Au terme des travaux du 8ème symposium sur le développement des statistiques en Afrique tenu à Yamoussoukro récemment, nous avons rencontré M. Ibrahima Ba, Directeur Général de l’Institut national de la statistique (INS), par ailleurs président national du comité d’organisation dudit symposium. Ici, il explique les retombées de ces assises pour la Côte d’Ivoire.
Quels sont vos impressions au terme de ce rendez-vous continental ?
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis à notre disposition tous les moyens nécessaires, c’est cela notre première satisfaction. La deuxième satisfaction, c’est que j’ai vu tous les autres collègues des autres pays présents. C’est déjà une bonne chose. Et tous ces gens-là seront les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire auprès de leur pays respectif pour dire que nous y sommes allés et nous avons vu que ce pays est redevenu fréquentable et qu’il y a la vie. La troisième chose, c’est sur le plan technique, il y a eu une déclaration qui est entrée dans l’histoire du développement à ce symposium. Et ce sera la déclaration de Yamoussoukro. Yamoussoukro, c’est la ville de réflexion, la ville où on a pris une décision. C’est ce que nous pouvons retenir à chaud sur l’organisation.
Que peut-on retenir du symposium ?
Ce qu’on retient comme conclusion après les travaux .C’est que la statistique étant transversale, il faut que dans nos pays respectifs, ceux qui sont en charge de la statistique, qui sont en charge de l’état civil, de la médecine, il faut que tous ensemble nous nous asseyons pour parler de déclaration de naissance, de décès. Qu’on s’adresse à la justice car les actes de l’état civil sont ajustés par les décisions de la justice. Je pense que c’est ce que l’on peut retenir de ce 8ème symposium. Avec tous ces chantiers, la Côte d’Ivoire peut apporter beaucoup de choses à la statistique. D’ailleurs, nous expérimentons toutes ces questions au niveau du district d’Abidjan depuis 2000. Et je pense que nous avons beaucoup encore à faire et ce genre de statistiques peuvent nous aider à corriger ce qu’il y a entre deux recensements qui ont lieu tous les dix ans. Voilà ce qu’on peut retenir comme intérêt de ce symposium. Et surtout c’est la preuve que notre pays est fréquentable et je suis fier d’être Ivoirien.
Qu’est-ce qui explique le faible taux de 40% de déclaration de décès ?
Ce qui explique ce faible taux de déclaration des décès, c’est premièrement que le décès intervient et crée une atmosphère de tristesse et donc les gens qui pleurent ne se soucient pas des histoires de papiers. Deuxièmement, ceux qui font les déclarations de décès sont ceux qui ont des intérêts après le décès. Et donc les questions d’héritage amènent les gens à déclarer les décès pour bénéficier des avantages liés à cela. En dehors de cela presque personne ne fait de déclaration de décès parce que ce n’est pas dans nos coutumes, dans nos habitudes. Donc, il faut informer, il faut sensibiliser. Contrairement à la déclaration des naissances dont le taux est élevé, environ 80%. Les gens savent que pour aller à l’école, il faut des extraits de naissance. C’est une question d’habitude, c’est une question de culture et nous pensons que comme la statistique devient l’outil de clarification de bonne gouvernance, il faut enregistrer toutes les naissances et tous les décès. Afin que les gouvernants sachent combien de personnes sont sur leur territoire. D’où le recensement pour planifier efficacement le développement. Voilà la problématique qui fait que pour les données statistiques, état civil et médecins, doivent se mettre ensemble en vue de produire des chiffres fiables, viables et actualisées.
Réalisé par Diallo Harry
Quels sont vos impressions au terme de ce rendez-vous continental ?
L’Etat de Côte d’Ivoire a mis à notre disposition tous les moyens nécessaires, c’est cela notre première satisfaction. La deuxième satisfaction, c’est que j’ai vu tous les autres collègues des autres pays présents. C’est déjà une bonne chose. Et tous ces gens-là seront les ambassadeurs de la Côte d’Ivoire auprès de leur pays respectif pour dire que nous y sommes allés et nous avons vu que ce pays est redevenu fréquentable et qu’il y a la vie. La troisième chose, c’est sur le plan technique, il y a eu une déclaration qui est entrée dans l’histoire du développement à ce symposium. Et ce sera la déclaration de Yamoussoukro. Yamoussoukro, c’est la ville de réflexion, la ville où on a pris une décision. C’est ce que nous pouvons retenir à chaud sur l’organisation.
Que peut-on retenir du symposium ?
Ce qu’on retient comme conclusion après les travaux .C’est que la statistique étant transversale, il faut que dans nos pays respectifs, ceux qui sont en charge de la statistique, qui sont en charge de l’état civil, de la médecine, il faut que tous ensemble nous nous asseyons pour parler de déclaration de naissance, de décès. Qu’on s’adresse à la justice car les actes de l’état civil sont ajustés par les décisions de la justice. Je pense que c’est ce que l’on peut retenir de ce 8ème symposium. Avec tous ces chantiers, la Côte d’Ivoire peut apporter beaucoup de choses à la statistique. D’ailleurs, nous expérimentons toutes ces questions au niveau du district d’Abidjan depuis 2000. Et je pense que nous avons beaucoup encore à faire et ce genre de statistiques peuvent nous aider à corriger ce qu’il y a entre deux recensements qui ont lieu tous les dix ans. Voilà ce qu’on peut retenir comme intérêt de ce symposium. Et surtout c’est la preuve que notre pays est fréquentable et je suis fier d’être Ivoirien.
Qu’est-ce qui explique le faible taux de 40% de déclaration de décès ?
Ce qui explique ce faible taux de déclaration des décès, c’est premièrement que le décès intervient et crée une atmosphère de tristesse et donc les gens qui pleurent ne se soucient pas des histoires de papiers. Deuxièmement, ceux qui font les déclarations de décès sont ceux qui ont des intérêts après le décès. Et donc les questions d’héritage amènent les gens à déclarer les décès pour bénéficier des avantages liés à cela. En dehors de cela presque personne ne fait de déclaration de décès parce que ce n’est pas dans nos coutumes, dans nos habitudes. Donc, il faut informer, il faut sensibiliser. Contrairement à la déclaration des naissances dont le taux est élevé, environ 80%. Les gens savent que pour aller à l’école, il faut des extraits de naissance. C’est une question d’habitude, c’est une question de culture et nous pensons que comme la statistique devient l’outil de clarification de bonne gouvernance, il faut enregistrer toutes les naissances et tous les décès. Afin que les gouvernants sachent combien de personnes sont sur leur territoire. D’où le recensement pour planifier efficacement le développement. Voilà la problématique qui fait que pour les données statistiques, état civil et médecins, doivent se mettre ensemble en vue de produire des chiffres fiables, viables et actualisées.
Réalisé par Diallo Harry