Le site aminata.com n’y est pas allé de main morte. Profitant des ennuis judiciaires de certains pontes du régime d’Abdoulaye Wade au Sénégal, le site a tenté, en vain, de jeter le discrédit sur Mamadi Diané, l’homme d’affaires ivoiro-guinéen dont la réussite représente, pour nombre d’Africains vivant aux Etats-Unis et sur le continent africain, un véritable modèle de réussite. Un article au vitriol, dont le titre est sans rapport avec le contenu, commandité par des mains obscures, qui finit, fort heureusement, à sa lecture, de se discréditer lui-même.
Il a suffit d’une phrase, une simple allusion du jeune Thierno Ousmane Sy, ancien conseiller du président Abdoulaye Wade, qui, lors de son interrogatoire a affirmé avoir remis »plusieurs montants à Monsieur Diané en différents endroits dont Paris, Rio de Janeiro et Maroc (…). », avant de préciser ceci : « Entre 2005 et 2009, il m’a restitué, en plusieurs tranches, entre cinq et six millions d dollars, virés dans mes comptes aux Etats-Unis ».
Au cours de l’interrogatoire, Thierno Ousmane Sy se rétracte et déclare : « je ne peux vous préciser, séance tenante, ni, le numéro, ni la banque qui a reçu ces virements. J’exige, soit la présence d mon avocat, soit d ne plus répondre à aucune question ».
A première vue, à la lecture de ces lignes, on croirait avoir à faire à une vaste opération de blanchiment d’argent. Mais à y regarder de près, on réalise que l’interrogatoire du jeune Sy est un concentré de quiproquo, qui s’explique par les circonstances dans lesquelles les propos ont été recueillis. Et l’exploitation malveillante que certains ont voulu en faire ne résiste pas à la moindre analyse intelligente. Cela nous a poussé à aller au-delà des acrimonies pour mieux connaître de cette affaire, afin d’éclairer, de manière objective, les opinions en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Sénégal d’abord, ensuite en Afrique et ailleurs dans le monde.
En vérité, comment Mamadi Diané, célèbre pour avoir pignon sur rue à Washington DC, riche de son réseau relationnel dans les milieux d’affaires, politiques et diplomatique, peut-il se réduire à trimballer des valises d’argent, de capitale en capitale, à la recherche d’un abri doré ? Les auteurs de l’article diffamatoire à son égard oublient-ils qu’au-delà de ses origines guinéennes et de son adoption par la Côte d’Ivoire, il est et demeure un citoyen américain, soumis comme tel aux contrôles les plus rigoureux des services fiscaux fédéraux et des services de lutte contre le blanchiment d’argent ? Ces services seraient-ils devenus subitement si incompétents qu’ils ne parviennent plus à détecter une banale opération illicite menée par un citoyen américain, qui plus est, le Président-fondateur de la compagnie AMEX International, une entreprise de négoce logé dans deux luxueux bureaux au cœur du centre des affaires de Washington (l’un situé surPennsylvania Avenue et l’autre sur L Street), depuis sa création en 1981 ?
Puissant homme de réseau, Mamadi Diané a vu défiler dans les bureaux de AMEX International, d’illustres hommes d’État africains, en visite aux Etats-Unis, comme le Tanzanien Julius Nyerere, le Zaïrois Mobutu Sésé Séko, le Zambien Kenneth Kunda, le Kényan Daniel Arap Moï, le Sénégalais Abdoulaye Wade, pour ne citer que ceux-là.
Sur la scène américaine, M. Diané est réputé être l’un des Africains les plus introduits, sinon le plus introduit au sein de la classe politique. Ses solides amitiés avec le Président Bill Clinton et le Vice-président Al Gore sont un secret de polichinelle. C’est, du reste, au nom de cette amitié et de la confiance qui en découle que le Président Clinton l’a fait nommer comme membre de laCommission présidentielle de la politique industrielle américaine. Il a siégé, 11 ans durant à compter de 1999, au sein du conseil d’administration des trois aéroports de la région de Washington. En 1994, il a fait partie du Comité d’organisation de la coupe du monde, un comité de 12 membres présidé par l’ancien Secrétaire d’État, Henri Kissinger. De 1987 à 1989, il a été conseiller du Black Caucus, pour les affaires africaines (commerce, finances et développement).
Mais le coup fumant, Mamadi Diané l’avait réalisé, depuis 1980, en réussissant à faire débarquer à Yamoussoukro, le Président américain Richard Nixon pour l’inauguration du Golf Club de la ville natale de son père adoptif, le Président Félix Houphouët Boigny. Là aussi, se dévoile un pan de la vie du golden boy Africain-Américain. Ses relations secrètes et intimes avec la Côte d’Ivoire et ses dirigeants. A force de fouiner, nous avons découvert également que le grand-père de Mamadi Diané, Mory Kéita, a été un membre fondateur du PDCI-RDA, aux côtés de Félix Houphouët Boigny. Il en fut même le trésorier jusqu’à sa mort en 1956. Mamadi Diané, lui, a grandi à Abidjan, dans la très populaire commune de Treichville. Sa maison familiale était située, selon un ancien du quartier qui se souvient de l’enfant robuste et turbulent, sur le site actuel de l’imposante maison du congrès du PDCI-RDA. Son grand-père en a fait cadeau au parti, un symbole fort de ses liens avec le Président Houphouët Boigny.
Alors, Mamadi Diané, l’ivoirien ? Le Guinéen ? L’Américain ? Aux dires d’un de ses amis, un citoyen du monde tout court, resté très attaché à l’Afrique et à ses valeurs profondes : la fraternité, la solidarité et la loyauté. C’est ce qui explique, que malgré l’importance stratégique de son entreprise AMEX International et les nombreuses sollicitations des grands de ce monde, il a tout laissé pour venir soutenir son ami et frère de très longue date, le Président Alassane Ouattara, durant les longues et dures épreuves de la campagne électorale et de la crise postélectorale qu’il a traversées avec lui au Golf Hôtel d’Abidjan.
Mais alors, pourquoi diantre ! Un tel homme, généreux et disponible, peut-il faire l’objet de si méprisantes campagnes de dénigrement ? Un fin connaisseur de la politique africaine nous éclaire : « Mamadi Diané, en réalité, est perçu par beaucoup en Guinée comme le bras séculier de l’ancien Premier ministre et opposant Sidya Touré. Il faut donc amputer ce bras qui tient, selon eux, si solidement un homme qui dérange. »
René Tiecoura (Source Lebanco.net)
Il a suffit d’une phrase, une simple allusion du jeune Thierno Ousmane Sy, ancien conseiller du président Abdoulaye Wade, qui, lors de son interrogatoire a affirmé avoir remis »plusieurs montants à Monsieur Diané en différents endroits dont Paris, Rio de Janeiro et Maroc (…). », avant de préciser ceci : « Entre 2005 et 2009, il m’a restitué, en plusieurs tranches, entre cinq et six millions d dollars, virés dans mes comptes aux Etats-Unis ».
Au cours de l’interrogatoire, Thierno Ousmane Sy se rétracte et déclare : « je ne peux vous préciser, séance tenante, ni, le numéro, ni la banque qui a reçu ces virements. J’exige, soit la présence d mon avocat, soit d ne plus répondre à aucune question ».
A première vue, à la lecture de ces lignes, on croirait avoir à faire à une vaste opération de blanchiment d’argent. Mais à y regarder de près, on réalise que l’interrogatoire du jeune Sy est un concentré de quiproquo, qui s’explique par les circonstances dans lesquelles les propos ont été recueillis. Et l’exploitation malveillante que certains ont voulu en faire ne résiste pas à la moindre analyse intelligente. Cela nous a poussé à aller au-delà des acrimonies pour mieux connaître de cette affaire, afin d’éclairer, de manière objective, les opinions en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Sénégal d’abord, ensuite en Afrique et ailleurs dans le monde.
En vérité, comment Mamadi Diané, célèbre pour avoir pignon sur rue à Washington DC, riche de son réseau relationnel dans les milieux d’affaires, politiques et diplomatique, peut-il se réduire à trimballer des valises d’argent, de capitale en capitale, à la recherche d’un abri doré ? Les auteurs de l’article diffamatoire à son égard oublient-ils qu’au-delà de ses origines guinéennes et de son adoption par la Côte d’Ivoire, il est et demeure un citoyen américain, soumis comme tel aux contrôles les plus rigoureux des services fiscaux fédéraux et des services de lutte contre le blanchiment d’argent ? Ces services seraient-ils devenus subitement si incompétents qu’ils ne parviennent plus à détecter une banale opération illicite menée par un citoyen américain, qui plus est, le Président-fondateur de la compagnie AMEX International, une entreprise de négoce logé dans deux luxueux bureaux au cœur du centre des affaires de Washington (l’un situé surPennsylvania Avenue et l’autre sur L Street), depuis sa création en 1981 ?
Puissant homme de réseau, Mamadi Diané a vu défiler dans les bureaux de AMEX International, d’illustres hommes d’État africains, en visite aux Etats-Unis, comme le Tanzanien Julius Nyerere, le Zaïrois Mobutu Sésé Séko, le Zambien Kenneth Kunda, le Kényan Daniel Arap Moï, le Sénégalais Abdoulaye Wade, pour ne citer que ceux-là.
Sur la scène américaine, M. Diané est réputé être l’un des Africains les plus introduits, sinon le plus introduit au sein de la classe politique. Ses solides amitiés avec le Président Bill Clinton et le Vice-président Al Gore sont un secret de polichinelle. C’est, du reste, au nom de cette amitié et de la confiance qui en découle que le Président Clinton l’a fait nommer comme membre de laCommission présidentielle de la politique industrielle américaine. Il a siégé, 11 ans durant à compter de 1999, au sein du conseil d’administration des trois aéroports de la région de Washington. En 1994, il a fait partie du Comité d’organisation de la coupe du monde, un comité de 12 membres présidé par l’ancien Secrétaire d’État, Henri Kissinger. De 1987 à 1989, il a été conseiller du Black Caucus, pour les affaires africaines (commerce, finances et développement).
Mais le coup fumant, Mamadi Diané l’avait réalisé, depuis 1980, en réussissant à faire débarquer à Yamoussoukro, le Président américain Richard Nixon pour l’inauguration du Golf Club de la ville natale de son père adoptif, le Président Félix Houphouët Boigny. Là aussi, se dévoile un pan de la vie du golden boy Africain-Américain. Ses relations secrètes et intimes avec la Côte d’Ivoire et ses dirigeants. A force de fouiner, nous avons découvert également que le grand-père de Mamadi Diané, Mory Kéita, a été un membre fondateur du PDCI-RDA, aux côtés de Félix Houphouët Boigny. Il en fut même le trésorier jusqu’à sa mort en 1956. Mamadi Diané, lui, a grandi à Abidjan, dans la très populaire commune de Treichville. Sa maison familiale était située, selon un ancien du quartier qui se souvient de l’enfant robuste et turbulent, sur le site actuel de l’imposante maison du congrès du PDCI-RDA. Son grand-père en a fait cadeau au parti, un symbole fort de ses liens avec le Président Houphouët Boigny.
Alors, Mamadi Diané, l’ivoirien ? Le Guinéen ? L’Américain ? Aux dires d’un de ses amis, un citoyen du monde tout court, resté très attaché à l’Afrique et à ses valeurs profondes : la fraternité, la solidarité et la loyauté. C’est ce qui explique, que malgré l’importance stratégique de son entreprise AMEX International et les nombreuses sollicitations des grands de ce monde, il a tout laissé pour venir soutenir son ami et frère de très longue date, le Président Alassane Ouattara, durant les longues et dures épreuves de la campagne électorale et de la crise postélectorale qu’il a traversées avec lui au Golf Hôtel d’Abidjan.
Mais alors, pourquoi diantre ! Un tel homme, généreux et disponible, peut-il faire l’objet de si méprisantes campagnes de dénigrement ? Un fin connaisseur de la politique africaine nous éclaire : « Mamadi Diané, en réalité, est perçu par beaucoup en Guinée comme le bras séculier de l’ancien Premier ministre et opposant Sidya Touré. Il faut donc amputer ce bras qui tient, selon eux, si solidement un homme qui dérange. »
René Tiecoura (Source Lebanco.net)