Dans l’interview que le maire a accordé à votre journal dans le numéro 097, il a répondu avec modestie aux questions du journaliste en ce qui concerne ses réalisations et la vie du PDCI dans la commune de Koumassi. Tel est l’avis d’un résidant qui réagit.
Acteur politique dans ladite commune, j’ai pris part à la rencontre avec le secrétaire général, rencontre dont il a fait état. Je participe régulièrement aux séances de travail dans la délégation et je voudrais humblement apporter ma contribution au débat politique dans vos colonnes. Le maire a fait l’étalage des réalisations dont il est l’artisan. Il a plaidé, sans succès, de pouvoir diffuser dans le journal, ses deux bilans qu’il a portés à la connaissance de la population. Ayant subi et participé à la gestion de notre cité depuis feu Mondon au sein de plusieurs conseils municipaux, je peux lui reconnaître le mérite d’avoir mieux fait que nombre de ses prédécesseurs à la tête de la commune. Les réalisations dont il fait état et bien d’autres encore sont visibles sur le terrain et c’est du concret. Les témoignages de satisfaction en sa faveur sont nombreux et c’est tant mieux : que ce soit au sein de la jeunesse ou des femmes. Mais je suis d’avis que le développement est une quête continue et nous ne pouvons espérer dans tout combat que si le préalable, tant chanté par Félix Houphouët-Boigny et mis en musique par nos artistes, est une réalité, c’est-à-dire, exercer dans un environnement de paix fait de dialogue en permanence entre tous les acteurs. A Cocody où nous sommes partis solliciter conseils auprès du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, celui-ci n’a pas cessé d’évoquer le mot dialogue et paix. Dialogue au sein de la délégation, dialogue avec les autres partis et acteurs sur le terrain. C’est pourquoi je déplore le spectacle auquel se donne le premier adjoint au maire qui se réclame aujourd’hui RHDP avant d’être PDCI. Et c’est ici que je voudrais crier très fort pour dire à tous nos militants que le PDCI-RDA ne doit se saborder à aucun parti politique en Côte d’Ivoire, fut-il un allié de circonstance ou de raison. Le PDCI-RDA a déjà fait trop de concessions en battant en brèche le slogan des jeunes militants en 2000 qui refusant la tentative de récupération du parti par le général putschiste ont clamé « ne pouvoir offrir en mariage leur mère à l’assassin de leur père ». Nous savons tous où regarder quand nous cherchons les auteurs du coup d’Etat. Alors, si la raison commande de tolérer et de pardonner pour que le pays revienne à la paix, il faut que certains acteurs politiques que l’opinion considère comme des icônes arrêtent de se discréditer au fil des jours. Ce n’est ni à leur avantage, ni à l’avantage du PDCI-RDA et encore moins à tout nouvel ensemble qui sera créé. Nous sommes sur le terrain et nous dénonçons et déplorons encore la manière dont les élections législatives se sont déroulées dans notre commune. C’est dommage que les arbitres de touche aient baissé drapeau (l’ONUCI peut-il encore prétendre à l’impartialité dans sa mission de certificateur face à ce qui s’est passé à Attécoubé, Bonon, Koumassi… ?) et laisser orphelin et sans rigueur le processus de normalisation dans les mains des seuls vainqueurs ? A Koumassi en tout cas, je lance un appel à tous les militants PDCI de rester mobilisés et d’accompagner tous nos candidats à la victoire dans toutes les élections à venir, dont les législatives partielles et municipales. Si le PDCI, parti majoritaire à Koumassi se laisse naïvement écarter des affaires de la commune, les conséquences seront certainement dommageables pour tout le parti et son image sur l’ensemble du territoire.
M.B
Acteur politique dans ladite commune, j’ai pris part à la rencontre avec le secrétaire général, rencontre dont il a fait état. Je participe régulièrement aux séances de travail dans la délégation et je voudrais humblement apporter ma contribution au débat politique dans vos colonnes. Le maire a fait l’étalage des réalisations dont il est l’artisan. Il a plaidé, sans succès, de pouvoir diffuser dans le journal, ses deux bilans qu’il a portés à la connaissance de la population. Ayant subi et participé à la gestion de notre cité depuis feu Mondon au sein de plusieurs conseils municipaux, je peux lui reconnaître le mérite d’avoir mieux fait que nombre de ses prédécesseurs à la tête de la commune. Les réalisations dont il fait état et bien d’autres encore sont visibles sur le terrain et c’est du concret. Les témoignages de satisfaction en sa faveur sont nombreux et c’est tant mieux : que ce soit au sein de la jeunesse ou des femmes. Mais je suis d’avis que le développement est une quête continue et nous ne pouvons espérer dans tout combat que si le préalable, tant chanté par Félix Houphouët-Boigny et mis en musique par nos artistes, est une réalité, c’est-à-dire, exercer dans un environnement de paix fait de dialogue en permanence entre tous les acteurs. A Cocody où nous sommes partis solliciter conseils auprès du secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, celui-ci n’a pas cessé d’évoquer le mot dialogue et paix. Dialogue au sein de la délégation, dialogue avec les autres partis et acteurs sur le terrain. C’est pourquoi je déplore le spectacle auquel se donne le premier adjoint au maire qui se réclame aujourd’hui RHDP avant d’être PDCI. Et c’est ici que je voudrais crier très fort pour dire à tous nos militants que le PDCI-RDA ne doit se saborder à aucun parti politique en Côte d’Ivoire, fut-il un allié de circonstance ou de raison. Le PDCI-RDA a déjà fait trop de concessions en battant en brèche le slogan des jeunes militants en 2000 qui refusant la tentative de récupération du parti par le général putschiste ont clamé « ne pouvoir offrir en mariage leur mère à l’assassin de leur père ». Nous savons tous où regarder quand nous cherchons les auteurs du coup d’Etat. Alors, si la raison commande de tolérer et de pardonner pour que le pays revienne à la paix, il faut que certains acteurs politiques que l’opinion considère comme des icônes arrêtent de se discréditer au fil des jours. Ce n’est ni à leur avantage, ni à l’avantage du PDCI-RDA et encore moins à tout nouvel ensemble qui sera créé. Nous sommes sur le terrain et nous dénonçons et déplorons encore la manière dont les élections législatives se sont déroulées dans notre commune. C’est dommage que les arbitres de touche aient baissé drapeau (l’ONUCI peut-il encore prétendre à l’impartialité dans sa mission de certificateur face à ce qui s’est passé à Attécoubé, Bonon, Koumassi… ?) et laisser orphelin et sans rigueur le processus de normalisation dans les mains des seuls vainqueurs ? A Koumassi en tout cas, je lance un appel à tous les militants PDCI de rester mobilisés et d’accompagner tous nos candidats à la victoire dans toutes les élections à venir, dont les législatives partielles et municipales. Si le PDCI, parti majoritaire à Koumassi se laisse naïvement écarter des affaires de la commune, les conséquences seront certainement dommageables pour tout le parti et son image sur l’ensemble du territoire.
M.B