Le Front populaire ivoirien (FPI) ne veut pas être en marge du jeu politique, prôné par le Président de la République, Alassane Ouattara. Le samedi 29 décembre dernier lors d’une cérémonie de retrouvailles avec les élargis pro-Gbagbo, le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Oureto a affiché l’ambition de son parti au jeu politique, en participant aux élections locales à venir. Pour le parti à la rose, sa présence à ses échéances électorales ne peut se faire que par la définition des règles claires et la fixation d’une date consensuelle. «Il faut qu`on définisse les règles du jeu de manière claire et consensuelle. On n`a même pas arrêté la date de manière consensuelle, comment il peut y avoir élections, il ne peut pas y avoir élections. Nous devons arrêter de façon consensuelle la date des élections », a indiqué M. Miaka. Poursuivant ses propos, le président par intérim du Front populaire ivoirien a saisi l’occasion pour présenter ses futurs candidats à ces scrutins électoraux. «Voilà, ils sont là. Ce sont nos futurs candidats. On n`a voulu expérimenter le marché politique de l`oligopole, ça n`a rien donné et on n`est parti aux élections avec des partis fantoches, on a vu le résultat. Ce n`est pas bon. C`est pour cela, il faut ouvrir le jeu politique, il faut que ce soit une véritable concurrence politique. La concurrence politique, les règles sont claires, les hypothèses sont claires», a-t-il ajouté. La date de ces échéances électorales ayant été fixée au dimanche 24 février 2013, Miaka Ouretto a prévenu les autorités politiques qu’en comptant sur des partis de l’opposition qui n’ont aucun poids politique, les résultats seront pareils à ceux des Législatifs. «Sur le contrôle du doyen Dadié(NDLR : Bernard Dadié), je voudrais dire de façon solennelle qu`il faut que la Côte d`Ivoire avance. La Front populaire ivoirien (FPI) et l`opposition ont leur place. Parfois, on nous demande de rentrer dans le jeu politique. Nous n`avons jamais dit que nous ne rentrons pas dans le jeu politique. On va rentrer dans le jeu politique», a-t-il expliqué. En attendant, Sylvain Miaka Ouretto a annoncé qu’il adressera une correspondance au Président de la République, Alassane Ouattara, afin qu’il ouvre le dialogue politique avec son parti.
«Dans les jours et semaines à venir, nous allons écrire au Président Alassane Ouattara, pour lui dire que le temps est venu qu`il s`asseye avec son opposition afin de discuter de manière franche pour qu`on définisse les règles du jeu. La sécurité, il faut qu`on en parle, le financement des partis politiques, il faut qu`on en parle, la libération de nos sœurs et frères, il faut qu`on en parle. C`est ensemble que nous devons les définir. Il n`y a pas de faux fuyant. Ce n`est pas une affaire d`amour propre, ni une affaire d`orgueil. C`est une affaire de Démocratie», a averti Miaka Ouretto. Prenant la parole au nom de ses amis mis en liberté provisoire, le Pr Aké N’gbo a dit qu’il a le cœur léger. «Je voudrais vous rassurer Mesdames et Messieurs que nous sommes sortis de la prison le cœur léger, le cœur en paix, parce que nous sommes convaincus qu`en toute circonstance l`amour triomphe de la haine », a-t-il déclaré. «Je voudrais profiter de cette occasion, demander à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons dehors de continuer à le faire pour que nos amis, toutes celles, tous ceux qui sont encore détenus puissent retrouver la liberté », a-t-il poursuivi. Aké N’gbo avait à ses côtés ses ex-codétenus : son ministre de l’Economie et des Finances Désiré Dallo, la ministre de la Santé Christine Adjobi, Norbert Gnahoua Zibrabi, conseiller technique à la communication de M. Gbagbo, le syndicaliste Basile Mahan Gahé, le chef milicien Maho Glofiéhi et Jean Jacques Béchio, ancien ministre de la Fonction publique sous Félix Houphouët-Boigny. Seul manquait à l’appel le Commandant Norbert Dua Kouassi, ancien aide de camp de M. Gbagbo, lui aussi libéré provisoirement.
PATRICK N’GUESSAN
«Dans les jours et semaines à venir, nous allons écrire au Président Alassane Ouattara, pour lui dire que le temps est venu qu`il s`asseye avec son opposition afin de discuter de manière franche pour qu`on définisse les règles du jeu. La sécurité, il faut qu`on en parle, le financement des partis politiques, il faut qu`on en parle, la libération de nos sœurs et frères, il faut qu`on en parle. C`est ensemble que nous devons les définir. Il n`y a pas de faux fuyant. Ce n`est pas une affaire d`amour propre, ni une affaire d`orgueil. C`est une affaire de Démocratie», a averti Miaka Ouretto. Prenant la parole au nom de ses amis mis en liberté provisoire, le Pr Aké N’gbo a dit qu’il a le cœur léger. «Je voudrais vous rassurer Mesdames et Messieurs que nous sommes sortis de la prison le cœur léger, le cœur en paix, parce que nous sommes convaincus qu`en toute circonstance l`amour triomphe de la haine », a-t-il déclaré. «Je voudrais profiter de cette occasion, demander à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons dehors de continuer à le faire pour que nos amis, toutes celles, tous ceux qui sont encore détenus puissent retrouver la liberté », a-t-il poursuivi. Aké N’gbo avait à ses côtés ses ex-codétenus : son ministre de l’Economie et des Finances Désiré Dallo, la ministre de la Santé Christine Adjobi, Norbert Gnahoua Zibrabi, conseiller technique à la communication de M. Gbagbo, le syndicaliste Basile Mahan Gahé, le chef milicien Maho Glofiéhi et Jean Jacques Béchio, ancien ministre de la Fonction publique sous Félix Houphouët-Boigny. Seul manquait à l’appel le Commandant Norbert Dua Kouassi, ancien aide de camp de M. Gbagbo, lui aussi libéré provisoirement.
PATRICK N’GUESSAN