Les activités commerciales dans les supermarchés semblent avoir connu du succès, pendant la fête de Noël, tandis que les responsables de famille, en général, se plaignent des coûts élevés des produits. Pour le nouvel an, les supermarchés envisagent de faire mieux.
Les fêtes de fin d'année sont des périodes au cours desquelles, les ménages effectuent des dépenses pour les jouets des enfants, les vêtements, la boisson et la nourriture pour la famille et les éventuels invités. Du fait de la sortie de crise, plusieurs personnes ont parié que les ménages auraient du mal à fêter et que par conséquent, ils allaient tourner le dos aux supermarchés. Mais les opinions recueillis auprès de certains gérants de supermarchés que nous avons rencontrés, indiquent qu'ils sont globalement satisfaits des chiffres qu'ils ont réalisé au cours de la fête de Noël. "Nous sommes satisfaits car nous avons atteint notre objectif. Il y a eu de l'affluence à la veille de la fête de Noel. Les parents ont acheté plusieurs jouets pour leurs enfants ainsi que de la nourriture, de la boisson, etc. Nous sommes très heureux car nous avons obtenu ce que nous voulions", confirme Mme Amian Jeanne, caissière à CDCI à l'avenue Casa, dans la commune d'Abobo, sous le regard du gérant du magasin, Russel Niamien Kouamé. A l'en croire, au titre des jouets, "les poupées de 18 000 francs, les voiturettes, les avions ont été les plus achetés". Dans ce supermarché, on prépare la fête du Nouvel an. Pour cela, dira notre interlocutrice : "Nous avons passé des commandes. Ce matin (mercredi 26 décembre), nous avons été livrés par deux camions. Nous attendons les autres commandes, tout en espérant que nous allons gagner plus d'argent au cours de la fête du nouvel an. Nous en sommes convaincus parce que cette fête n'est pas dédiée exclusivement aux enfants comme Noël. Elle est célébrée par tout le monde. La consommation de boisson, de nourriture va s'intensifier". Arsène N'Guessan, gérant du cash Ivoire d'Abobo, localisé à proximité de la cité universitaire d'Abobo 2, ne cache pas non plus sa joie d'avoir fait de bons chiffres d’affaire lors de la fête de Noël. "Il y a eu de l'affluence. C'est vrai qu'on aurait aimé qu'il y en eût un peu plus, mais nous pensons que les clients ont répondu à nos attentes et nous sommes très satisfaits".
S'agissant des préparatifs du nouvel an, Arsène N'Guessan affirme: "Nous préparons nos commandes pour remplacer les marchandises qui manquent ; nous préparons d'importants stocks. Nous espérons vendre le double de ce que nous avons vendu pendant la fête de Noël. Revenant sur les produits qui ont été plus achetés en Noël, le gérant du magasin soutient : "C'est la boisson qui a marché. D'ordinaire, c'est la nourriture qui marche. Mais en période de fête, c'est la boisson qui l'emporte." Se prononçant sur les prix pratiqués, notre interlocuteur souligne que le magasin a appliqué les mêmes prix. "Il n'y a pas eu de plaintes de la part des clients", précise ce dernier.
Les consommateurs répliquent: "nous avons serré la ceinture"
Si les supermarchés ont fait de bonnes affaires, pour les ménages, ''la pilule a été dure à avaler''. Du moins si l'on s'en tient aux témoignages de certains responsables de famille. Sans aller avec le dos de la cuillère, Lucien Brou Konan enseignant, a affirme : "La fête a été moche d'autant plus que les marchandises coûtent extrêmement chères. On est obligé de serrer la ceinture pour faire face aux charges et satisfaire aux différentes sollicitations. Les jouets coûtent également chers. Mon fils de deux ans s'est contenté d'une voiturette." L'enseignant que nous avons rencontré dans un supermarché, le mercredi 26 décembre, dit être venu prendre les prix pour la fête du nouvel an. "Je suis en train de voir les prix. Ils sont élevés. Je me rends compte que nous serons confrontés aux mêmes difficultés qu'en Noël. Je ne sais pas où donner de la tête pour acheter ce dont j'aurai besoin. Je ferai l'effort d'acheter une volaille pour ma famille", dixit Lucien Brou. Roger Lévry, employé dans une société à la zone industrielle de Yopougon, qui éprouve mille et une difficultés à joindre les deux bouts, est désemparé : "Mon revenu mensuel ne me permet pas de m'occuper convenablement de ma famille. En cette période de fête je me suis endetté pour m'occuper de ma famille. Ma fille d'un peu plus de deux ans, m'a contraint à acheter une poupée de 5 000 francs, alors que j'avais pour cela 2 000 francs", soutient Roger. Pour lui, non seulement, il n'y a pas assez d'argent, mais en plus les marchandises coûtent chères. Alexandre Yapi, anciennement agent de sécurité, se plaint également du coût des jouets : "L'année dernière, j'ai acheté une voiturette pour mon fils, dont le prix a presque doublé au cours de cette fête de Noël. Ce sont ces changements de prix qui créent des désagréments aux responsables de familles, pendants les fêtes." Tout en rejoignant partiellement Roger Lévry, il met en évidence la cherté de la vie. Il faut pourtant sacrifier à la tradition en organisant la fête. Seulement il faut éviter d'y laisser toutes ses plumes.
Jérémie Junior
Les fêtes de fin d'année sont des périodes au cours desquelles, les ménages effectuent des dépenses pour les jouets des enfants, les vêtements, la boisson et la nourriture pour la famille et les éventuels invités. Du fait de la sortie de crise, plusieurs personnes ont parié que les ménages auraient du mal à fêter et que par conséquent, ils allaient tourner le dos aux supermarchés. Mais les opinions recueillis auprès de certains gérants de supermarchés que nous avons rencontrés, indiquent qu'ils sont globalement satisfaits des chiffres qu'ils ont réalisé au cours de la fête de Noël. "Nous sommes satisfaits car nous avons atteint notre objectif. Il y a eu de l'affluence à la veille de la fête de Noel. Les parents ont acheté plusieurs jouets pour leurs enfants ainsi que de la nourriture, de la boisson, etc. Nous sommes très heureux car nous avons obtenu ce que nous voulions", confirme Mme Amian Jeanne, caissière à CDCI à l'avenue Casa, dans la commune d'Abobo, sous le regard du gérant du magasin, Russel Niamien Kouamé. A l'en croire, au titre des jouets, "les poupées de 18 000 francs, les voiturettes, les avions ont été les plus achetés". Dans ce supermarché, on prépare la fête du Nouvel an. Pour cela, dira notre interlocutrice : "Nous avons passé des commandes. Ce matin (mercredi 26 décembre), nous avons été livrés par deux camions. Nous attendons les autres commandes, tout en espérant que nous allons gagner plus d'argent au cours de la fête du nouvel an. Nous en sommes convaincus parce que cette fête n'est pas dédiée exclusivement aux enfants comme Noël. Elle est célébrée par tout le monde. La consommation de boisson, de nourriture va s'intensifier". Arsène N'Guessan, gérant du cash Ivoire d'Abobo, localisé à proximité de la cité universitaire d'Abobo 2, ne cache pas non plus sa joie d'avoir fait de bons chiffres d’affaire lors de la fête de Noël. "Il y a eu de l'affluence. C'est vrai qu'on aurait aimé qu'il y en eût un peu plus, mais nous pensons que les clients ont répondu à nos attentes et nous sommes très satisfaits".
S'agissant des préparatifs du nouvel an, Arsène N'Guessan affirme: "Nous préparons nos commandes pour remplacer les marchandises qui manquent ; nous préparons d'importants stocks. Nous espérons vendre le double de ce que nous avons vendu pendant la fête de Noël. Revenant sur les produits qui ont été plus achetés en Noël, le gérant du magasin soutient : "C'est la boisson qui a marché. D'ordinaire, c'est la nourriture qui marche. Mais en période de fête, c'est la boisson qui l'emporte." Se prononçant sur les prix pratiqués, notre interlocuteur souligne que le magasin a appliqué les mêmes prix. "Il n'y a pas eu de plaintes de la part des clients", précise ce dernier.
Les consommateurs répliquent: "nous avons serré la ceinture"
Si les supermarchés ont fait de bonnes affaires, pour les ménages, ''la pilule a été dure à avaler''. Du moins si l'on s'en tient aux témoignages de certains responsables de famille. Sans aller avec le dos de la cuillère, Lucien Brou Konan enseignant, a affirme : "La fête a été moche d'autant plus que les marchandises coûtent extrêmement chères. On est obligé de serrer la ceinture pour faire face aux charges et satisfaire aux différentes sollicitations. Les jouets coûtent également chers. Mon fils de deux ans s'est contenté d'une voiturette." L'enseignant que nous avons rencontré dans un supermarché, le mercredi 26 décembre, dit être venu prendre les prix pour la fête du nouvel an. "Je suis en train de voir les prix. Ils sont élevés. Je me rends compte que nous serons confrontés aux mêmes difficultés qu'en Noël. Je ne sais pas où donner de la tête pour acheter ce dont j'aurai besoin. Je ferai l'effort d'acheter une volaille pour ma famille", dixit Lucien Brou. Roger Lévry, employé dans une société à la zone industrielle de Yopougon, qui éprouve mille et une difficultés à joindre les deux bouts, est désemparé : "Mon revenu mensuel ne me permet pas de m'occuper convenablement de ma famille. En cette période de fête je me suis endetté pour m'occuper de ma famille. Ma fille d'un peu plus de deux ans, m'a contraint à acheter une poupée de 5 000 francs, alors que j'avais pour cela 2 000 francs", soutient Roger. Pour lui, non seulement, il n'y a pas assez d'argent, mais en plus les marchandises coûtent chères. Alexandre Yapi, anciennement agent de sécurité, se plaint également du coût des jouets : "L'année dernière, j'ai acheté une voiturette pour mon fils, dont le prix a presque doublé au cours de cette fête de Noël. Ce sont ces changements de prix qui créent des désagréments aux responsables de familles, pendants les fêtes." Tout en rejoignant partiellement Roger Lévry, il met en évidence la cherté de la vie. Il faut pourtant sacrifier à la tradition en organisant la fête. Seulement il faut éviter d'y laisser toutes ses plumes.
Jérémie Junior