Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi a animé une conférence de presse le vendredi 28 décembre 2012 au Plateau. Lors de cette rencontre, le procureur militaire est revenu sur les attaques des positions des FRCI d`Erimakoudjé, d`Agbaou dans le département d`Adzopé et de l`attaque de la brigade de la gendarmerie des Toits-rouges de Yopougon ainsi que celle du camp de gendarmerie d`Agban. Selon le commissaire du gouvernement, après ces différentes attaques ayant occasionné mort d`hommes, des individus ont été interpellés.
"A Erimakoudjé un gendarme pris sur les lieux de l`attaque a été déféré à la MAMA en attendant le jour de son jugement", a ajouté Ange Kessi, précisant au passage que les enquêtes de toutes ces attaques sont menées par la DST. Cependant, il a révélé que les attaques récentes du camp d`Agban ont permis l`arrestation de 42 personnes dont cinq gendarmes ainsi que le cerveau du mouvement dénommé MDL Guiro Félix Kla, qui s`était présenté sur une fausse identité au moment de son interpellation. Evoquant les enquêtes sur l`assassinat du général Robert Guéi, le commissaire du gouvernement a rappelé qu`en plus des auditions de l`ancien chef d`état-major et du commandant supérieur de la gendarmerie au moment où les faits se sont produits, ainsi que des religieux, par un juge d`instruction, l`ex-ministre Moïse Lida Kouassi présentement détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire sera entendu. Justifiant la liberté provisoire accordée à l’ancien aide de camp de Laurent Gbagbo, le commandant Dua Kouassi Norbert, le commissaire du gouvernement a déclaré que l`ordre venait du juge d`instruction en charge du dossier. Ange Késsi a précisé que ce militaire désormais libre peut se rendre au travail, ce qui n`est pas le cas pour Séka Yapo dont le dossier est toujours en instruction.
Avant l`ouverture des procès des policiers poursuivis pour racket, prévu pour le mardi 8 janvier 2013, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi avertit que les Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) qui s`adonneront à ces pratiques seront sévèrement réprimés. Ainsi, 23 dossiers sur le racket pour lesquels une cinquantaine de personnes passeront devant le tribunal militaire à partir du 8 janvier prochain sur une période de trois semaines. Les éléments des FRCI auteurs d`actions de répression sur les populations seront également devant les tribunaux les prochains jours, a précisé Ange Bernard Kessi. Plus d`une vingtaine d`éléments sont concernés par cette infraction. Le commissaire a pris pour exemple le cas de neuf éléments des FRCI arrêtés à Yopougon pour coups et blessures dans un maquis après que l`un des leurs ait refusé de payer sa note après avoir consommé de la nourriture. Revenant sur le chavirement du navire ayant occasionné la mort de 6 militaires le 5 septembre, dernier. Cet accident ne serait pas lié à une panne ni a un problème technique. Le commissaire du gouvernement a affirmé que la peur d`un passager a été la cause du naufrage même si le navire était équipé de bouées de sauvetages. "C`est la peur d`un élément qui a occasionné le chavirement du navire", a-t-il dit.
PATRICK N’GUESSAN
"A Erimakoudjé un gendarme pris sur les lieux de l`attaque a été déféré à la MAMA en attendant le jour de son jugement", a ajouté Ange Kessi, précisant au passage que les enquêtes de toutes ces attaques sont menées par la DST. Cependant, il a révélé que les attaques récentes du camp d`Agban ont permis l`arrestation de 42 personnes dont cinq gendarmes ainsi que le cerveau du mouvement dénommé MDL Guiro Félix Kla, qui s`était présenté sur une fausse identité au moment de son interpellation. Evoquant les enquêtes sur l`assassinat du général Robert Guéi, le commissaire du gouvernement a rappelé qu`en plus des auditions de l`ancien chef d`état-major et du commandant supérieur de la gendarmerie au moment où les faits se sont produits, ainsi que des religieux, par un juge d`instruction, l`ex-ministre Moïse Lida Kouassi présentement détenu dans le nord de la Côte d`Ivoire sera entendu. Justifiant la liberté provisoire accordée à l’ancien aide de camp de Laurent Gbagbo, le commandant Dua Kouassi Norbert, le commissaire du gouvernement a déclaré que l`ordre venait du juge d`instruction en charge du dossier. Ange Késsi a précisé que ce militaire désormais libre peut se rendre au travail, ce qui n`est pas le cas pour Séka Yapo dont le dossier est toujours en instruction.
Avant l`ouverture des procès des policiers poursuivis pour racket, prévu pour le mardi 8 janvier 2013, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi avertit que les Forces Républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) qui s`adonneront à ces pratiques seront sévèrement réprimés. Ainsi, 23 dossiers sur le racket pour lesquels une cinquantaine de personnes passeront devant le tribunal militaire à partir du 8 janvier prochain sur une période de trois semaines. Les éléments des FRCI auteurs d`actions de répression sur les populations seront également devant les tribunaux les prochains jours, a précisé Ange Bernard Kessi. Plus d`une vingtaine d`éléments sont concernés par cette infraction. Le commissaire a pris pour exemple le cas de neuf éléments des FRCI arrêtés à Yopougon pour coups et blessures dans un maquis après que l`un des leurs ait refusé de payer sa note après avoir consommé de la nourriture. Revenant sur le chavirement du navire ayant occasionné la mort de 6 militaires le 5 septembre, dernier. Cet accident ne serait pas lié à une panne ni a un problème technique. Le commissaire du gouvernement a affirmé que la peur d`un passager a été la cause du naufrage même si le navire était équipé de bouées de sauvetages. "C`est la peur d`un élément qui a occasionné le chavirement du navire", a-t-il dit.
PATRICK N’GUESSAN