Le rideau est tombé depuis hier sur la 11ème Foire internationale du livre de Ouagadougou (Filo), qui a ouvert ses portes, vendredi dernier, au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao). Placée sous le thème : « Livre, lecture publique et défi de développement », cette foire, qui est un cadre de rencontres et d’échanges de professionnels du livre, acteurs du secteur, amoureux du livre, a vu la Côte d’Ivoire participer de façon active à ce grand rendez-vous en tant qu’invité d’honneur. La Côte d’Ivoire y était présente avec une forte délégation. En effet, une quarantaine d’acteurs et professionnels du secteur (éditeurs, écrivains, libraires), avec à sa tête le ministre de la Culture et de la Francophonie ivoirienne, Maurice Kouakou Bandaman, avait investi à cette occasion la capitale du pays des hommes intègres.
A la cérémonie d’ouverture de cette foire du livre, le vendredi 14 décembre dernier, au pavillon Soleil levant du Siao, Maurice Kouakou Bandaman a exalté la coopération culturelle entre les deux pays (le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire) et salué la présence de la Côte d’Ivoire à cet évènement. « En conviant la Côte d’Ivoire à prendre part à la 11ème édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou et en lui attribuant la qualité d’invité d’honneur, le Burkina marque, de façon forte, son attachement à la Côte d’Ivoire », a-t-il relevé. Pour lui, la Filo permettra aux Ivoiriens et aux Burkinabè « de renforcer les liens qui les unissent et aux professionnels du livre de mêler leur savoir-faire et leurs expériences ». Si, pour le ministre, la foire est « le lieu d’une coopération renouvelée pour l’essor du livre », Maurice Bandaman a aussi émis le vœu que l’économie du marché du livre soit au cœur de ces activités.
Des propos soutenus par son homologue burkinabè, Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme, pour qui la « Filo, loin d’être une simple manifestation festive, procède d’une stratégie » adoptée par son département « pour organiser les acteurs du secteur du livre, fédérer leurs actions afin d’aboutir à la création d’une industrie du livre ».
Au programme de la Filo, l’on a eu une journée hommage à Bernadette Sanou Dao, ancienne ministre de la Culture, une conférence inaugurale, une journée consacrée à la Côte d’Ivoire (dimanche 16), des échanges entre acteurs et le grand public, des dédicaces, etc. La question du financement du livre au Burkina a été traitée, lundi, par Karim Koné, président de l’Association des présidents de banques et établissements financiers du Burkina Faso, par ailleurs parrain de cette 11ème édition de la Filo.
Marcellin Boguy
A la cérémonie d’ouverture de cette foire du livre, le vendredi 14 décembre dernier, au pavillon Soleil levant du Siao, Maurice Kouakou Bandaman a exalté la coopération culturelle entre les deux pays (le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire) et salué la présence de la Côte d’Ivoire à cet évènement. « En conviant la Côte d’Ivoire à prendre part à la 11ème édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou et en lui attribuant la qualité d’invité d’honneur, le Burkina marque, de façon forte, son attachement à la Côte d’Ivoire », a-t-il relevé. Pour lui, la Filo permettra aux Ivoiriens et aux Burkinabè « de renforcer les liens qui les unissent et aux professionnels du livre de mêler leur savoir-faire et leurs expériences ». Si, pour le ministre, la foire est « le lieu d’une coopération renouvelée pour l’essor du livre », Maurice Bandaman a aussi émis le vœu que l’économie du marché du livre soit au cœur de ces activités.
Des propos soutenus par son homologue burkinabè, Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme, pour qui la « Filo, loin d’être une simple manifestation festive, procède d’une stratégie » adoptée par son département « pour organiser les acteurs du secteur du livre, fédérer leurs actions afin d’aboutir à la création d’une industrie du livre ».
Au programme de la Filo, l’on a eu une journée hommage à Bernadette Sanou Dao, ancienne ministre de la Culture, une conférence inaugurale, une journée consacrée à la Côte d’Ivoire (dimanche 16), des échanges entre acteurs et le grand public, des dédicaces, etc. La question du financement du livre au Burkina a été traitée, lundi, par Karim Koné, président de l’Association des présidents de banques et établissements financiers du Burkina Faso, par ailleurs parrain de cette 11ème édition de la Filo.
Marcellin Boguy