Washington - Le président Obama a annoncé qu’il propose la nomination du sénateur du Massachusetts John Kerry pour être le prochain secrétaire d’État. S’il est confirmé par le Sénat des États-Unis, M. Kerry servira en tant que chef de la diplomatie américaine durant le second mandat du gouvernement Obama.
Le président a annoncé son choix à la Maison-Blanche le 21 décembre, déclarant aux journalistes que la longue carrière de M. Kerry dans la fonction publique lui a déjà valu le respect et la confiance de dirigeants dans le monde entier. M. Kerry a été président de la Commission des affaires étrangères du Sénat au cours des six dernières années et siège à la commission depuis son élection au Sénat en 1984.
M. Kerry est aussi un ancien combattant décoré de la guerre du Vietnam et était le candidat démocrate à la présidence en 2004.
« Il ne va pas avoir besoin de beaucoup de formation sur le terrain », a dit M. Obama. « Je pense qu’il est juste de dire que peu de personnes connaissent autant de présidents et de premiers ministres ou possèdent une maîtrise aussi ferme de nos politiques étrangères que John Kerry. Et cela fait de lui un choix idéal pour guider la diplomatie américaine dans les années à venir ».
En vertu de la Constitution des États-Unis, le Président nomme les hauts fonctionnaires gouvernementaux tels que les membres du Cabinet, les juges fédéraux et les ambassadeurs, avec « l‘avis et le consentement » du Sénat des États-Unis. Le Sénat exerce généralement son droit d’avis et de consentement en tenant des audiences de confirmation au sein de comités, où les sénateurs interrogent le candidat et discutent de ses qualifications avant d’émettre un rapport recommandant ou non l’approbation par l’ensemble du Sénat.
Une fois le rapport du comité émis, le Sénat de 100 membres peut discuter et débattre de la nomination et voter pour confirmer ou non. Si une majorité de sénateurs vote pour confirmer, la nomination est acceptée.
Le président Obama a dit qu’il est confiant que le Sénat confirmera rapidement la nomination de M. Kerry. Si cela se produit, M. Kerry devrait démissionner du Sénat des États-Unis, et le gouverneur du Massachusetts Deval Patrick nommerait un remplaçant par intérim avant une élection spéciale qui se tiendrait entre 145 et 160 jours à compter de la date de démission de M. Kerry.
Le Président a dit qu’au cours des quatre dernières années, son administration a entamé « une nouvelle ère de leadership américain » en mettant fin à sa guerre en Irak, en renforçant les alliances mondiales et en défendant la dignité humaine dans le monde entier.
« Il est juste de dire qu’il va y avoir de grands défis à venir. Un monde incertain continuera de mettre notre nation à l’épreuve », a dit M. Obama, mais les États-Unis sont un pays « plus sûr, plus fort et plus respecté dans le monde » au moment où commence son second mandat.
M. Kerry a joué un rôle central dans tous les grands débats de la politique étrangère des États-Unis depuis près de 30 ans, a dit le président.
« Alors que nous tournons la page sur une décennie de guerre, il comprend que nous devons exploiter tous les éléments de la puissance des États-Unis et veiller à ce que tous travaillent ensemble : les éléments diplomatiques et de développement, économiques et politiques, militaires et de renseignement, ainsi que la puissance de nos valeurs, qui inspirent tant de gens à travers le monde », a-t-il dit.
S’il est confirmé, M. Kerry succèdera à la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton, qui avait annoncé plus tôt en 2012 qu’elle se retirait du poste à la fin du premier mandat de M. Obama.
Mme Clinton a dit que M. Obama avait fait « un excellent choix » en sélectionnant M. Kerry, disant dans une déclaration du 21 décembre que le sénateur a été mis à l’épreuve dans la guerre, le gouvernement et la diplomatie. « À maintes reprises, il a fait preuve de sa force de caractère », a dit Mme Clinton.
En plus de son expérience au sein de la Commission des relations étrangères du Sénat, M. Kerry a été chargé par le gouvernement Obama « d’entreprendre des missions diplomatiques délicates et de transmettre des messages difficiles » à des dirigeants étrangers, a noté Mme Clinton.
« Comme je l’ai moi-même appris, être capable de parler franchement en tant que quelqu’un qui a remporté des élections et qui en également perdu est un énorme atout lorsqu’on s’entretient avec des démocraties émergentes ou fragiles », a dit Mme Clinton, faisant référence au fait qu’elle-même et M. Kerry ont tous deux tenté en vain d’accéder à la présidence des États-Unis.
M. Kerry apporterait « un leadership de grande envergure » en tant que chef de la diplomatie américaine, et Mme Clinton a dit que son expérience est nécessaire au moment où les États-Unis sont confrontés à des défis cruciaux tels que le transfert de la responsabilité de la sécurité en Afghanistan, la non-prolifération, le changement climatique et la promotion de la dignité humaine et du développement économique dans le monde.
La carrière de M. Kerry marquée par le service pour son pays, pour sa communauté
Stephen Kaufman
Rédacteur
Washington - Le président Obama a fait sa première nomination au Cabinet qui sera en poste lors du second mandat de sa présidence. Il soumettra le nom du sénateur du Massachusetts John Kerry au Sénat des États-Unis pour la confirmation de la nomination de celui-ci au poste de secrétaire d’État, tel qu’exigé par la loi.
« Dans un sens, toute la vie de John l’a préparé à ce rôle », a dit le président Obama lors de l’annonce faite à la Maison-Blanche le 21 décembre.
À 69 ans, John Kerry a passé plus de 40 ans au service de son pays et de sa communauté. Il a rejoint la flotte de réserve de la Marine des États-Unis en 1966 pendant la guerre du Vietnam. Il a servi comme lieutenant, et il est revenu de la guerre avec des médailles, des mentions élogieuses et le sentiment que la guerre avait affreusement mal tourné.
Il est apparu sur la scène nationale en tant que militaire décoré qui s’est retourné contre la politique de son pays vis-à-vis de la guerre. Un homme encore jeune, il a exprimé son opposition devant la Commission des relations étrangères du Sénat qui tenait des audiences sur la guerre en 1971.
M. Kerry a relaté l’expérience de voir des soldats américains persécuter des citoyens vietnamiens de manières qui déshonoraient l’effort de guerre et la nation. Il a témoigné au nom de l’organisation des Anciens combattants du Vietnam contre la guerre, et a exhorté à mettre fin à ce qu’il a décrit comme un conflit erroné.
« Comment peut-on demander à un homme d’être le dernier à mourir au Vietnam? » a demandé M. Kerry au panel de sénateurs lors de cette audience en 1971. « Comment peut-on à un homme d’être le dernier à mourir au nom d’une erreur? »
M. Kerry s’est fait des admirateurs et des ennemis au sein d’un public américain profondément divisé par la guerre. Il s’est joint à d’autres soldats de retour de la guerre pour former les Anciens combattants du Vietnam des États-Unis, une organisation toujours active qui compte 65.000 membres.
Quelques années plus tard, après avoir terminé des études de droit, M. Kerry est devenu un procureur du Comté de Middlesex, dans le Massachusetts, un poste de haut niveau dans la structure d’application de la loi d’une communauté. Le poste est un tremplin vers de plus hautes fonctions pour beaucoup de ceux qui l‘occupent, et il en fut ainsi pour M. Kerry. Le profil qu’il s’est construit dans la lutte contre le crime organisé et la défense des droits des victimes lui ont valu le soutien du public à l’élection de lieutenant-gouverneur du Massachusetts en 1982. Après deux années à ce poste, la carrière politique de M. Kerry a progressé jusqu’au Sénat des États-Unis, où il en est maintenant à son cinquième mandat.
En 2004, M. Kerry aspirait à de plus hautes fonctions. Il a remporté la nomination démocrate à la présidence, prenant la tête de son parti dans une bataille pour renverser le président républicain sortant, George W. Bush. La guerre en Irak et la guerre mondiale contre le terrorisme comptaient parmi les questions clés de cette campagne. Alors que M. Kerry avait initialement voté pour la campagne militaire en Irak, en 2004 il en était arrivé à s’opposer à son exécution, et a fait campagne pour mettre fin à la guerre.
Avec le souvenir des attentats terroristes de 2001 aux États-Unis encore à vif, le public a voté pour maintenir le cap, réélisant M. Bush.
M. Kerry est retourné au Sénat et sert maintenant en tant que président de la commission où il a prononcé son témoignage controversé sur la guerre du Vietnam de nombreuses années auparavant. La commission gère la législation sur des questions clés de politique étrangère et de sécurité nationale auxquelles font face les États-Unis, y compris les questions relatives à l’Afghanistan et le Pakistan, la non-prolifération nucléaire et le changement climatique mondial.
M. Kerry a déjà servi en tant qu’émissaire pour le gouvernement, menant des négociations au nom du Président en Afghanistan et au Pakistan.
Sur une autre question d’actualité en politique étrangère, M. Kerry a dénoncé les propositions pour le contrôle accru du gouvernement sur l’Internet récemment adoptées lors de la Conférence mondiale des télécommunications internationales. « Proposer la modification de [la gouvernance de la structure actuelle de l’Internet] qui est volontaire et guidée par les parties prenantes risque d’ouvrir la porte à des restrictions qui pourraient limiter la liberté d’expression et modifier les principes sous-jacents qui nous ont donné l’Internet tel que nous le connaissons », a-t-il dit.
M. Kerry est aussi un auteur publié et un défenseur de politiques vigoureuses pour protéger l’environnement. Il a publié Ce moment sur Terre, coécrit avec son épouse, Teresa Heinz Kerry, en 2008. Le livre dresse le profil de « gens terre-à-terre et pragmatiques », écrivent les auteurs dans la préface, « qui ont entrepris de résoudre un problème (...) soutenus par rien d’autre que le sens qu’ils faisaient ce qui était juste ». Coïncidant avec la campagne présidentielle manquée de 2004, M. Kerry a publié Un appel au service : Ma vision d’une Amérique meilleure, dans lequel il écrit: « Nous avons la capacité d’élever la vie de notre propre pays ainsi que de guider le monde vers un avenir plus sûr et plus prometteur ».
Charlene Porter
Rédactrice
Le président a annoncé son choix à la Maison-Blanche le 21 décembre, déclarant aux journalistes que la longue carrière de M. Kerry dans la fonction publique lui a déjà valu le respect et la confiance de dirigeants dans le monde entier. M. Kerry a été président de la Commission des affaires étrangères du Sénat au cours des six dernières années et siège à la commission depuis son élection au Sénat en 1984.
M. Kerry est aussi un ancien combattant décoré de la guerre du Vietnam et était le candidat démocrate à la présidence en 2004.
« Il ne va pas avoir besoin de beaucoup de formation sur le terrain », a dit M. Obama. « Je pense qu’il est juste de dire que peu de personnes connaissent autant de présidents et de premiers ministres ou possèdent une maîtrise aussi ferme de nos politiques étrangères que John Kerry. Et cela fait de lui un choix idéal pour guider la diplomatie américaine dans les années à venir ».
En vertu de la Constitution des États-Unis, le Président nomme les hauts fonctionnaires gouvernementaux tels que les membres du Cabinet, les juges fédéraux et les ambassadeurs, avec « l‘avis et le consentement » du Sénat des États-Unis. Le Sénat exerce généralement son droit d’avis et de consentement en tenant des audiences de confirmation au sein de comités, où les sénateurs interrogent le candidat et discutent de ses qualifications avant d’émettre un rapport recommandant ou non l’approbation par l’ensemble du Sénat.
Une fois le rapport du comité émis, le Sénat de 100 membres peut discuter et débattre de la nomination et voter pour confirmer ou non. Si une majorité de sénateurs vote pour confirmer, la nomination est acceptée.
Le président Obama a dit qu’il est confiant que le Sénat confirmera rapidement la nomination de M. Kerry. Si cela se produit, M. Kerry devrait démissionner du Sénat des États-Unis, et le gouverneur du Massachusetts Deval Patrick nommerait un remplaçant par intérim avant une élection spéciale qui se tiendrait entre 145 et 160 jours à compter de la date de démission de M. Kerry.
Le Président a dit qu’au cours des quatre dernières années, son administration a entamé « une nouvelle ère de leadership américain » en mettant fin à sa guerre en Irak, en renforçant les alliances mondiales et en défendant la dignité humaine dans le monde entier.
« Il est juste de dire qu’il va y avoir de grands défis à venir. Un monde incertain continuera de mettre notre nation à l’épreuve », a dit M. Obama, mais les États-Unis sont un pays « plus sûr, plus fort et plus respecté dans le monde » au moment où commence son second mandat.
M. Kerry a joué un rôle central dans tous les grands débats de la politique étrangère des États-Unis depuis près de 30 ans, a dit le président.
« Alors que nous tournons la page sur une décennie de guerre, il comprend que nous devons exploiter tous les éléments de la puissance des États-Unis et veiller à ce que tous travaillent ensemble : les éléments diplomatiques et de développement, économiques et politiques, militaires et de renseignement, ainsi que la puissance de nos valeurs, qui inspirent tant de gens à travers le monde », a-t-il dit.
S’il est confirmé, M. Kerry succèdera à la secrétaire d’État Hillary Rodham Clinton, qui avait annoncé plus tôt en 2012 qu’elle se retirait du poste à la fin du premier mandat de M. Obama.
Mme Clinton a dit que M. Obama avait fait « un excellent choix » en sélectionnant M. Kerry, disant dans une déclaration du 21 décembre que le sénateur a été mis à l’épreuve dans la guerre, le gouvernement et la diplomatie. « À maintes reprises, il a fait preuve de sa force de caractère », a dit Mme Clinton.
En plus de son expérience au sein de la Commission des relations étrangères du Sénat, M. Kerry a été chargé par le gouvernement Obama « d’entreprendre des missions diplomatiques délicates et de transmettre des messages difficiles » à des dirigeants étrangers, a noté Mme Clinton.
« Comme je l’ai moi-même appris, être capable de parler franchement en tant que quelqu’un qui a remporté des élections et qui en également perdu est un énorme atout lorsqu’on s’entretient avec des démocraties émergentes ou fragiles », a dit Mme Clinton, faisant référence au fait qu’elle-même et M. Kerry ont tous deux tenté en vain d’accéder à la présidence des États-Unis.
M. Kerry apporterait « un leadership de grande envergure » en tant que chef de la diplomatie américaine, et Mme Clinton a dit que son expérience est nécessaire au moment où les États-Unis sont confrontés à des défis cruciaux tels que le transfert de la responsabilité de la sécurité en Afghanistan, la non-prolifération, le changement climatique et la promotion de la dignité humaine et du développement économique dans le monde.
La carrière de M. Kerry marquée par le service pour son pays, pour sa communauté
Stephen Kaufman
Rédacteur
Washington - Le président Obama a fait sa première nomination au Cabinet qui sera en poste lors du second mandat de sa présidence. Il soumettra le nom du sénateur du Massachusetts John Kerry au Sénat des États-Unis pour la confirmation de la nomination de celui-ci au poste de secrétaire d’État, tel qu’exigé par la loi.
« Dans un sens, toute la vie de John l’a préparé à ce rôle », a dit le président Obama lors de l’annonce faite à la Maison-Blanche le 21 décembre.
À 69 ans, John Kerry a passé plus de 40 ans au service de son pays et de sa communauté. Il a rejoint la flotte de réserve de la Marine des États-Unis en 1966 pendant la guerre du Vietnam. Il a servi comme lieutenant, et il est revenu de la guerre avec des médailles, des mentions élogieuses et le sentiment que la guerre avait affreusement mal tourné.
Il est apparu sur la scène nationale en tant que militaire décoré qui s’est retourné contre la politique de son pays vis-à-vis de la guerre. Un homme encore jeune, il a exprimé son opposition devant la Commission des relations étrangères du Sénat qui tenait des audiences sur la guerre en 1971.
M. Kerry a relaté l’expérience de voir des soldats américains persécuter des citoyens vietnamiens de manières qui déshonoraient l’effort de guerre et la nation. Il a témoigné au nom de l’organisation des Anciens combattants du Vietnam contre la guerre, et a exhorté à mettre fin à ce qu’il a décrit comme un conflit erroné.
« Comment peut-on demander à un homme d’être le dernier à mourir au Vietnam? » a demandé M. Kerry au panel de sénateurs lors de cette audience en 1971. « Comment peut-on à un homme d’être le dernier à mourir au nom d’une erreur? »
M. Kerry s’est fait des admirateurs et des ennemis au sein d’un public américain profondément divisé par la guerre. Il s’est joint à d’autres soldats de retour de la guerre pour former les Anciens combattants du Vietnam des États-Unis, une organisation toujours active qui compte 65.000 membres.
Quelques années plus tard, après avoir terminé des études de droit, M. Kerry est devenu un procureur du Comté de Middlesex, dans le Massachusetts, un poste de haut niveau dans la structure d’application de la loi d’une communauté. Le poste est un tremplin vers de plus hautes fonctions pour beaucoup de ceux qui l‘occupent, et il en fut ainsi pour M. Kerry. Le profil qu’il s’est construit dans la lutte contre le crime organisé et la défense des droits des victimes lui ont valu le soutien du public à l’élection de lieutenant-gouverneur du Massachusetts en 1982. Après deux années à ce poste, la carrière politique de M. Kerry a progressé jusqu’au Sénat des États-Unis, où il en est maintenant à son cinquième mandat.
En 2004, M. Kerry aspirait à de plus hautes fonctions. Il a remporté la nomination démocrate à la présidence, prenant la tête de son parti dans une bataille pour renverser le président républicain sortant, George W. Bush. La guerre en Irak et la guerre mondiale contre le terrorisme comptaient parmi les questions clés de cette campagne. Alors que M. Kerry avait initialement voté pour la campagne militaire en Irak, en 2004 il en était arrivé à s’opposer à son exécution, et a fait campagne pour mettre fin à la guerre.
Avec le souvenir des attentats terroristes de 2001 aux États-Unis encore à vif, le public a voté pour maintenir le cap, réélisant M. Bush.
M. Kerry est retourné au Sénat et sert maintenant en tant que président de la commission où il a prononcé son témoignage controversé sur la guerre du Vietnam de nombreuses années auparavant. La commission gère la législation sur des questions clés de politique étrangère et de sécurité nationale auxquelles font face les États-Unis, y compris les questions relatives à l’Afghanistan et le Pakistan, la non-prolifération nucléaire et le changement climatique mondial.
M. Kerry a déjà servi en tant qu’émissaire pour le gouvernement, menant des négociations au nom du Président en Afghanistan et au Pakistan.
Sur une autre question d’actualité en politique étrangère, M. Kerry a dénoncé les propositions pour le contrôle accru du gouvernement sur l’Internet récemment adoptées lors de la Conférence mondiale des télécommunications internationales. « Proposer la modification de [la gouvernance de la structure actuelle de l’Internet] qui est volontaire et guidée par les parties prenantes risque d’ouvrir la porte à des restrictions qui pourraient limiter la liberté d’expression et modifier les principes sous-jacents qui nous ont donné l’Internet tel que nous le connaissons », a-t-il dit.
M. Kerry est aussi un auteur publié et un défenseur de politiques vigoureuses pour protéger l’environnement. Il a publié Ce moment sur Terre, coécrit avec son épouse, Teresa Heinz Kerry, en 2008. Le livre dresse le profil de « gens terre-à-terre et pragmatiques », écrivent les auteurs dans la préface, « qui ont entrepris de résoudre un problème (...) soutenus par rien d’autre que le sens qu’ils faisaient ce qui était juste ». Coïncidant avec la campagne présidentielle manquée de 2004, M. Kerry a publié Un appel au service : Ma vision d’une Amérique meilleure, dans lequel il écrit: « Nous avons la capacité d’élever la vie de notre propre pays ainsi que de guider le monde vers un avenir plus sûr et plus prometteur ».
Charlene Porter
Rédactrice