Rétrospective 2012 : Les grandes dates de l’actualité sécuritaire en Côte d’Ivoire

Abidjan, l’actualité sécuritaire en Côte d’Ivoire a essentiellement été marquée, en 2012, par la restructuration et la mise en place de la nouvelle armée ivoirienne, ponctuée par des attaques intermittentes contre les positions des forces républicaines de Côte d’Ivoire par des inconnus, faisant plus d’une dizaine de morts.

26 janvier : Signature à Paris d’un nouvel accord de « défense et de sécurité » franco-ivoirien, entre les présidents Nicolas Sarkozy de la France et A1lassane Ouattara de la Côte d’Ivoire.

25 avril: Attaque d`hommes armés contre le village de Sakré, dans le sud-ouest, près de la frontière avec le Liberia: sept morts.

08 juin : Au moins 18 morts, dont dix civils et sept casques bleus nigériens de l`Onuci, lors d`une attaque contre plusieurs villages au sud de Taï (sud-ouest).

12 juin : Les autorités affirment avoir déjoué en mars un complot qui aurait visé à renverser le gouvernement au profit d`un Conseil militaire de transition. Le ministre de l`Intérieur accuse des officiers fidèles à l`ex-chef de l`Etat Laurent Gbagbo et des responsables politiques de l`ancien régime, en exil dans la région, d`être derrière ce présumé projet de putsch.

07 juillet : Réouverture du bureau régional de l’Organisation internationale de la police criminelle-Interpol (OIPC-Interpol) pour l’Afrique de l’Ouest à Abidjan

20 juillet : Un braquage sanglant à Duékoué (ouest) est suivi de représailles contre le camp de déplacés voisin: au moins onze tués et une cinquantaine de blessés.

05 août : Quatre militaires tués dans l`attaque d`un commissariat et d`un poste de contrôle par des hommes "lourdement armés" à Abidjan. Le 6, six militaires et un assaillant sont tués et une dizaine de soldats grièvement blessés dans une attaque contre le camp militaire d`Akouédo.

07 août : Le défilé militaire à l’occasion du 52ème anniversaire de la Côte d’Ivoire a été marqué par la première sortie de la Force spéciale créée par le président de la République.

08 août : Des inconnus attaquent un poste de contrôle de l`armée à l`entrée de la cité d`Agboville, à 80 km au nord d`Abidjan. Deux militaires blessés.

13 août : L`armée subit une nouvelle attaque contre un poste situé à la frontière avec le Liberia. Six Ivoiriens sont arrêtés au Liberia et détenus dans une zone frontalière.

16 août : Trois civils sont tués dans une opération menée contre les forces armées à Dabou, près d`Abidjan. L`attaque vise le camp militaire, le commissariat de police, la gendarmerie et la prison, d`où plusieurs dizaines de détenus s`évadent.

18 août : Des inconnus attaquent à Abidjan le siège du FPI: trois blessés légers.

06 septembre : Des soldats revenant d`une patrouille dans le cadre de la sécurisation du plan d`eau lagunaire d`Abidjan sont victimes d`un accident près de la base navale de Locodjoro. Deux marins, trois gendarmes et un policier trouvent la mort.

20-21 septembre : Deux commissariats de police et un poste de gendarmerie sont attaqués à Port-Bouët, quartier du sud d`Abidjan: trois morts. Plus tard dans la nuit, cinq assaillants sont tués dans des combats autour du poste de Noé, à la frontière avec le Ghana.

03 octobre : Ouverture du premier grand procès des anciens militaires pour les exactions commises durant la crise post électorale.

11 octobre : Double cérémonie de Baptême et de Prestation de serment de promotions d’officiers et de sous-officiers de l’Ecole de Gendarmerie d’Abidjan.

14-15 octobre : Une attaque vise la police et la gendarmerie à Bonoua, ville du sud et carrefour vers le Ghana. Dans la nuit, une centrale thermique est aussi visée par des tirs et subit des dégâts.

26 novembre : Manœuvres militaires franco-ivoirienne baptisée "Akwaba" a lieu en Côte d'Ivoire dans le cadre d'une coopération entre la France et son ancienne colonie.

24 décembre : Début de manœuvres militaires conjointes par les forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et les forces armées libériennes (AFL) le long de la frontière commune, avec pour objectif principal : pacifier la zone frontalière et sécuriser toutes les populations de la région confrontées à toutes sorte d’attaques d’individus non identifiés.