ABIDJAN - Le chef de l`Etat ivoirien Alassane Ouattara a
souhaité mardi que le Conseil de sécurité de l`ONU adopte "dès la fin de cette semaine" une résolution autorisant une intervention militaire au Mali, dont le Nord est aux mains de groupes islamistes armés.
"C`est urgent d`avoir une résolution du Conseil de sécurité", a insisté M. Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), après avoir reçu l`envoyé spécial du secrétaire général de l`ONU pour le Sahel, Romano Prodi.
"Nous souhaitons que grâce à son influence et à son implication, nous
puissions obtenir la résolution des Nations unies dès la fin de cette
semaine", a-t-il poursuivi en référence à l`émissaire onusien.
"Les menaces sont grandes non seulement pour le Nord-Mali mais pour toute l`Afrique de l`Ouest", a averti le président ivoirien.
De son côté, M. Prodi a souligné à la fois la "nécessité de préparer
l`action militaire de façon efficace" et d`identifier "tous les moyens pour chercher la paix avant de commencer l`action militaire".
"Il y a un accord général partagé par tous les membres du Conseil de
sécurité (pour) protéger tout le Sahel contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
En accueillant M. Prodi, M. Ouattara avait d`emblée évoqué la "divergence" entre eux sur le Mali.
La Cédéao, comme l`Union africaine, plaide en effet pour le déploiement rapide d`une force africaine de 3.300 hommes pour chasser les islamistes du nord du Mali.
Mais M. Prodi a déclaré mi-novembre que, selon les experts, une
intervention dans la zone ne serait possible qu`en septembre 2013.
Les Etats-Unis, qui ont exprimé des doutes sur la capacité des Africains à mener à bien cette opération, ont indiqué lundi espérer trouver un accord cette semaine avec Paris à l`ONU sur une résolution du Conseil de sécurité.
M. Prodi a commencé lundi au Sénégal une tournée dans la région et devait se rendre mercredi au Niger.
souhaité mardi que le Conseil de sécurité de l`ONU adopte "dès la fin de cette semaine" une résolution autorisant une intervention militaire au Mali, dont le Nord est aux mains de groupes islamistes armés.
"C`est urgent d`avoir une résolution du Conseil de sécurité", a insisté M. Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), après avoir reçu l`envoyé spécial du secrétaire général de l`ONU pour le Sahel, Romano Prodi.
"Nous souhaitons que grâce à son influence et à son implication, nous
puissions obtenir la résolution des Nations unies dès la fin de cette
semaine", a-t-il poursuivi en référence à l`émissaire onusien.
"Les menaces sont grandes non seulement pour le Nord-Mali mais pour toute l`Afrique de l`Ouest", a averti le président ivoirien.
De son côté, M. Prodi a souligné à la fois la "nécessité de préparer
l`action militaire de façon efficace" et d`identifier "tous les moyens pour chercher la paix avant de commencer l`action militaire".
"Il y a un accord général partagé par tous les membres du Conseil de
sécurité (pour) protéger tout le Sahel contre le terrorisme", a-t-il ajouté.
En accueillant M. Prodi, M. Ouattara avait d`emblée évoqué la "divergence" entre eux sur le Mali.
La Cédéao, comme l`Union africaine, plaide en effet pour le déploiement rapide d`une force africaine de 3.300 hommes pour chasser les islamistes du nord du Mali.
Mais M. Prodi a déclaré mi-novembre que, selon les experts, une
intervention dans la zone ne serait possible qu`en septembre 2013.
Les Etats-Unis, qui ont exprimé des doutes sur la capacité des Africains à mener à bien cette opération, ont indiqué lundi espérer trouver un accord cette semaine avec Paris à l`ONU sur une résolution du Conseil de sécurité.
M. Prodi a commencé lundi au Sénégal une tournée dans la région et devait se rendre mercredi au Niger.