Le QG de campagne de Laurent Gbagbo, siège provisoire du Front Populaire Ivoirien situé à Attoban, dans la commune de Cocody, a servi de cadre à une cérémonie d’hommage organisée le samedi 30 décembre 2012, à l’honneur des ex-détenus pro-Gbagbo en liberté provisoire depuis le 22 décembre dernier.
Liesse populaire, larme de joie, pas de danse, c’est dans une ferveur que Marie Gilbert Aké N’Gbo, Jean Jacques Béchio, Mahan Gahé, Gnahoua Zibrabi, Christine Adjobi, Désiré Dallo et Maho Gloféi, ont été reçus. Ils ont tous répondu présents à l’appel du Front Populaire Ivoirien (FPI), à l’exception du commandant Dua Kouassi, excusé pour maladie. Tout en remerciant le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour avoir œuvré à leur libération, Aké N’Gbo, porte-parole des nouveaux libérés du Fpi a dit qu’il n’y avait pas de place pour la haine dans leur cœur. «Je voudrais vous rappeler que nous sommes sortis de prison le cœur léger, le cœur en paix. Et nous sommes convaincus qu’en toute circonstance, l’amour triomphe de la haine. Nous sommes-là, le cœur léger, et souhaitons la paix dans les cœurs, la paix dans l’esprit, parce que nous savons que c’est dans la paix, et rien que dans la paix, que la croissance intérieure se développe et favorise la croissance tout court. Nous savons, mesdames et messieurs, qu’il est bien de compter le bien et de ne pas compter le mal. C’est pour cela que nous avons le cœur léger», a-t-il dit d’emblée. Celui qui dit suivre «les voies et voix du silence» et qui «ne parle pas beaucoup», a aussi plaidé le cas des détenus restés dans les prisons du Nord de la Côte d’Ivoire. Qui représentent une partie d’eux. «En ce moment béni, nos pensées vont vers nos amis restés derrière. Ceux qui sont encore en détention. Ce n’est pas facile et je pense qu’on y a laissé une partie de nous-mêmes. Tout se passe comme si on avait laissé en prison, une partie de nous-mêmes. Je voudrais demander à nos amis, à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons en liberté, de faire en sorte que nos frères, nos camarades soient libres», a-t-il plaidé. Car, pense-t-il, «cela est possible. Parce que Saint-Paul disait, tout ce qui est, a été. Il suffit d’avoir la grâce, de lire et de comprendre. Prions le Seigneur pour que ce qui a été, soit». Avant lui, il est revenu au président du comité d’organisation de cette cérémonie, le ministre Danon Djédjé de «donner les nouvelles» à leurs hôtes. «Notre compassion pour vous, c’est ce qui explique cette cérémonie. Vous venez de loin, vous venez de très loin. Dans ma culture, la prison est un autre au-delà. Quand on en revient, on est un miraculé. Prions pour que les autres soient libérés. La foudre s’est abattue sur la Côte d’Ivoire le 11 avril 2011. Elle nous a dispersés. Beaucoup sont morts, Tagro Désiré, Bohoun Bouabré, Diagou Gomont…Beaucoup sont en prison ou en exil. Nous autres gardons la maison, mais luttons pour les valeurs démocratiques et la liberté enseignée par Laurent Gbagbo», leur a-t-il expliqué. Pour sa part, le président du CNRD, le doyen Bernard Dadié, a salué leur retour tout en les rassurant que la Côte d’Ivoire ne mourra pas. Au nombre des anciens libérés, l’on a remarqué la présence de Diabaté Bê et Armand Ouégnin, Danièle Boni Claverie et de Gnamien Yao, étaient absents.
A.Dedi
Liesse populaire, larme de joie, pas de danse, c’est dans une ferveur que Marie Gilbert Aké N’Gbo, Jean Jacques Béchio, Mahan Gahé, Gnahoua Zibrabi, Christine Adjobi, Désiré Dallo et Maho Gloféi, ont été reçus. Ils ont tous répondu présents à l’appel du Front Populaire Ivoirien (FPI), à l’exception du commandant Dua Kouassi, excusé pour maladie. Tout en remerciant le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour avoir œuvré à leur libération, Aké N’Gbo, porte-parole des nouveaux libérés du Fpi a dit qu’il n’y avait pas de place pour la haine dans leur cœur. «Je voudrais vous rappeler que nous sommes sortis de prison le cœur léger, le cœur en paix. Et nous sommes convaincus qu’en toute circonstance, l’amour triomphe de la haine. Nous sommes-là, le cœur léger, et souhaitons la paix dans les cœurs, la paix dans l’esprit, parce que nous savons que c’est dans la paix, et rien que dans la paix, que la croissance intérieure se développe et favorise la croissance tout court. Nous savons, mesdames et messieurs, qu’il est bien de compter le bien et de ne pas compter le mal. C’est pour cela que nous avons le cœur léger», a-t-il dit d’emblée. Celui qui dit suivre «les voies et voix du silence» et qui «ne parle pas beaucoup», a aussi plaidé le cas des détenus restés dans les prisons du Nord de la Côte d’Ivoire. Qui représentent une partie d’eux. «En ce moment béni, nos pensées vont vers nos amis restés derrière. Ceux qui sont encore en détention. Ce n’est pas facile et je pense qu’on y a laissé une partie de nous-mêmes. Tout se passe comme si on avait laissé en prison, une partie de nous-mêmes. Je voudrais demander à nos amis, à tous ceux qui ont œuvré pour que nous soyons en liberté, de faire en sorte que nos frères, nos camarades soient libres», a-t-il plaidé. Car, pense-t-il, «cela est possible. Parce que Saint-Paul disait, tout ce qui est, a été. Il suffit d’avoir la grâce, de lire et de comprendre. Prions le Seigneur pour que ce qui a été, soit». Avant lui, il est revenu au président du comité d’organisation de cette cérémonie, le ministre Danon Djédjé de «donner les nouvelles» à leurs hôtes. «Notre compassion pour vous, c’est ce qui explique cette cérémonie. Vous venez de loin, vous venez de très loin. Dans ma culture, la prison est un autre au-delà. Quand on en revient, on est un miraculé. Prions pour que les autres soient libérés. La foudre s’est abattue sur la Côte d’Ivoire le 11 avril 2011. Elle nous a dispersés. Beaucoup sont morts, Tagro Désiré, Bohoun Bouabré, Diagou Gomont…Beaucoup sont en prison ou en exil. Nous autres gardons la maison, mais luttons pour les valeurs démocratiques et la liberté enseignée par Laurent Gbagbo», leur a-t-il expliqué. Pour sa part, le président du CNRD, le doyen Bernard Dadié, a salué leur retour tout en les rassurant que la Côte d’Ivoire ne mourra pas. Au nombre des anciens libérés, l’on a remarqué la présence de Diabaté Bê et Armand Ouégnin, Danièle Boni Claverie et de Gnamien Yao, étaient absents.
A.Dedi