Depuis quelques jours, plusieurs pro-Gbagbo incarcérés ont recouvré la liberté provisoire. Il s’agit de N’Gbo Aké Gilbert Marie, Dallo Désiré Noël Laurent, Adjobi née Nébout Aya Rosalie, Gnahoua Zabrabi Norbert, Mahan Gahé Basile, Béchio Jean-Jacques, Mao Glofiéhi, Commandant Dua Kouassi. Tout en saluant ce geste, Issiaka Diabay président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (CVCI) dans une déclaration rappelle qu’ils sont tous citoyens Ivoiriens contre lesquels sont allégués les faits de crimes relatifs aux événements de la crise postélectorale de Décembre 2010 à Avril 2011 qui ont fait 3.500 morts, dont des familles et des victimes sont des membres reconnus du CVCI.
« Nous estimons que cette mise en liberté conditionnelle de ces suspects est une victoire du droit, qui ne peut souffrir d’aucune contestation, ni d’interprétation de quelque sorte que ce soit, le Juge souverain dans ses décisions, ayant estimé que la mise en application de sa décision ne peut faire entrave à la procédure initiée à leur encontre », a-t-il précisé. La CVCI, par la voie de son président rappelle également que : « là où s’arrête la liberté de ces citoyens, commence les droits fondamentaux et la dignité des victimes ». La CVCI se réjouit, en outre que cette libération ne soit pas la fin de la procédure dont les suspects sus nommés font l’objet. Car en effet, les crimes allégués à leur encontre ne peuvent en aucun cas demeurer impunis comme ce fût par le passé où la raison politique l’a emporté sur la manifestation de la vérité et de la justice, occasionnant ainsi la répétition des actes criminels en Côte d’Ivoire depuis le coup d’état de 1999. Cette libération, faut-il le préciser, n’est pas une action politique.
Aussi, condamne-t-elle les propos des personnes : « qui brandissent cette libération comme étant une victoire visant à une décrispation de l’atmosphère sociale et favorable à la réconciliation en Côte d’Ivoire ». Il ne s’agit pas non plus d’une condition pour une réconciliation nationale. Toute réconciliation vraie, doit passer par l’éclatement de la vérité sous toutes ses dimensions et la justice.
Thiery Latt
« Nous estimons que cette mise en liberté conditionnelle de ces suspects est une victoire du droit, qui ne peut souffrir d’aucune contestation, ni d’interprétation de quelque sorte que ce soit, le Juge souverain dans ses décisions, ayant estimé que la mise en application de sa décision ne peut faire entrave à la procédure initiée à leur encontre », a-t-il précisé. La CVCI, par la voie de son président rappelle également que : « là où s’arrête la liberté de ces citoyens, commence les droits fondamentaux et la dignité des victimes ». La CVCI se réjouit, en outre que cette libération ne soit pas la fin de la procédure dont les suspects sus nommés font l’objet. Car en effet, les crimes allégués à leur encontre ne peuvent en aucun cas demeurer impunis comme ce fût par le passé où la raison politique l’a emporté sur la manifestation de la vérité et de la justice, occasionnant ainsi la répétition des actes criminels en Côte d’Ivoire depuis le coup d’état de 1999. Cette libération, faut-il le préciser, n’est pas une action politique.
Aussi, condamne-t-elle les propos des personnes : « qui brandissent cette libération comme étant une victoire visant à une décrispation de l’atmosphère sociale et favorable à la réconciliation en Côte d’Ivoire ». Il ne s’agit pas non plus d’une condition pour une réconciliation nationale. Toute réconciliation vraie, doit passer par l’éclatement de la vérité sous toutes ses dimensions et la justice.
Thiery Latt