne en présidant aux destinées de la Caf. D'ailleurs, c'est au nom de cet intérêt national qu'il avait été adoubé par le Président Ouattara lui
-même à l'occasion des J.O 2012 de Londres. Enfin pour justifier son lâchage en pleine tempête, la Fédération mentionne dans son communiqué que «… la participation de la Fif à un tel recours devrait faire l’objet d’une analyse juridique minutieuse, de manière à garantir qu’une telle action n’irait pas à l’encontre des dispositions de l’article 21.1 des statuts de la Caf dont la Fif est signataire et qui disposent que «Les décisions prises par l’Assemblée générale lient impérativement les associations nationales». Le Libéria n’avait-il pas avertit qu’il saisirait le Tas si cette loi était votée ? D’où vient alors que «Les décisions prises par l’Assemblée Générale lient impérativement les associations nationales» ? Il est à présent clair dans tous les esprits, que la Fif n’a jamais voulu soutenir la candidature de Jacques Anouma. Que son parrainage n’était que de façade et que tous les arguments qu’elle avance ne sont que du dilatoire. Maintenant, il appartient à Sidy Diallo de tout mettre en œuvre pour ramener le trophée de la Can en février prochain. Et là, on l'attend.
COULIBALY Vamara