Les langues se délient depuis peu au sujet de l’ampleur du soutien du chef de l’Etat et du gouvernement ivoirien à la candidature de Jacques Anouma, filleul de la Fif. L’on apprend que dès que Sidy Diallo a fait partir au Caire la candidature de son président d’honneur et avant même la tentative de hold-up de la CAF, le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait donné des instructions au Ministre chargé des Sports pour écrire aux chefs d’Etat africains, en vue de les informer officiellement de ce que la Côte d’Ivoire a un candidat pour la présidence de la Caf, en la personne de Jacques Bernard Daniel Anouma. En plus du courrier, des dispositions avaient été prises pour mettre à la disposition des membres du staff de campagne, un avion présidentiel pour faire le tour des capitales africaines et montrer que les autorités ivoiriennes sont en phase avec la FIF, au sujet de la candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma à la présidence de la Confédération africaine de football. Il s’agissait d’appuyer la candidature de l’ex-président de la Fif, comme chaque Etat ou chaque gouvernement appui son équipe nationale, ou ses athlètes dans le cadre de compétitions sportives. Sans tambour ni trompette, Alassane Ouattara s’apprêtait donc à déployer la machine et ses réseaux pour faire gagner Jacques Anouma, quand la décision tomba !
Et pourtant Hayatou n’y croyait pas
Est-ce cela qui a fait trembler Issa Hayatou ? Apparemment non ! Car il revient que mal informé de ce que le Président Ouattara n’a qu’une seule parole, Issa Hayatou et ses lieutenant essayaient de raviver les querelles internes ivoiriennes. Selon eux, pour avoir été un collaborateur de l’ex-président, Jacques Anouma ne bénéficierait jamais d’un soutien ferme du gouvernement Ouattara. A ce titre, Issa Hayatou estimait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait contre Anouma. Mais voilà que c’est le contraire qui s’est produit. Et depuis lors, le président et sortant est en train de se mordre les doigts.
Toute une série de cadres du football sacrifiés
Au-delà du cas Anouma, la décision de la Caf révolte de nombreux sportifs africains et ivoiriens qui disent : « Comment le sud africain Dany Jordan, qui a organisé la Coupe du monde dans son pays, peut-il être disqualifié de la course à la présidence de la Caf, tout simplement parce qu’il n’est pas membre du comité exécutif ? Comment un passionné de foot comme l’Ivoirien Roger Ouegnin, qui a su redorer le blason de l’Asec d’Abidjan peut-il être exclu de la course à la présidence de la CAF ? C’est inacceptable ». Dans le même ordre d’idées, les arguments de ceux qui estiment que Jacques Anouma doit attendre, car il s’agit du dernier mandat d’Issa Hayatou sont balayés de la main, par cet expert du foot africain : « En réalité, si Anouma ne fait pas de recours et si le Tas ne prend pas ses responsabilités, y’a un véritable danger, car l’objectif des soutiens d’Hayatou est de s’accaparer la CAF et de préparer une succession excluant non seulement Jacques Anouma, mais également des profils, que les lieutenants d’Hayatou ne veulent pas affronter en cas d’après Hayatou». C’est pour cette raison, que nos interlocuteurs souhaitent que le Tas ordonne la suspension des décisions prises en violation des procédures et des textes régissant la Caf. Pour sa part, le Président Alassane Ouattara qui devait hier, plaider la candidature d’un ivoirien au secrétariat général de la Confejes, en négociant le retrait des candidatures du Niger, du Sénégal et du Bénin, suit avec sagesse et sérénité le dossier Anouma, confiant en les instances dirigeantes aussi bien du football africain et qu’international. Le soutien des autorités ivoiriennes en faveur du filleul de la Fif n’a pas fléchi. On peut donc dire que la tentative d’Hayatou d’exploiter et d’aviver les affaires intérieures ivoiriennes, les contentieux politiques ivoiro-ivoiriens, les égos des uns et des autres a échoué. Vouloir ainsi diviser et politiser les choses dans le football est déplorable et regrettable, de la part de dirigeants sportifs qui défendent le sacro-saint principe de l’indépendance des instances sportives fédérales nationales
La FiF soutient Anouma, mais refuse de disperser ses forces pour se concentrer sur la CAN
Ne pas mettre ses œufs dans un seul et même panier, telle est la stratégie de Sidy Diallo et ses hommes. Même si la décision déçoit plus d’un, les sportifs retiennent que la FIF maintient son soutien et privilégie la CAN, en espérant que les Eléphants remporteront la prochaine CAN en Afrique du Sud. De quoi diluer la déception que pourrait causer éventuellement une victoire d’Hayatou contre la procédure du candidat de la FIF.
Affaire à suivre…
Charles Kouassi et Annoncia Sehoué
Et pourtant Hayatou n’y croyait pas
Est-ce cela qui a fait trembler Issa Hayatou ? Apparemment non ! Car il revient que mal informé de ce que le Président Ouattara n’a qu’une seule parole, Issa Hayatou et ses lieutenant essayaient de raviver les querelles internes ivoiriennes. Selon eux, pour avoir été un collaborateur de l’ex-président, Jacques Anouma ne bénéficierait jamais d’un soutien ferme du gouvernement Ouattara. A ce titre, Issa Hayatou estimait qu’il pouvait faire ce qu’il voulait contre Anouma. Mais voilà que c’est le contraire qui s’est produit. Et depuis lors, le président et sortant est en train de se mordre les doigts.
Toute une série de cadres du football sacrifiés
Au-delà du cas Anouma, la décision de la Caf révolte de nombreux sportifs africains et ivoiriens qui disent : « Comment le sud africain Dany Jordan, qui a organisé la Coupe du monde dans son pays, peut-il être disqualifié de la course à la présidence de la Caf, tout simplement parce qu’il n’est pas membre du comité exécutif ? Comment un passionné de foot comme l’Ivoirien Roger Ouegnin, qui a su redorer le blason de l’Asec d’Abidjan peut-il être exclu de la course à la présidence de la CAF ? C’est inacceptable ». Dans le même ordre d’idées, les arguments de ceux qui estiment que Jacques Anouma doit attendre, car il s’agit du dernier mandat d’Issa Hayatou sont balayés de la main, par cet expert du foot africain : « En réalité, si Anouma ne fait pas de recours et si le Tas ne prend pas ses responsabilités, y’a un véritable danger, car l’objectif des soutiens d’Hayatou est de s’accaparer la CAF et de préparer une succession excluant non seulement Jacques Anouma, mais également des profils, que les lieutenants d’Hayatou ne veulent pas affronter en cas d’après Hayatou». C’est pour cette raison, que nos interlocuteurs souhaitent que le Tas ordonne la suspension des décisions prises en violation des procédures et des textes régissant la Caf. Pour sa part, le Président Alassane Ouattara qui devait hier, plaider la candidature d’un ivoirien au secrétariat général de la Confejes, en négociant le retrait des candidatures du Niger, du Sénégal et du Bénin, suit avec sagesse et sérénité le dossier Anouma, confiant en les instances dirigeantes aussi bien du football africain et qu’international. Le soutien des autorités ivoiriennes en faveur du filleul de la Fif n’a pas fléchi. On peut donc dire que la tentative d’Hayatou d’exploiter et d’aviver les affaires intérieures ivoiriennes, les contentieux politiques ivoiro-ivoiriens, les égos des uns et des autres a échoué. Vouloir ainsi diviser et politiser les choses dans le football est déplorable et regrettable, de la part de dirigeants sportifs qui défendent le sacro-saint principe de l’indépendance des instances sportives fédérales nationales
La FiF soutient Anouma, mais refuse de disperser ses forces pour se concentrer sur la CAN
Ne pas mettre ses œufs dans un seul et même panier, telle est la stratégie de Sidy Diallo et ses hommes. Même si la décision déçoit plus d’un, les sportifs retiennent que la FIF maintient son soutien et privilégie la CAN, en espérant que les Eléphants remporteront la prochaine CAN en Afrique du Sud. De quoi diluer la déception que pourrait causer éventuellement une victoire d’Hayatou contre la procédure du candidat de la FIF.
Affaire à suivre…
Charles Kouassi et Annoncia Sehoué