Ecrivain, scénariste et réalisateur de films, enseignant d'université de cinéma, de multimédia des Ntic et de l'Internet, Kitia Touré, directeur général de l’Office national de cinéma de Côte d’Ivoire, est décédé dans la nuit de mardi à mercredi dernier, au Chu de Cocody. Il est de notoriété publique qu’il souffrait de diabète et qu’il était hypertendu. Il s’était rendu à son travail dans la journée de mardi. C’est aux environs de 22h qu’il a été admis aux urgences du Chu de Cocody où il rendra l’âme. Récemment, il s’était rendu aux Journées cinématographiques de Carthage (Tunis).
Né en 1956 à Ayamé (Aboisso), titulaire d'un doctorat de 3ème cycle de Lettres : Littérature moderne à la Sorbonne (Paris IV), et d'un Dea d'études cinématographiques et théâtrales (Paris I, Panthéon Sorbonne), Kitia Touré était professeur assistant chargé des audiovisuels à l'Insaac (Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle). Il a été professeur assistant à l'Ufr-Ica (Unité de formation et de recherche en information, communication et arts) de l'Université d'Abidjan-Cocody. Il y dispensait des cours sur l'économie du cinéma, le multimédia et l'Internet. Boursier du Centre national du livre (France) en 1996, il a reçu la même année le Prix Noma pour l'édition en Afrique de son roman « Destins parallèles », prix reçu à Accra (Ghana) des mains du président Jerry Rawlings. Kitia Touré a dirigé le cinéma et l'audiovisuel ivoiriens : il a été, par exemple, directeur de la Civca (Compagnie ivoirienne du cinéma et de l'audiovisuel) au Centre national des arts et de la culture du ministère de la Culture de Côte d'Ivoire, de 1994 à 2000. En 2011, il a été directeur général par intérim du Centre national des arts et de la culture (Cnac) et nommé directeur de l'Office national du cinéma (Onac), nouvellement créé.
Dans sa filmographie, on retrouve, par exemple, « Les gestes ou la vie » (1993) une série de quatre courts métrages d'information et de sensibilisation de l'Afrique pour la lutte contre le sida, Prix Promaco pour la lutte contre le Sida et prix Telcipro de la qualité technique au Fespaco 1993, prix spécial du jury au Festival du Film scientifique de Paris-Tour Eiffel, 1993 ; « Ça n'arrive pas qu'aux autres » (1991), court-métrage ; « L'or d'Azito » (1990), documentaire sur la sortie de l'or chez les Ebrié d'Abidjan ; « Les dix commandements de l'enfant » (1988), court-métrage ; « Maman, je veux vivre » (1987), une série de onze courts métrages pour la santé infantile, prix Unicef 1987 pour l'enfance au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Burkina Faso) ; «Comédie exotique » (1985), long-métrage de fiction, Prix de la critique internationale aux Journées cinématographiques de Carthage (Tunis) et Prix de la critique internationale à Vues d'Afrique (Canada). Il est également scénariste de la série « La Geste de Ségou » de Mambaye Coulibaly, et d'une série de films d'animation en marionnettes.
Marcellin Boguy
Né en 1956 à Ayamé (Aboisso), titulaire d'un doctorat de 3ème cycle de Lettres : Littérature moderne à la Sorbonne (Paris IV), et d'un Dea d'études cinématographiques et théâtrales (Paris I, Panthéon Sorbonne), Kitia Touré était professeur assistant chargé des audiovisuels à l'Insaac (Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle). Il a été professeur assistant à l'Ufr-Ica (Unité de formation et de recherche en information, communication et arts) de l'Université d'Abidjan-Cocody. Il y dispensait des cours sur l'économie du cinéma, le multimédia et l'Internet. Boursier du Centre national du livre (France) en 1996, il a reçu la même année le Prix Noma pour l'édition en Afrique de son roman « Destins parallèles », prix reçu à Accra (Ghana) des mains du président Jerry Rawlings. Kitia Touré a dirigé le cinéma et l'audiovisuel ivoiriens : il a été, par exemple, directeur de la Civca (Compagnie ivoirienne du cinéma et de l'audiovisuel) au Centre national des arts et de la culture du ministère de la Culture de Côte d'Ivoire, de 1994 à 2000. En 2011, il a été directeur général par intérim du Centre national des arts et de la culture (Cnac) et nommé directeur de l'Office national du cinéma (Onac), nouvellement créé.
Dans sa filmographie, on retrouve, par exemple, « Les gestes ou la vie » (1993) une série de quatre courts métrages d'information et de sensibilisation de l'Afrique pour la lutte contre le sida, Prix Promaco pour la lutte contre le Sida et prix Telcipro de la qualité technique au Fespaco 1993, prix spécial du jury au Festival du Film scientifique de Paris-Tour Eiffel, 1993 ; « Ça n'arrive pas qu'aux autres » (1991), court-métrage ; « L'or d'Azito » (1990), documentaire sur la sortie de l'or chez les Ebrié d'Abidjan ; « Les dix commandements de l'enfant » (1988), court-métrage ; « Maman, je veux vivre » (1987), une série de onze courts métrages pour la santé infantile, prix Unicef 1987 pour l'enfance au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Burkina Faso) ; «Comédie exotique » (1985), long-métrage de fiction, Prix de la critique internationale aux Journées cinématographiques de Carthage (Tunis) et Prix de la critique internationale à Vues d'Afrique (Canada). Il est également scénariste de la série « La Geste de Ségou » de Mambaye Coulibaly, et d'une série de films d'animation en marionnettes.
Marcellin Boguy